La Vie Est Elle Injuste

définition une loi est une prescription de l'Etat applicable à tous et définissant les droit et devoir de chacun. L'homme à donc, effectivement, la capacité de désobéir aux lois, puisqu'une loi est politique. De ce fait une loi peut nous sembler être injuste et selon les cas, nous pouvons ressentir le besoin, voir l'obligation de ne pas la suivre. Cependant il faut voir les conséquences que cela pourrait avoir sur la société ou sur l'individu, car en plus d'être politique une loi est morale. C'est donc

respecter, ou ne doit-on pas penser que d’autres conditions existent ? Est-ce qu’être juste ce n’est pas avant tout se soucier de la justice ? La loi est-elle toujours juste ? Si elle ne l’est pas, être juste n’exige-t-il pas de pouvoir désobéir aux lois injustes ? On peut alors se demander s’il ne faut pas, quelque fois pour être plus juste, désobéir à la loi. Nous verrons donc dans un premier temps en quoi la loi est une manière d’être juste, puis dans quel cas il est juste de lui désobéir et enfin comment

légitimité. La loi, par exemple, protège la propriété privée mais de cette façon garantit l'inégalité des richesses. Or, devant un partage inéquitable, l'homme lésé s'indigne comme l'enfant: "C'est pas juste!". Peut-on dire qu'il existe des lois injustes? La justice a deux sens: ce qui est légal, conforme au droit positif et ce qui assure l'égalité. Ce second sens fait de la justice une vertu et relève de la morale. Les deux acceptions sont pourtant liées: il est juste que les hommes soient égaux

l’usage illégitime de la loi et la non- légitimité de l’ordre légal. I.1. L’usage illégitime de la loi. Aristophane, auteur de comédies à Athènes vers 400 av. J.-C. , dénonçait dans Les Guêpes la judiciarisation de la vie athénienne : Philocléon, un vieillard, passe sa vie au tribunal où il sert comme juge, comme en a le droit tout citoyen athénien, contre un salaire qui le fait subsister. Il a pris la manie de juger tout le monde, et de tout, comme si la loi n’était plus pour lui qu’un

comble de l’injustice et donc, ajoute-t-il, le comble du bonheur ». La hiérarchie construite est erronée et conduit à un renversement des valeurs. Thrasymaque arrive tout d’abord à cette conclusion : « l’homme juste est partout inférieur à l’homme injuste ». Thrasymaque met donc en avant les valeurs de la virilité et de la force, valeurs qui sont singulièrement fondées sur la peur. Ce qui suppose, qu’il faut être le plus grand des tyrans. A la fin de son discours, Thrasymaque constate qu’il est difficile

105 du livre d’Alcibiade Majeur : «Souvent je t’entendais, enfant, en cours ou ailleurs quand tu jouais aux osselets ou à quelque autre jeu; tu ne doutais pas des choses justes et injustes, au contraire tu parlais très haut et très fort au sujet de n’importe lequel de tes camarades que tu considérais méchant ou injuste et dont tu disais qu’il te faisais du tort. Est-ce que je dis pas la vérité?». Ce passage nous montre bien le partage absolue entre d’une part les valeurs dites absolue et relative

fables, il critique la société dans laquelle il vie, et pour chacune d'elle, il fait passer un message en incluant une morale en rapport avec les péripeties de ses protagonistes, qui sont des animaux personnifiés. Dans "La Génisse, la Chèvre, et la Brebis, en société avec le Lion", la confrontation entre les animaux est plutôt cruelle et injuste, malgré l'aspect plaisant de la fable. Comment l'auteur arrive-t'il à concilier fable plaisante et fable injuste ? Dans un premier temps, nous allons montrer

individus pour la satisfaction de ses besoins. Les hommes vont,cependant, vite s’apercevoir que l’état de nature met en péril leur vie. Ils prêteront ainsi attention à la loi de nature qui leur dictera de renoncer à l’état de nature s’ils veulent conserver leur vie. La loi de nature est commandement de la raison, qui indique à chaque homme qu’il doit préserver avant tout sa vie. L’homme sera donc amené à renoncer à sa liberté naturelle. Et ainsi à convenir avec les autres qu’il faut obéir aux lois faites

animaux. Nous pouvons également voir que les condamnations étaient trop sévères : Zadig est condamné au knout et à l’exil à vie seulement pour un vol d’animaux et un mensonge. Voltaire condamne donc également ici les erreurs judiciaires : si les animaux n’avaient pas été retrouvés, Zadig aurait été puni injustement, sa vie dépendait de ce jugement qui s’est, au final, avéré injuste. Voltaire se moque des juges, en usant de l’ironie, par le biais de Zadig lorsqu’il adresse ces paroles aux juges : « étoiles

ce sens là il est juste de suivre les lois mais il va s´en passer facilement de ces lois lorsqu´il considère que c´est injuste que l´État lui interdisse de fumer une plante qu´il aime. Ou bien un fanatique musulman peut bien éviter de consommer de l´alcool car il trouve légitime que ce soit interdit mais lorsqu´il s´agit d´attenter contre une puissance qu´il juge invasive et injuste il va s´en passer des lois internationales. D´ailleurs cette désobéissance peut être même utile. Comme Thoreau explique