La Querelle Du Cid

reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles

monologue 2 Figaro= l’auteur s’exprime contre les injustices sociales et politiques 2 son époque. Il remet en cause les principes mêmes 2 la noblesse « Qu’avezvous fait pour tant 2 biens? Vous vous êtes donné la peine 2 naître, et rien 2 plus ») Cid, Corneille ( le récit nous dispense d’assister à l’assaut qu’il donne au Maures) Camille Claudel, auteur + metteur en scène= Elie Briceno a expliqué comment pour monter le spectacle, il a dû renoncer à tout ce qu’il avait imaginer en tant qu’auteur

et de le mettre en péril. Cette marginalisation, avant de rentrer dans l’analyse politique du propos de la pièce, se voit dans un premier temps dans la mise en scène et les choix de Corneille. La pièce, jouée un an avant le scandale que provoqua le Cid, rompt volontairement l’unité de lieu, pour donner à voir Médée dans le secret de son intimité, là où mûrit et se fomente son projet de vengeance. Dans ce premier choix du dramaturge, Louis Marin lit une exhibition des mécanismes à l’œuvre dans le coup

importante lui fut offerte et il devint le secrétaire de la suite de Lazare de Baïf, le père de son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occasion, Antoine de Baïf. Il a été attaché de la même manière à la suite du cardinal du Bellay-Langey et sa querelle mythique avec François Rabelais date de cette époque. Cette carrière diplomatique prometteuse fut cependant subitement interrompue, une otite chronique qu’aucun médecin ne put guérir le laissa à moitié sourd. Pierre de Ronsard décida alors de se

Ans) 1661 Mort de Mazarin / Règne personnel de Louis XIV 1662 Colbert ministre 1682 La cour de France s’installe à Versailles 1683 Mort de Colbert 1685 Révocation de l’Édit de Nantes 1697 Comédiens italiens chassés de Paris 1636 Corneille Le Cid 1637 Descartes Discours de la Méthode 1659 Molière Les Précieuses ridicules 1664 La Rochefoucauld Maximes 1665 Molière Dom Juan 1666 Molière Le Misanthrope 1667 Racine Andromaque 1669 Pascal Les Pensées (posthume) 1669 Racine Britannicus 1671 La

antique. La tragédie devient alors le Grand Genre Théâtral, celui sur lequel on va théoriser. Cependant Corneille a du mal à se maintenir dans le carcan des règles classiques, il va tout d’abord les dépasser pour y rentrer en 1640, après la Querelle du Cid, et éprouve le besoin de clarifier la démarche de son écriture. Il entre alors dans le détail de sa démarche. Elle est pour lui l’expression d’une tragédie riche mais il dépasse cependant la vision d’Aristote. Celui-ci soutenait en effet que

aventureuses, duels, blessures, meurtres ou suicides, ces tragédies désordonnées et ces tragi-comédies (ainsi nommées quand elles avaient une fin heureuse) ne correspondaient plus au nouveau goût d’une époque avide de raison et d’ordre. A la suite de la querelle du Cid, la tragédie classique est codifiée par les doctes. Le but principal de la tragédie classique était de faire naître, chez le spectateur, l’impression d’être « le témoin privilégié d’une aventure authentique et tragique ». Ces règles, ce que l’on

d'Aubignac l'aident à les imposer. Le triomphe des règles assure celui de la tragédie; la pastorale, puis la tragi-comédie s'éliminent. Rotrou a mis de la fantaisie, du lyrisme dans la folle intrigue tragi-comique; Corneille, dans la tragi-comédie du Cid, découvre la tragédie. Il lui donne sa forme, enfermant, dans une action soigneusement graduée, une étude serrée de la psychologie humaine, et posant l'intérêt dramatique dans le conflit des caractères. Il remplit ses oeuvres d histoire et de politique

La plus importante d’entre elles est celle de Scudéry, en 1635, intitulée La Mort de César. Sur certains points, la pièce de Corneille la rejoint, mais sur de nombreux plans le dramaturge parvient à dépasser l’œuvre de son adversaire dans la querelle du Cid. Il n’est pas anodin qu’autant de pièces de ce type aient pris place à l’époque de Corneille. En effet, leur thème permet de faire directement écho à des préoccupations ancrées dans son temps : Richelieu, l’évolution du pouvoir monarchique

d'enregistrer les lettres patentes instituant sa formation. Quant aux hommes de lettres, ils craignaient les verdicts de ce tribunal des langues, source pour eux de nouvelles censures (Saint Evremont). Leurs craintes se virent confirmées par la querelle du Cid, première décision qu'eut à prendre L'Académie. Elle estimait en 1638 que la pièce n'était conforme ni aux règles de bienséance ni aux règles de composition. Comme l'Académie avait reçu le monopole de la publication des dictionnaires, ceux qui