Les grandes caractéristiques litteraire de la renaissances
Enfin, la littérature n’est plus réservée à quelques érudits qui ont accès à de trop rares manuscrits ! D’ailleurs, s’ils demeurent toujours une minorité, les intellectuels forment un groupe beaucoup plus vaste et diversifié qu’au Moyen Âge, et qui s’intéresse à davantage d’objets d’études : œuvres littéraires françaises, italiennes, anglaises, grecques, latines, mais aussi théologie, philosophie, droit, sciences, philologie, etc. Bien qu’ils soient encore souvent des clercs, les savants se consacrent de plus en plus au développement d’une pensée laïque et d’une littérature profane.
L’écrivain de la Renaissance participe du même coup à l’enrichissement du français : il contribue à fixer l’orthographe, la grammaire, la syntaxe. C’est en effet à cette époque d’affirmation d’une culture nationale que s’écrivent les premiers dictionnaires – qui sont alors bilingues (en France, le premier grand dictionnaire, de Robert Estienne, français-latin, date de 1538). Rabelais plus que tout autre a joué un rôle de premier plan, puisqu’il a fait entrer dans la langue française des centaines de mots, et que plusieurs de ses proverbes et de ses expressions sont encores connus aujourd’hui et repris dans les dictionnaires pour illustrer l’utilisation de certains mots.
Si la principale caractéristique de la littérature de la Renaissance est sans doute l’abondance des références à l’Antiquité, l’écrivain du XVIe siècle