Langueux

dans sa chambre, qui était à gauche de l’escalier, entra dans celle de son cousin, qui était à droite. Ce fut tout le changement qu’il y eut dans sa vie, ce jour-là. Et, le lendemain, lorsque les jeunes époux descendirent, Camille avait encore sa langueur maladive, sa sainte tranquillité d’égoïste, Thérèse gardait toujours son indifférence douce, son visage contenu, effrayant de calme. » Je ne pense pas que l’on puisse décemment comparer ceci à un spectacle ignoble.

interrogative quant à la destination du cercueil induit une crainte personnelle. " Chant d’automne " est un poème très caractéristique de l’esthétique de Baudelaire. Il exprime, entre autres, la violence de ce tourment qu’est le spleen, cette langueur maladive qui s’accorde pour le meilleur et pour le pire avec l’automne.

De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure

Julie rejoint son mari dans la capitale non sans remarquer que sa voiture est suivie par celle du mystérieux Anglais. À l’occasion d’une réception dans un salon parisien, Arthur propose au marquis d’Aiglemont de guérir sa femme de la maladie de langueur dont elle souffre. Le marquis accepte l’offre du médecin qui, après une année de soins assidus, parvient à guérir sa malade. Arthur possède toutes les qualités dont Julie a toujours rêvé. Au moment de se séparer, Julie et Grenville s’avouent enfin

est plutôt dépréciative « il avait découvert le vrai visage de l’hiver russe : un paysage dépressif. Les couleurs avaient déserté le monde. La forêt avait l’air abattue. Le ciel était une défaite… ». Il rend compte du froid qu’il décrit comme d’une langueur mortelle qui pénètre les hommes. Ainsi, le froid et l’hiver russe sont une des principales causes qui menèrent à transformer ce pèlerinage en épopée, car Tesson et sa bande sont sujets au froid tout comme les soldats napoléoniens. Et

passion qui, loin de mener au bonheur, détruit l'individu et mène à la mort : «elle sentit de la douleur de les trouver si fortes et elle se repentit de les avoir si bien montrées à M. de Nemours», puis : «...mais elle demeura dans une maladie de langueur, qui ne laissait guère d'espérance de sa vie». On peut donc voir un idéal de modération dans la mesure où elle se refuse à la passion et se conforme aux lois du devoir et de la raison : «Elle examina encore les raisons de son devoir qui s'opposaient

un combat impossible. le champ lexical de la violence guerrière est très présent: (cruauté,combat, barbare, yeux armés,percer un coeur) et Titus se représente lui-même comme un bourreau: celui de B. , victime à laquelle il ne peut résister : douce langueur, charmes, larmes+ celui de lui-même: (moi-même et moi seul: insistance sur le moi en cause) Titus dont la valeur guerrière, l’héroïsme ont été auparavant soulignés se trouve ici sans courage: dans ce combat inégal il n’y aura que des perdants. 2ème

transforme en objet effrayant. Ce qui, au début, semblait offrir l’oubli dans une sexualité enivrante, finit par provoquer la peur. Et cela au moment même où, sans moelle dans les os, ambiguïté ou double sens, il tourne « languissamment » (cette langueur vient d’où ?) « pour lui rendre un baiser d’amour » (nous soulignons), la forme la plus innocente de contact entre deux épidermes. Ainsi, la démarche fantastique est achevée. Nous avons d’abord l’ancrage dans le réel par la présence d’une femme

« automne / monotone » et « chaleureux / heureux » dans le premier quatrain ainsi que l'allitération en [m] dans les deux tercets marqués également par un rythme binaire régulier. Quant au poème en prose, il prolonge, par exemple, la sensation de « langueur » évoquée par l'allitération en [l] des lignes 24 à 29 dont le rythme croît comme pour donner l'illusion d'étirer le temps. D'ailleurs, la sensation auditive est présente dans les deux poèmes et contribue à renforcer l'harmonie. En effet, on peut

suis fagoté, Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté, Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. Là, sans me soucier des guerres d’Italie, Du comte Palatin, ni de sa royauté, Je consacre un bel hymne à cette oisiveté Où mon âme en langueur est comme ensevelie. Je trouve ce plaisir si doux et si charmant, Que je crois que les biens me viendront en dormant, Puisque je vois déjà s’en enfler ma bedaine, Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts, Une main hors des draps