La Peste Révolte Rieux

hommes avec une souriante indulgence. Sous ses dehors sceptiques et malgré son pessimisme, l’écrivain est habité de l’ « ardente charité du genre humain » comme en témoignent le récit satirique de « Crainquebille » (1901) ou le conte moral «  La Révolte des Anges » (1914). Le petit conte de « Crainquebille » est très célèbre. À première vue, c’est un des épisodes anodins où le personnage se voit entraîné dans ia machine de justice et en est évrasé. CRAINQUEBILLE, marchand des quatre saisons

les motifs des terroristes qui veulent faire le bonheur du peuple (en Russie, au début du XXe siècle, le peuple crevait de faim) en le gagnant aussi contre lui. Ses personnages sont des intellectuels qui décident de prendre les armes. S’ils sont révoltés par le despotisme, s’ils font le sacrifice de leur bonheur et de leur vie, dans l'honneur et la douleur d'être des «justes», pour eux peu importent les moyens, leur idée devait triompher. Ils obéissent tous à cette loi qui autorise le terrorisme

financer ses études et subvenir aux besoins du couple. En 1935, il adhère au parti communiste, parti qu'il quittera en 1937. En 1936, alors qu'il est diplômé d'Etudes Supérieures de philosophie, il fonde le Théâtre du Travail et il écrit avec 3 amis Révolte dans les Asturies, une pièce qui sera interdite. Il joue et adapte de nombreuses pièces : Le temps du mépris d'André Malraux, Les Bas-Fonds de Gorki, Les frères Karamazov de Dostoïevski. En 1938, il devient journaliste à Alger-Républicain où il est

plus qu'un écrivain quand il cessera d'écrire" comme il le déclare ici. Par la suite, L'Homme révolté (1951) entraîne une vive polémique puis une brouille définitive avec Sartre qui lui reproche (un peu hâtivement) de confondre dans une même critique nazisme et stalinisme. Il cherche plutôt à définir une morale collective qui exalte la solidarité humaine face au mal, dans le prolongement de son roman La Peste (1947). Sa position pendant la Guerre d'Algérie rencontre également une certaine incompréhension

mettent Meursault hors de lui. QO : 1-Comment Meursault exprime-t-il sa révolte et parvient paradoxalement à trouver le bonheur au seuil de la mort ? ou en quoi la révolte de Meursault est salvatrice ? 2-Quelle évolution du personnage cet excipit révèle-t-il ? 3-Comparez cet excipit avec l’incipit ? ANNONCE PLAN Plan pour question 1 : I. La révolte de Meursault A- Les marques de la révolte - Présente dans 1ère partie dans un texte ds lequel domine

inaccessible, un capable de supporter un amour qui ne soit plus parfait. MADEMOISELLE DE MAUPIN, Théophile GAUTIER CONTEXTE : publié en 1835 en 2 volumes. Il semblerait que Gauthier se soit inspiré d’un personnage réel : une cantatrice du XVIIe siècle en révolte, contre la morale, de son temps, qui, vêtue en cavalier, manier les armes et se battaient en duel. Toutefois, Gauthier n’a gardé de ce mythe Maupin, que l’idée du déguisement et sa vie aventureuse est libre. Mademoiselle de Maupin tient une place

guerre mondiale va opposer. L'aîné, Antoine, est un brillant étudiant en médecine . Interne aux hôpitaux de Paris, dévoué aux autres et assez conservateur, il va se vouer entièrement à sa carrière . Le cadet, Jacques, lui, est un écorché vif, un révolté. Les destins opposés d’Antoine et de Jacques Thibault, les feront vivre jusqu'à leur mort dans l'incompréhension l'un de l'autre. Le cahier gris 1905. Jacques Thibault a quatorze ans. Antoine, le fils aîné , qui a dix ans de plus que son frère

classe sociale, et aussi selon le poids des tares de l’hérédité. Germinal est un roman emblématique des malheurs de la classe ouvrière : la famille Maheu vit dans l’indigence en dépit du travail au fond de la mine exercé par tous ses membres ; la révolte échouera et les actionnaires persévèreront dans l’exploitation des mineurs. Une vision du monde qui a effrayé les lecteurs lorsque le roman est paru : c’est en dire l’efficacité. S’il semble évident de parler de la multiplicité des fictions, il

le temps. Ainsi dans « La Peste », Camus profite de la description du bain du docteur Rieux et de son ami Tarrou, pour nous délivrer sa conception du bonheur. Ce bain de mer au milieu de la nuit, emporte les deux personnages vers l’infinité du monde. Ils sont en accords avec la nature et les éléments qui la composent et c’est cette harmonie qui les rend heureux. Les autres passages descriptifs du roman, sont plus durs et cruels car ils montrent les atrocités de la peste, la douleur qu’elle provoque

maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience que « Les hommes meurent et ne sont pas heureux » et veut aller jusqu'au bout de sa révolte contre cette vérité de la condition humaine qu'il entend enseigner aux autres, en tentant de se substituer au destin absurde. Par les humiliations infligées aux patriciens, les meurtres gratuits, il a réussi à provoquer une révolte contre lui-même, contre l'absurde qu'il incarne. Il n'a rien fait pour empêcher le complot d'assassinat qui se trame contre lui, parce