La Politisation Jacques Lagroye

 Prof. Toufik Rahmouni Textes & Documents Thème : L’action collective Source : Jacques Lagroye, Sociologie politique, Dalloz, 2002 LES MOBILISATIONS Une mobilisation d'individus ou de groupes d'individus, appa­raissant unis par une revendication commune, est une forme d'action collective qui n'est pas spécifiquement politique. Comme on l'a dit, c'est la signification qui lui est attribuée (par les acteurs eux-mêmes et/ou par des interprètes autorisés) qui permet éventuellement de la qualifier

parlementaires, ii/ les positions sociales de ses élites, leur mode de recrutement par la reproduction mais aussi par l'élection ou l'occupation brutale du centre, iii/ leur compétition stratégique pour la conquête de positions; iv/ la formulation et la politisation des clivages sociaux, et enfin v/ l'interaction de l'état avec son "environnement" sociétal (elle est restée jusqu'à récemment assez indifférente à l'environnement international, ceci n'étant pas sans rapport avec la vision de l'Etat commune aux

légitimité de la classe politique. Alors que le terrain était jusque là peu investi par le droit, pas moins de quatre lois ont été votées en deux ans dans le but de moraliser le financement de la vie politique, les deux premières sous le gouvernement de Jacques Chirac (lois du Il mars 1988), les deux autres sous celui de Michel Rocard (lois du 15 janvier et du Il mai 1990). Cet activisme législatif témoigne d'une certaine inquiétude d'une classe politique soucieuse de renforcer sa crédibilité. La fonction

cabinet du Chancelier se compose en effet d'environ 600 personnes.               Cependant, si il doit y avoir un mélange des fonctionnaires et de la politique en Allemagne elle se fait peut être plus du côté des partis. On note en effet une forte politisation des fonctionnaires Allemands. Celle ci s'explique par leur mobilité due à l'alternance politique. En effet, à chaque élection, s'opère un chassé croisé entre les fonctionnaires de l'équipe fédérale sortante, qui rejoignent les Länder d'opposition

Paris, Presses de Sciences Po, 1999, p. 135. 2. Si l’on doit toujours se méfier des quantifications « brutes », on peut quand même noter que, dans les manuels parus dans les années 1990, la part prise par les politiques publiques varie entre 6 % (J. Lagroye, Sociologie politique, Paris, Dalloz/Presses de Sciences Po, 1997) et 2 % (Y. Schemeil, La science politique, Paris, Armand Colin, 1994). À titre de comparaison dans le New Handbook of Political Science (Oxford University Press, 1996) cette part est

des enjeux, des normes, et certains ont même utilisé la notion de champs politique tel que Pierre Bourdieux, il emploie la notion de champs politique comme il parle d’un champs culturel ou artistique. Définition de la politique empruntée à Jacques Lagroye « La politique c’est ce qui se rapporte au gouvernement d’une société dans son ensemble. » La politique c’est la capacité de diriger la vie en en société, capacité d’orienter les comportements de la société (directe et indirecte), capacité

COMMUNICATION POLITIQUE BIBLIOGRAPHIE ELEMENTAIRE Les manuels : _ Philippe RIUTORT, Sociologie de la communication politique, Repères. _ Jacques GERSTLE, La communication politique, Armand Colin. _ Grégory DERVILLE, Le pouvoir des médias, PU Grenoble. Les compléments de manuels : _ Erik NEVEU, Une société de communication ? _ Alain GARRIGOU, L’ivresse des sondages, La Découverte. _ Patrick LEHINGUE, Subunda (sur les sondages). LE POINT DE VUE SUR LA QUESTION Chapitre introductif L’objectif

BASTADE, Christian MOUHANNA, Archives de politiques criminelles, 2006, L’urgence comme politique pénale, le traitement en temps réel des affaires pénales. 4/ Pierre LASCOUMES, Les compromis parlementaires, combinaison de surpolitisation et de sous-politisation. 5/ Yannick BARTHES, Revue Tracées n°16, 2009, Les qualités politiques des technologies, irréversibilité et réversibilité dans la gestion des déchets nucléaires. Programme du cours : I - Le programme Durkheimien, ou l’évacuation de la décision

sur les relations sociales, les interactions à l’intérieur et à l’extérieur des institutions en ce que ces interactions sont désormais objectivées dans une série d’actions et de réactions qui ne sont plus subjectives mais objectives. Ce n’est plus Jacques Chirac qui agit mais le Président de la République, et la question de savoir si Chirac est sympathique ne se pose pas dans ses actions de Président de République. Ces rôles permettent à l’institution d’exister concrètement d’agir en ce sens que quand

orientations sociologiques et politologiques pouvant permettre de saisir les logiques de politisation du droit mais aussi les processus de juridicisation de la politique. Il s'agit d'abord de saisir comment "les normes juridiques sont un produit politique et la traduction des rapports de force entre acteurs politiques" et en quoi "la logique politique est présente dans le champ politique lui-même à travers la politisation des enjeux juridiques et la contribution que le droit apporte à l'exercice de la domination