Labé

littérature 601-101-MQ, gr.4 RÉPONSES RÉDIGÉES Travail présenté à Mme Michèle PROULX Département de français Cégep de Victoriaville Le 9 octobre 2014 Dans son sonnet « Je vis, je meurs », Louise Labé en vient à dire qu’elle est constamment partagée entre le bonheur et le malheur d’aimer à l’aide de la structure de son texte et les figures de style répétitives. Dans les deux quatrains, Louise utilise des figures d’oppositions avec richesse, généralement

contemporains. Romancière, nouvelliste, dramaturge et surtout poète, ses nombreux ouvrages en prose ou en vers lui ont valu d'importants prix littéraires, entre autres le Goncourt de la nouvelle, le Grand Prix de la Société des Gens de Lettres, le prix Louise Labé, le Prix Mallarmé... Elle meurt le 6 février 2011 à 90 ans de la maladie d’Alzheimer, . Ses obsèques ont lieu à Paris, à l'église Notre-Dame du Liban, avant son inhumation au cimetière du Montparnasse . Analyse : Le poème De cet amour ardent

et lourd… » de Beaudelaire. * Le Registre lyrique est celui de l’expression poétique des sentiments, des émotions, des états d’âmes, utilisation de la 1ère personne du singulier et du pluriel , abondance des sentiments. Ex : Sonnet de Louis Labé «  Je vis , je meurs… » ; Tirade de Bérénice chez Racine. * Le Registre épique est mis en œuvre dans les récits d’actions héroïques présentées sur le mode du merveilleux de l’amplification et de la schématisation , éxagèration, accumulation grâce

poètes recherchent l'amour, certain l'ont perdu, d'autres encore en font l'éloge. Histoire et mouvement littéraire: La poésie a connu de nombreux changements depuis sa création. Le langage a évolué depuis la renaissance avec le poème de Louise Labé jusqu'à nos jours avec le slam de Grand corps malade. Chaque période de l'histoire détient son propre courant, dissociant ainsi les pensées, les problèmes de l'époque. La poésie de la renaissance, dans le souci de fonder une poésie nationale qui rivalise

événements de son époque ou des œuvres de ses contemporains. C’est en effet le mélange d’ancien et de nouveau qui favorise la Renaissance des arts et des lettres. C’est ainsi que l’on sent l’influence de la poésie de Pétrarque dans les vers de Louise Labé, que Montaigne parle des cannibales du Nouveau Monde, que Rabelais présente un programme d’éducation humaniste dans son Gargantua, ou que Marguerite de Navarre peint les mœurs amoureuses des nobles dans ses écrits.

nymphe éternelle, Qui au mont d'honneur éclairci Tous les vrais amoureux appelle : " Venez, amants, venez (dit-elle), Venez à moi, je vous attends ; Venez (ce dit la jouvencelle). Mes amours durent en tout temps. Sonnet VIII LOUISE LABÉ Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;

folie (Érasme) 1532 Pantagruel (Rabelais) 1535 Gargantua (Rabelais) 1538 Blasons (Marot) 1539 Ordonnance de Villers-Cotterêts (le français langue nationale) 1549 Heptaméron (Marguerite de Navarre) 1552 Les Amours (Ronsard) 1554 Sonnets (Louise Labé) 1558 Les Regrets (Joachim du Bellay) 1577 Les Tragiques (Agrippa d’Aubigné) 1580 Essais

des Fables sont généralement beaucoup plus longs (plusieurs centaines de vers), et d’un sujet beaucoup plus « haut » (souvent mythologique, ou inspiré d’Ovide). Le fabuliste a pu s’inspirer du « Débat de Folie et d’Amour » tiré des Œuvres de Louise Labé, poétesse du XVI°s. G. Couton suggère lui que la source serait plutôt une fable du Père Commire, « La Folie guidant l’Amour », publiée en 1681 dans ses Carmina. Cette fable évoque donc deux entités : l’Amour et la Folie, et La Fontaine se plaît à

but est de créer un effet de contraste pour souligner la tension entre deux idées, deux personnages. L’ANTITHÈSE : rapproche deux éléments opposés au moyen d’une construction symétrique : « je vis, je meurs : je me brûle et me noie » (L. Labé) L’OXYMORE : deux mots opposés sont juxtaposés ou coordonnés ; le but est de créer un effet inattendu, surprenant : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille)

davantage « Va je ne te hais point » (Corneille, le Cid) 4. Figures d’opposition :  Antithèse : rapprochement dans une phrase ou un paragraphe de deux mots ou expressions qui ont des sens opposés. « la vie m’est trop molle et trop dure » ( Louise Labé)  Oxymore ou alliance de mots : sorte d’antithèse qui consiste à unir dans un même groupe des mots dont le sens est contradictoire. « l’affreuse bête humaine » (la peur, Maupassant) « Une sorte de transparence opaque » (Maupassant,le Horla) )