La Prudence Est Elle La Vertu Des Gouvernants

milieu social, son milieu familial, ses origines italiennes et son pays d’adoption à qui elle a voué un amour fidèle et profond. Tout cela se recoupe à Paris, la belle capitale du plus grand royaume, celui dont les princes sont parés de toutes les vertus, mais qui parfois dévie du droit chemin. Les gens qu’elle fréquente, ceux qu’elle sert et ceux qui l’aident, tous la poussent à tenter de peser dans la politique et elle ne se dérobe pas. Toutefois, le fil conducteur le plus solide et le plus éclatant

somme, parce qu’il introduit du désordre dans les conduites, la société réprime le mensonge. B)Le mensonge va à l’encontre du principe de justice d’après lequel tous les hommes sont égaux et méritent le même traitement. La justice, en tant que vertu personnelle, désigne l’obligation de respecter la dignité humaine dans la personne d’autrui et aussi le droit d’exiger des autres ce même respect. La justice cherche à garantir ou à défendre l’égalité des personnes. Si les hommes n’ont pas les mêmes

individus réunis en communauté. Ce qui conduit à la mise en place d’un Etat qui peut être dit de droit. Le Bwami semble être pour nous le modèle, en tant qu’il donne la capacité aux gouvernants d’établir l’équilibre et l’harmonie. Notons d’ailleurs que le Mwami(le roi) est choisi sur un critère de méritocratie. Les gouvernants sont choisis sur base de leur mérite, de leur degré de moralité, d’intelligence et de valeur ; et on peut sans aucun doute affirmer que le principe cardinal du Bwami est semblable

Léon Duguit estime que relève du service public « toute activité dont l’accomplissement doit être assuré, réglé et contrôlé par les gouvernants, parce que l’accomplissement de cette activité est indispensable à la réalisation et au développement de l’interdépendance sociale, et qu’elle ne peut être réalisées complètement que par l’intervention de la force gouvernante ». Puis, Christian Stoffaës réitère cette idée en affirmant que « l’idée persiste d’un service public caractérisé comme activité d’intérêt

souvent sur une vision pessimiste (réaliste ?) de l'être humain et de ses aspirations. 3. « Le Prince » Machiavel consacre 26 chapitres à la manière d’acquérir le pouvoir et de le conserver. Etranger à la méthode scolastique, il préfère les vertus de l’exemple qui foisonne, d’ailleurs, dans cette œuvre. « Il Principe », dédiée à Laurent II de Médicis, est une tentative de réhabilitation dans le monde politique florentin. Mais cela sera insuffisant : même s’il est désormais autorisé à réintégrer

également pour conserver le pouvoir. Pour Machiavel, tous les moyens sont efficaces quand ils sont nécessaires. Toutefois, le prince doit toujours paraître vertueux en public. Ainsi, pendant qu’il n’est pas nécessaire pour le prince d’avoir toutes les vertus, il est très nécessaire pour lui de sembler les avoir. D’où la maxime machiavélienne, « gouverner, c’est dissimuler ». A un ami qui nous posa la question de savoir pourquoi ceux qui travaillent sur la politique traitent toujours de la morale

La logique de l’Empire romain était la conquête soit la destruction des autres peuples. - La pensée chrétienne qui constitue une révolution morale qui est considérable et par conséquent une révolution politique. La nature des relations entre gouvernants et gouvernés va se trouver bouleversé. Enfin, au Moyen Age, va se dérouler un processus de maturation politique qui va permettre l’émergence de nouveaux courants de pensée politique. Chap. I : La pensée politique grecque Elle est d’autant

dans la nation même, soit d'une nation à une autre, d'où les plus grands maux, qui sont ceux de la guerre, résultent à la fin. Au lieu que des pouvoirs faibles, toujours menacés, et qui ne peuvent cacher leur jeu, vivent au jour le jour selon la prudence ; dont le citoyen se trouve très bien ; car son affaire à lui est de vivre dans la sécurité quant aux biens et quant aux personnes ; et, de la grande politique, il n'a jamais récolté que des coups et la note à payer. Ces idées sont vulgaires

fonction spécialisée identifie un secteur de la société en plein remaniement confié à un juge unique : la protection de l’enfance (le juge des enfants), les recompositions de la famille (le juge aux affaires familiales), le contrôle politique des gouvernants (le juge d’instruction), la gestion des conflits de la cité (juges d’instance, nouveaux juges de proximité créés en 2003). L’attente de protection est  forte dans une société individualiste en quête d’une régulation des droits subjectifs. Au chevet

approche - Conçoit sa théorie comme le processus social idéal - Conçoit la justice en termes d'exigences d'équité. - Il considère l'homme comme un être se réalisant personnellement tout en pendant à l'intérêt collectif. - La justice étant une vertu des institutions, il va chercher à concilier le plus haut niveau de liberté avec la réalisation d'une égalité effective des chances. Son modèle Les individus libres et solitaires sont chargés de définir les règles d'une société à construire sans