La Règle De Bienséance

XVIIÈME SIÈCLE La tragédie classique française est inspirée des tragédies antiques grecques. Son action s'inspire de l'histoire ou des légendes. La tragédie classique respecte la règle des trois unités (unité d’action, unité de lieu et unité de temps). Elle doit respecter la vraisemblance et la bienséance. Le dénouement d’une tragédie est généralement tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes. Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec par exemple

Femmes de Molière ) mais sont soumis à une remise en question et à la raison, durant le récit. En créant une forme d'ordre, les écrivains classiques recherchent le naturel, en évitant avant tout de choquer le lecteur (avec les 3 unités et la règle de bienséance) afin de correspondre à l‘opinion du public. Sur ce point, le Classicisme est effectivement différent du style Baroque. Le but du Classicisme n’est pas de représenter la vérité, mais de constituer un récit dont le cadre peut être perçut par

burlesque et une comédie du tragique. Niveaux de langue familier et recherché, registre grotesque et sublime, vers et prose sont juxtaposés en toute liberté, pour insuffler de la vie dans des pièces jusqu'alors trop affectées et guindées. 2. Fin de la règle des trois unités Le drame romantique fait exploser le carcan des trois unités (action, lieu, temps) qui rigidifiait la tragédie classique et asphyxiait le génie du dramaturge sous une chape de plomb. Les personnages évoluent désormais dans des actions

échanger, discourir et devenir pratiquement fou. Beckett mêle l’irréel à l’absurde mais il va aussi à l’encontre de toute règles. On annonce une mort par pendaison sur scène, finalement la ceinture se casse mais le pantalon d’Estragon se baisse. La bienséance, la vraisemblance, l’unité de temps ne sont pas respectés dans cette pièce où l’imagination est de mise ! Enfin c’est Ionesco qui marquera la société du XXème avec « La Cantatrice chauve ». La scène d’exposition est des plus significative en effet

fasse pas un usage prohibé par la loi ou par les règlements ». Ce texte énonce une règle de droit en déterminant les prérogatives d’une personne. Il reflète un caractère général et abstrait que constitue le droit objectif. Par exemple, l’article 1382 du Code Civil dit que « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par lequel est arrivé ce dommage à le réparer ». C’est une règle de droit objectif. 2ème sens : Le droit désigne les prérogatives c'est-à-dire

les spectateurs sont emus, triste mais surtout en admiration. Ils contemplent l'amour puissa't de Roméo et Juliette -Règle des trois unités: Cette règle a pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l'autorisant à se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier. Elle permet à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés et ainsi, satisfaire

pièces de Molière, avec tous les personnages rassemblés sur scène et le triomphe de l’amour et de la raison. Nous avons ici une pièce qualifiée de comédie qui se termine par la mort du personnage principal. Cette mort ne respecte les règles de la bienséance, et donc ne respecte pas le classicisme. Du fait de la mort, ce dénouement est plutôt tragique, mais cependant nous n’avons pas affaire à la véritable tragédie du 17ème siècle : il n'y a pas de vers, pas de rimes ni de langage soutenu. De plus,

classique. Ce dernier s’applique sur les principes de la poétique aristotélicienne : la règle des trois unités, le principe de vraisemblance et celui de la bienséance. A) La règle des 3 unités Boileau résume ce principe : « Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » La scène doit répondre à un besoin de clarté et d’efficacité. Ainsi, selon la règle aristotélicienne, le lieu est un endroit neutre sur lequel chacun peut s’exprimer. Contrairement

complet des rôles et des rapports de forces sociaux au théâtre. RB en décalage avec sa société (rentré dans la haute société sous un faux nom et par le crime qu’il a commis) → archétype du héros romantique. Mort de RB sur scène → plus de règle de bienséance. Mélange des genres (sublime, pathétique et tragique) Nouvel alexandrin (trimembre) Conclusion Contraste entre les deux personnalités mais une évolution de chacun tout au long de la scène où ils se révèlent tous deux. Mélange des

l’action dans Electre, semble présenter les caractéristiques du dénouement classique et remplit ainsi différents fonctions. En effet le théâtre classique du XVIIe, s’inspirant du théâtre grec et des principes énoncées par Aristote, pose la règle de bienséance qui interdit la représentation de la mort sur scène. De même, dans cette pièce moderne, le double crime d’Oreste se déroule hors-scène et son récit est assumé par le personnage du Mendiant, dans une longue tirade. Celle-ci présente les caractéristiques