La Présidentialisation Du Régime

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Le président de la République, arbitre ou capitaine ? Selon la lecture présidentialiste ou parlementariste du régime, le président de la République assume de façon cumulée ou séparée une fonction juridique et politique : soit celle d’arbitre, soit celle d’être le premier responsable nationale ou capitaine. Gardien de la constitution, l’arbitre est ce personnage impartial qui ne se mêle pas de la conjoncture politique, selon le général de Gaulle en 1958. Sa mission s’identifie au destin de la République

diriger l'armée, - diriger les services publics… Jusqu’en 1958, le président de la république apparaît comme une institution secondaire. Sous les III et IV eme républiques, le président est relégué à un rôle de « Première magistrature morale du régime » selon l’expression de berlia. Cette mise à l’écart trouve ses origines dans la constitution de la II république du 4 novembre 1848 qui confie pour la première fois le pouvoir exécutif à un président de la république élu directement par le peuple

de la République sous la Vème République Lors d'un discours prononcé devant le Conseil d'État le 27 août 1958, Michel Debré, Premier ministre français de l'époque affirme que « Le Président de la République doit être la clef de voûte de notre régime parlementaire ». Ce dernier, particulièrement effacé sous la IIIème et IVème république deviendra le principal acteur politique du pays suite à l'adoption de la Constitution le 4 octobre 1958. Le général de Gaulle participera donc au renforcement

1946 (volonté de renouveau des électeurs) sans grand enthousiasme et après la démission du général de Gaulle qui dénonce notamment le poids excessif des partis (discours de Bayeux le 16 juin 1946) La Constitution de 1946 installe un régime d’assemblée (forme de régime parlementaire). L’Assemblée vote l’investiture du président du Conseil (vote acquis à la majorité absolue donnant la mission à un homme politique de former un nouveau gouvernement) et peut le contraindre à démissionner. Le Président

Dissertation : Les pouvoirs du Président de la République sont-ils aujourd'hui renforcés 52 ans après la naissance de la Vè République 'Si vous me permettez une image empruntée à l'architecture, je dirai qu'à ce régime parlementaire neuf, et à cette communauté qui commence à s'ébaucher, il faut une clef de voûte. Cette clef de voûte, c'est le Président de la République'. Ainsi s'était exprimé Michel Debré, devant le Conseil d'Etat le 27 aout 1958. Michel Debré fut le premier Premier Ministre de

dispositions de l’article 13 ». Cependant le Conseil d’Etat, dans cet arrêt, accorde une large place au Président de la République dans l’exercice du pouvoir réglementaire, et élargit quelque peu ses compétences, notamment du fait de la présidentialisation du régime de la Vème République. Effectivement, selon l’article 13 de la Constitution «  Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres ». On constate alors que l’arrêt Meyet accroît les pouvoirs

juridiques de l’université de Bir Zeit. La France, comme beaucoup d’autres pays, a un exécutif  à deux têtes : chef de l’Etat et chef du gouvernement.Mais ce dualisme de l’exécutif est organisé d’une façon relativement originale, dans le cadre d’un régime mi-présidentiel mi-parlementaire.J’ai pu l’observer de près, au début des années 80, alors que j’exerçais les fonctions de secrétaire général du gouvernement. Il a continué à évoluer depuis lors et connu des développements récents.Il n’est pas sans

« Notre Constitution est à la fois parlementaire et présidentielle, à la mesure de ce que nous commandent à la fois les besoins de notre équilibre et les traits de notre caractère. » Charles de Gaulle en 1961. Suite aux dérives vers un régime d'assemblée de la IVème République, la volonté du constituant de 1958, fut d'imposer de strictes dispositions constitutionnelles pour limiter la place du Parlement ; de plus, la loi constitutionnelle du 3 juin 1958, qui délègue les pouvoirs constituants

restera à la mettre en pratique de telle sorte qu’elle soit marquée, en fait par l’autorité et l’efficacité qu’elle va comporter en droit. Ce combat-là, aussi sera le mien. Car il est clair, qu’en la matière, ma conception n’est pas celle des tenants du régime qui disparaît. Ceux-là tout en affirmant que c’en est fini de la confusion d’hier, comptent bien, au fond, que le jeu d’antan rendra la prépondérance aux formations politiques et que le Chef de l’Etat, sous prétexte qu’il est un arbitre dont on voudrait