La Politisation Jacques Lagroye

 d’importation,  d’appropriation   et   de   construction   en   ressource   politique,   c’est-­‐à-­‐dire   en   «  arme   pour   la   compétition   politique  »   [LAGROYE,   2003,   2006].   Cependant,   cette   «  politisation  »   de   la   notion   de   «  participation  »   par   les   acteurs   de   la   politique   de   transformation   urbaine,   largement   encouragée

ÉLÉMENTS POUR UNE APPROCHE INTERACTIONNISTE DE LA POLITISATION Engagement associatif et rapport au politique dans des associations locales issues de l’immigration CAMILLE HAMIDI i les travaux sur le capital social ont connu un tel retentissement dans le monde des sciences sociales et au-delà 1, alors qu’ils ont fait l’objet de critiques virulentes 2, c’est qu’ils reposent sur des représentations largement partagées de la société civile et de l’engagement associatif, en particulier. Face à la

Delphine Dulong, « Les institutions politiques », dans Antonin Cohen et al. (dir.), Nouveau manuel de science politique, Paris, La Découverte, 2009, p. 358-373. - Brigitte Gaiti et Frédéric Sawicki, « On ne subit pas son rôle. Entretien avec Jacques Lagroye », Politix, vol. 10, n° 38, 1997, p. 7-17, disponible librement sur Persee.fr Concepts à connaître - Institution politique (pour le droit, pour la science politique) 2 Séance 2 : LA CONSTITUTION 1. Qu’est-ce qu’une Constitution ? a. Pour les

associations, est un critère qui porte à débat, ce qui amène notamment Johanna Siméant, professeur de science politique, à s’interroger sur la figure de « l’humanitaire apolitique », dans le cadre d’un article issu de La Politisation de Jacques Lagroye. Pour ce dernier, il y a politisation quand des acteurs forment un accord pour « remettre en cause la différenciation des espaces d’activités ». Par conséquent, on pourrait dire que des humanitaires apolitiques sépareraient clairement la sphère de l’action

un professeur de science politique à l'institut d'études politiques de Toulouse (sa ville natale) et chercheur au Laboratoire des sciences sociales du politique.Tout d'abord il est intéressant de mentionner qu'en 1999 sa thèse fut dirigé par Jacques Lagroye. Après son service national Eymeri à notamment fait de la participation observante comme chargé d'études au Ministère de la fonction publique et au Ministère de la santé. C'est un spécialiste de l'état, des administrations publiques, et des institutions

BIBLIOGRAPHIE Les manuels incontournables : Lagroye Jacques, avec François Bastien et Sawicki Frédéric, Sociologie politique, Paris, Presses de la FNSP, Dalloz, coll. Amphi, 2002. Cohen Antonin, Lacroix Bernard, Riutord Philippe, Le nouveau manuel de science politique, La Découverte, 2009. « Des empires aux nations », Actes de la recherche en sciences sociales, 96-97, 1993. « Genèse de l’État moderne », Actes de la recherche en sciences sociales, 118, 1997. Anderson Perry, L’État absolutiste

Sciences Politiques, approches et terrains Renaud Payre Manuels : Jacques Lagroye, Dormagen et Bouchard, Braud Introduction I) D’un savoir à une discipline « C’est l’université de Berlin qui a triomphé à Sadowa. Ne faut-il pas créer l’élite qui de proche en proche donnera le ton à la nation. Refaire une tête au peuple, tout nous ramène à çà. » Nous sommes en février 1871, la France vient de subir une terrible défaite à Sedan. Le Second Empire vient de s’effondrer et que la Commune

d’être un regard distancié. Un sociologue quitte tous les autres discours, il va analyser toutes les questions politiques. C’est un champ de la science politique. Ce regard particulier est d’abord un type d’approche. D’après la définition de Jacques Lagroye : « analyser les comportements consiste à saisir et à expliquer tous les phénomènes sociaux ayant quelques influences sur les activités et les rôles politiques ». Il faut donc aller chercher dans les faits sociaux l’explication des comportements

et exogènes. En ce sens, l’hybridation politique recentre le débat autour de deux axes. D’abord, il s’agit de voir comment la modernisation politique contribue à reproduire des formes de légitimités traditionnelles. Car, comme le précise Jacques Lagroye, « la légitimité est une question qui ne peut pas être réduite à la légalité ou à la « légitimité formelle » des dirigeants et de leurs actes, mais suppose, entre autres, l’acceptation des élites et de la population [5]». Ensuite, il est important

humanitaire liée à EDF, les clubs CODEV, devenus Électricité Sans Frontières, alors même que c’est leur ancienneté militante qui les prédisposait particulièrement à s’engager en leur sein (Collovald et al., 2002). 8 L’état de la littérature dressé par Jacques Capdevielle et René Mouriaux en 1972, bien qu’il mentionne 116 ouvrages ou articles, souligne le caractère parcellaire et lacunaire des recherches sur le militantisme syndical : « pauvreté des données », « silence sur le militantisme syndical des