La Reforme Du Parlementarisme René Capitant

Il parle d’un « guide », « supérieur à ses contemporains par son esprit universel, il le fut aussi parce qu’après tout il eut le rôle d’initiateur »4. René Capitant évoquera plus tard le 1 L’enseignement du Droit constitutionnel, jusqu’alors confiné à un public de doctorat, est inscrit au programme de la Licence (cours semestriel) par la réforme du 24 juillet 1889. 2 Le droit constitutionnel d’Adhémar Esmein (Actes du colloque organisé à l’Université de Cergy-Pontoise le 26 janvier 2006), sous

Gouvernements tendent de plus en plus à déterminer une politique qui pour être mise en œuvre nécessite l’intervention du législateur. On passe ainsi insensiblement de la fonction exécutive à la fonction gouvernementale. En 1934, dans « la réforme du parlementarisme », René Capitant observe que « le pouvoir législatif, comme le pouvoir exécutif, est devenu un pouvoir gouvernemental » et que « gouverner c’est légiférer ». Le gouvernement dispose non seulement du pouvoir exécutif mais aussi de celui d’édicter

l’on considère avec Georges Vedel et Stéphane Rials « que la Constitution, c’est la représentation »1. Mais en même temps elle oppose l’exercice direct de la souveraineté par le peuple, dépendant il est vrai de l’initiative du chef de l’Etat, au parlementarisme c’est-à-dire au principe d’un gouvernement issu des assemblées. Dans cette perspective, il convient de repenser la distinction de Georges Burdeau entre pouvoir d’Etat et pouvoir démocratique : le pouvoir d’Etat incarné par le Président de la République

C’est la constitution la plus courte depuis la stabilisation du régime. En plus du fait qu’il soit court c’est un régime discrédité ce qui explique la fin de la IVème République et surtout de cette manière. La IIIème République est l’exemple du parlementarisme absolu qui fut marqué par les scandales et les désaffections populaire et n’avait su éviter la guerre. C’est pour cela que sous la III ème République tous s’accordent à voir dans ce régime les causes de la défaite d’où l’aisance des parlementaires

l’État , Sirey, 1920 ; reprint CNRS, 1985 ; p. 494-500. Document 3  : Carl Schmitt, Théorie de la Constitution (1928), PUF Quadrige, 1993, p. 151-155. Document 4  : R. Capitant (1901-1970), « Le droit constitutionnel non écrit », Recueil d’études en l’honneur de François Gény , Sirey, 1934, t. III, pp. 1-18 ; rééd. in Écrits d’entre-deux-guerres (1928-1940) , Éditions Panthéon-Assas

1885-1890, la droite réclame la révision de ces lois constitutionnelles : c’est la question du contrôle de constitutionnalité. Il faut rehausser l’exécutif mais a droite parlementaire n’arrive pas à obtenir la majorité. Vers 1890-95, la volonté de réformer la IIIème République mais les scandales financiers vont freiner cette volonté. (La Première Guerre Mondiale a entraîné 40 millions d’habitants, il y a 1,5 millions de morts.) Dans les faits, le rehaussement de l’exécutif a lieu au plan administratif

TD DROIT CONSTITUTIONNEL N°1 Histoire : René Capitant fait partie des pères, des instigateurs de la Constitution de la Vème République. L’histoire débute en mai 1940 avec l’invasion allemande. À la suite de cette invasion, le cabinet Paul Renauld démissionne et est remplacé par le cabinet Philippe Pétain. Le Cabinet Pétain appelé Gouvernement de Vichy obtient des deux chambres réunies le vote de la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940. Avec cette loi constitutionnel Pétain concentre entre

le régime du directoire et rétablie l’empire en 1804 et met fin à la république ; Louis XVIII est un roi libéral en 1814 longtemps exilé en Angleterre et en 1814 laissera le régime de la charte évolué dans le parlementarisme ; Louis Philippe est un roi libéral qui inventera un parlementarisme orléaniste dualiste et par son aveuglement a entrainé une révolution (1848) ; Louis Napoléon Bonaparte élu au suffrage universel direct en 1848 n’a eu de cesse que de re-installer un régime autoritaire, opèrent

cette suprématie a causé la perte du régime et a été à l’origine de la plupart de ses disfonctionnements. Le nouveau texte de 1958, qui instaure une nouvelle république, souhaite donner une réponse et apporter une solution à cet échec constaté du parlementarisme « dévoyé » (selon les termes du juriste Carré de Malberg) en vigueur depuis la 3e république, malgré la tentative vaine de la Ive république de rationaliser un tant soit peu le système parlementaire dans sa globalité. L’homme politique et juriste

lui répondit dans un Advertissement à M. Jean Bodin sur le quatrième livre de sa République, (Toulouse, 1580). Il s’ensuivit une polémique, et Jean Bodin répondit à Ferrier, l’ayant mis en cause à son tour, dans un texte publié sous le pseudonyme de René Herpin, Apologie ou réponse pour la République de Bodin, (Paris, 1581), texte qui sera par la suite adjoint aux multiples éditions tant françaises qu’étrangères des Six Livres de la République. Citation [modifier] « Il n’y a ni richesse ni force