La Reconstruction Capétienne

pour que lui soit roi et pas un autre. LE RECOUR A LA THEORIE POLITIQUE La France est un pays de culture romaine. C’est un pays de droit civil. Se rattachement culturel, condamne les français à penser d’abord et agir ensuite. A/Chez les capétiens À la fin du X siècle, on accepte très volontiers l’idée « non est potas nisi a deo » il n’y a pas de puissance si ce n’est celle qui vient de dieu, par conséquent tous ceux qui dans le monde chrétien exerce un pouvoir politique mette en avant

monopolisation du pouvoir par le roi. Dans « La dynamique de l’occident » Elias décrit la maison capétienne qui cherche à maintenir son pouvoir contre les seigneurs concurrents dans l’île de France, avant d’affronter d’autres grandes familles concurrentes dans d’autres régions (Maine, Blois, Normandie, Flandre, et surtout les comtes de Plantagenet et d’Anjou). Norbert Elias avance que si les capétiens n’avaient pas réussis à assurer leur suprématie dans le duché de France, le pouvoir aurait été monopolisé

autorité sur l’ensemble du royaume. De plus, l’extension du domaine royal et la reconquête des prérogatives régaliennes ont été le fruit d’une œuvre patiente qui a toujours été conduite au détriment de la féodalité. Tout au loin de cette œuvre de reconstruction, le roi se fait de nombreux alliés qui se subordonnent étroitement en les gratifiant de quelques faveurs. Ce sont des roturiers. Pour s’en attacher, le roi va multiplier les moyens et en particulier, à partir des XIV et XVème siècles, la voie

duchesse de Guermantes. Utilisant un procédé bien connu des auteurs de romans historiques, accréditant sa fiction en la mêlant à des réalités, il leur donna une histoire véridique et légendaire à la fois, fit d’eux une « famille plus ancienne que les Capétiens » (III, page 820), qui prétendait descendre de Geneviève de Brabant, thème qui revint à plusieurs reprises. « Sous Louis XIV, quasi royaux, [ils] faisaient plus grande figure qu’aujourd’hui. [...] Ne les avait-on pas vus alors s’allier à la famille

de fresques et le confort intérieur amélioré par l’organisation de bassins, réceptacles des eaux de pluie, et par des sortes de salles de bains avec eau courante et évacuation des eaux. Le Minoen récent, 1565-1400 av. J.-C. Destruction et reconstruction des palais, décoration par de nouvelles fresques, des sculptures, des statuettes. Les objets usuels s’affinent (aiguières, coupes, gobelets). Les décors s’inspirent de la nature environnante, stylisant papyrus, branche ou feuille d’olivier, poulpe

la cohérence, la société est moins violent, elle se stabilise, la population croit, les productions aussi. Et un mouvement de décollage économique émerge en offrant d’autres moyens et d’autres besoins. Le pouvoir royal inaugure une politique de reconstruction de la souveraineté royale. Les rois vont renforcer leur pouvoir en puisant des recettes dans le droit romain. Il réapparait les universités, où l’on l’enseigne le droit romain qui va être un instrument au service des rois. Les juristes offrent

sobre et plus mesuré. Les personnages sont d'authentiques paysans, mais le poète s'est davantage retenu de leur prêter sa voix et ses mots merveilleux. La structure se fonde sur le contraste entre ses deux parties. Le temps est celui de la lente reconstruction d'un village, de sa patiente résurrection. Pôle de répulsion dans la première partie, Aubignane devient pôle d'attraction dans la deuxième. Les signes négatifs d'agonie du village s'inversent en signes positifs. Deux phrases se font écho par contraste

devant le ‘seigneur’. Le territoire ‘français’ s’en sort de cette seconde période de barbarie appuyée sur deux pouvoirs : l’église et le roi. A travers la ‘paix de Dieu’ et la croisade, le clergé canalise l’agressivité des chevaliers. La dynastie des Capétiens s’appuie sur l’Église et permet cette petite période dorée où Louis le Saint devient un personnage de culte. À partir du XIIIème siècle, la monarchie s’affirme et s’instaure insidieusement le royaume des ‘bourgeois’ –habitants des ‘bourgs’, des villes- ;

dimension à l’étude du droit romain mais on peut se demander si finalement elle ne lui a pas joué un mauvais tour. En effet, les tenants de l’école historique n’ont que mépris pour la pratique seuls compte leur investigations historiques et leurs reconstructions théoriques. Avec les romanistes de cette école, le droit romain est devenu une spécialité de professeur vivant loin des réalités quotidiennes, ils ont creusé un fossé entre la faculté et le palais de justice, et ils ont commencé à faire du droit

persuasion ne peut réussir que si l'argumentation de A repose sur des informations soit incomplètes, soit fausses, que ce soit involontairement ou, a fortiori, délibérément. La seconde forme de persuasion implique non pas une élucidation mais une reconstruction ou, du moins, un déplacement des intérêts réels de B, grâce à l'inter­ vention d'un élément nouveau: la promesse de récompense. Le mercenaire inter­ national, par exemple, change de Chef d'Etat / employeur lorsqu'il a la certitude d'une rémunération