La Tentatrice

l’ennui » d’Adam) et le sexuel, là où il n’y avait auparavant que des femelles vouées à la perpétuation de l’espèce. Le Moyen Age multiplie les images d’un sexe qui n’est que « trop enclin à se laisser tromper par le démon ». Sorcière, empoisonneuse, tentatrice, conspiratrice enfin… Là même où les hommes se croient assurés de leur pouvoir, secrètement elles règnent. La loi divine les a écartées de la fonction sacerdotale, et pourtant, écrit Jean Chrysostome, « elles sont revêtues d’une telle puissance

où il se pose la question: « [...] les Satans n’ont-ils pas des formes de bêtes ? Le chameau de Cazotte - chameau, diable et femme. » [200] Si Baudelaire voit dans la femme l’incarnation la plus nocive de Satan, c’est justement pour sa puissance tentatrice. Comme le poison, elle imprègne tout son être en le possédant entièrement : [...] Tout cela ne vaut pas le poison qui découle/De tes yeux, de tes yeux verts, /Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers.../Mes songes viennent en foule /Pour

avait épousée... On voyait que sa main avait peur de rencontrer celle de Hauteclaire, comme si, la touchant par hasard, il lui eût été impossible de ne pas la prendre. Hauteclaire n’avait point de ces embarras ; de ces précautions épouvantées... Tentatrice comme elles le sont toutes, qui tenteraient Dieu dans son ciel, s’il y en avait un, et le Diable dans son enfer, elle semblait vouloir agacer, tout ensemble, et le désir et le danger. Je la vis une ou deux fois, – le jour où ma visite tombait pendant

avait épousée... On voyait que sa main avait peur de rencontrer celle de Hauteclaire, comme si, la touchant par hasard, il lui eût été impossible de ne pas la prendre. Hauteclaire n’avait point de ces embarras ; de ces précautions épouvantées... Tentatrice comme elles le sont toutes, qui tenteraient Dieu dans son ciel, s’il y en avait un, et le Diable dans son enfer, elle semblait vouloir agacer, tout ensemble, et le désir et le danger. Je la vis une ou deux fois, – le jour où ma visite tombait pendant

je l'ignore. — Eh bien, je suis dans le coin. Demain, peut-être... — Vous seriez prêt à faire une séance photo ? Je couine toujours. Katherine serait au septième ciel si je lui arrangeais le coup. Et comme ça, tu le reverras demain, me susurre, tentatrice, une voix inconnue. Je chasse cette pensée - c'est idiot, ridicule... — Kate en serait ravie - si nous arrivons à trouver un photographe. Je suis tellement contente que je lui adresse un grand sourire. Ses lèvres s'entrouvrent et ses paupières frémissent

l'ignore. — Eh bien, je suis dans le coin. Demain, peut-être... — Vous seriez prêt à faire une séance photo ? Je couine toujours. Katherine serait au septième ciel si je lui arrangeais le coup. Et comme ça, tu le reverras demain, me susurre, tentatrice, une voix inconnue. Je chasse cette pensée - c'est idiot, ridicule... — Kate en serait ravie - si nous arrivons à trouver un photographe. Je suis tellement contente que je lui adresse un grand sourire. Ses lèvres s'entrouvrent et ses paupières

je l'ignore. — Eh bien, je suis dans le coin. Demain, peut-être... — Vous seriez prêt à faire une séance photo ? Je couine toujours. Katherine serait au septième ciel si je lui arrangeais le coup. Et comme ça, tu le reverras demain, me susurre, tentatrice, une voix inconnue. Je chasse cette pensée - c'est idiot, ridicule... — Kate en serait ravie - si nous arrivons à trouver un photographe. Je suis tellement contente que je lui adresse un grand sourire. Ses lèvres s'entrouvrent et ses paupières frémissent

l’ignore. — Eh bien, je suis dans le coin. Demain, peut-être… — Vous seriez prêt à faire une séance photo ? Je couine toujours. Katherine serait au septième ciel si je lui arrangeais le coup. Et comme ça, tu le reverras demain, me susurre, tentatrice, une voix inconnue. Je chasse cette pensée – c’est idiot, ridicule… — Kate en serait ravie – si nous arrivons à trouver un photographe. Je suis tellement contente que je lui adresse un grand sourire. Ses lèvres s’entrouvrent et ses paupières

l'ignore. — Eh bien, je suis dans le coin. Demain, peut-être... — Vous seriez prêt à faire une séance photo ? Je couine toujours. Katherine serait au septième ciel si je lui arrangeais le coup. Et comme ça, tu le reverras demain, me susurre, tentatrice, une voix inconnue. Je chasse cette pensée - c'est idiot, ridicule... — Kate en serait ravie - si nous arrivons à trouver un photographe. Je suis tellement contente que je lui adresse un grand sourire. Ses lèvres s'entrouvrent et ses paupières

 670-671). On a souvent affirmé que Baudelaire se rapproche ici de l'esthétique parnassienne de l'"impassibilité". Il semble toutefois, aux yeux de la plupart des exégètes récents (voir P.), que Baudelaire assimile (dès le v. 2) la Beauté à une femme, tentatrice autant qu'inaccessible. Dans une ébauche de drame, Idéolus, Baudelaire écrivait déjà en 1843: "Ô poitrine sans coeur, sorcière détestable, / Marbre insensible et froid [...]" (Pl. I, p. 616-617). Beauté et froideur sont encore associées dans le