La Procréation Assistée Kant

débat ouvert par les découvertes scientifiques, les avancements de la biologie et de la génétique. A l’époque actuelle, tout de notre corps peut être « recyclé » cela va de la possibilité de transplanter des organes à l’utilisation d’ovule pour une procréation artificielle jusqu’à l’utilisation de productions provenant du corps humain lui-même tel que les cheveux, le sang ou l'ovule. De nouveaux privilèges qui donnent un pouvoir impressionnant mais néanmoins effrayant à l’homme : L’évolution sur son propre

des sciences biologiques et médicales ainsi que ceux de l’infrastructure technique nous posent irrésistiblement maints problèmes, surtout quant à leur application à l’homme (p.ex. dans les domaines de la manipulation génétique et de la procréation médicalement assistée, mais aussi sur le terrain des interventions médicales traditionnelles). Comment justifier, du point de vue éthique, leur caractère licite, leurs délimitations indispensables ou même leur inacceptabilité morale éventuelle ? I. Considérations

I : DÉSIR D’ENFANT ET  DROIT À L’ENFANT 23 CHAPITRE 1 – L’ASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION 25 A. FAUT-IL ÉLARGIR LES CONDITIONS D’ACCÈS À L’ASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION ? 25 1. L’encadrement actuel : l’assistance à la procréation comme réponse médicale à un problème médical 25 a) Les conditions médicales et sociales d’accès aux techniques d’aide à la procréation 26 b) La finalité médicale de l’AMP 27 2. Faut-il assouplir la condition relative à l’existence

techniques merveilleuses, en particulier ses techniques de communication, est en rupture radicale avec un passé même relativement récent, et bien des pédagogues actuels ne voient pas ce que Socrate, Platon ou Aristote, ou même Descartes, Rousseau ou Kant pourraient leur apporter; et, d’ailleurs, dans un monde en pleine transformation, à quelle citoyenneté préparer ceux qui seront les adultes de demain? D’où les incertitudes des éducateurs, et les vives oppositions qui traversent le monde de l’éducation

réinsertion d’où leur faible motivation à l’emploi, il peut être rationnel de bénéficier d’allocation de ressources et accepté l’étiquette d’assisté. Probabilité faible de retour à l’emploi, la personne assistée qui vouent leur temps à leurs enfants ne se considère pas comme étant des personnes assistées, indésirable, on constate dans leurs discours des tentatives de rationalisation de leur situation. -l’assistance revendiquée: la personne assisté refuse la relation qui est pourvoyeur de fond sociaux

droit naturel ont un potentiel de contestation du droit positif, qui ne saurait être négligé. Ils suffit ainsi de se référer au débat passioné engagé autour de certaines quesitons juridiques, des quesitons aussi délicates que l'avortement, la procréation assistée, la peine de mort... Cette analyse du droit naturel recèle un certan potentiel d'adaptation et de renouvellement. On observe plusieurs étapes dans la construction de cette analyse, ainsi les premiers droits de l'homme étaient ils des droits

nouvelle classe sociale, la bourgeoisie, est porteuse de valeurs individuelles qui s’accommode mal à une soumission à Dieu. 2 – Le droit dominé par une morale laïque Hobbes, Locke, Spinoza, ... (XVIIème), Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, Kant, ... (XVIIIème). Se dégage un sens général affirmant de faire confiance à la personne, et à rompre avec le religieux. 2 grandes étapes de laïcisation, ou déconfessionnalisation, du droit en France : 1789 et la Révolution française : les curés

patrimoine). §2 : Des personnes aux « droits de la personnalité » Les droits de la personnalité sont une création jurisprudentielle du XIXème siècle et surtout du XXème siècle. Ils sont, à l’instar des droits de l’Homme, issus du courant philosophique (Kant) centré sur l’individu qui conduisait déjà les théologiens du XVIème siècle à considérer la vie, l’intégrité corporelle, la tranquillité spirituelle, l’honneur et la réputation comme des biens intrinsèques de la personne. A partir de la fin du XIXème

la vie et de la santé n'a pas remis en cause ce choix du droit, ce comité a été créé en 83, et a été reconnu par la loi n°94-654 du 29 juillet 94, loi relative au don et a l'utilisation des produits du corps humain a l'assistance médicale à la procréation et au diagnostique prénatal. Ce comité voit sa mission défini par l'article L1412-1 du code de la santé publique « donner des avis sur les pb éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance, dans les domaines de

domaine du vivant. Il est légitime que les deux termes éthique médicale et bioéthique aient des champs d’application voisins ou croisés : par exemple l’approche clinique d’un donneur vivant d’organe ou d’un couple demandeur d’une assistance à la procréation. Cet ouvrage clarifie les enjeux respectifs et croisés de l’éthique médicale et de la bioéthique. Il met ainsi en perspective des notions comme le consentement, la préservation du secret, la non-discrimination, essentielles à cette éthique appliquée