La Matiere Peut Elle Penser

objet d’intuition le vrai est immédiatement présent à moi-même, à mon esprit. Est vrai pour Descartes ce qui est évident, de fait l’évidence c’est la lumière de l’esprit, et donc ce qui ne se démontre pas, car on ne démontre pas la lumière, on ne peut que la constater, que l’accueillir. Cette thèse consistant à affirmer que le critère ultime du vrai est l’évident soulève une première difficulté : c’est que la vérité définit ainsi, n’est définit que relativement du sujet connaissant-, alors que

théorique l’esprit ne peut se contempler et se saisir que parce qu’il est d’emblée en relation avec des choses qui sont hors de lui : Sentir, imaginer, vouloir, penser ne sont des opérations que je peux saisir que si j’en fais l’expérience, c'est-à-dire si il y’a quelque chose que je pense j’imagine etc. Nous ne nous saisissons comme sujet que par la médiation d’un objet qui n’est pas le sujet que je suis. Quand je me pense, le moi qui est pensé n’est pas le « je » qui est en train de penser. Dans cette opération

concevaient encore comme existant hors de l'esprit et comme ayant par conséquent besoin d'un support matériel. Mais, comme on a montré qu'aucune, même parmi celles-ci, ne peut exister autrement que dans une intelligence, ou esprit qui les perçoit, il s'ensuit que nous n'avons plus aucune raison de supposer l'existence de la matière. Bien plus, il est complètement impossible qu'il y ait rien de tel, tant que ce mot est pris comme dénotant un substrat non pensant de qualités ou d'accidents, dans lequel

compte, sans la discuter, sans même savoir qu’ils la suivent et donc sans pouvoir la faire progresser. Pourtant, sans cette philosophie, ils ne pourraient même pas vivre. Et elle est très loin de s’en tenir aux faits, à ce qui est prouvé, à ce dont on peut être certains. Ils fondent leur action, leur pensée, leur vie sur bien d’autres choses que des faits établis. Ils croient être libres de toute philosophie a priori alors qu’ils suivent une philosophie qui leur semble évidente et qui provient de l’héritage

mais une chose tout de même. D’ailleurs la chosification de l’esprit est une représentation banale, antérieure à toute réflexion philosophique. Nous disons « j’ai un esprit », « j’ai une âme », comme on dit « j’ai un mouchoir dans la poche », car penser la réalité sous la forme de "chose" est une propension naturelle dans la vigilance. Nous supposons qu’il y a quelque part une "chose" appelée âme, qui est comme répandue ou qui hante une autre chose appelée « corps ». Cette représentation est assez

Sujet : Peut-on dire de l'esprit qu'il est immatériel ? L'homme se voit directement comme constitué d'un esprit et d'un corps, et ce dernier privilégie son esprit par rapport à son corps dans la façon de se voir lui-même. L'expérience quotidienne paraît confronter mon corps à une matière bien présente, si je me cogne la tête contre un mur, ne fais-je pas l'expérience d'un objet solide ? Mon corps rappelle bien son appartenance à la matière. Contrairement à l'esprit, si j'étais un pur esprit

un ensemble de causes extérieures. « Dans des conditions déterminées, la matière se comporte de façon déterminée. » La matière obéit à un déterminisme certain. En effet dans un monde matériel, tout est prévisible, et c’est ce que démontre Bergson. La matière est programmée pour faire quelque chose ou agir, il n’y a pas de libre arbitre, de choix. C’est déterminé, imposé. L'Homme est habitué, quand il parle de matière, à penser aux objets qui l'entourent, en particulier aux objets solides, présentant

Quelles connaissances nous permet-elle d’établir ? Suffit-il d’une fois ? ==>Théorie est vraie que si vérifiée à chaque fois ; sinon ce n’est qu’un cas particulier. Ainsi première fois pourrait être point de départ vers la connaissance !! ==>On peut relier à un thème général : l’expérience. ==>Appropriation qu’on se fait de qqch par l’expérience. ==>On découvre, passage. ==>Thème existentiel ? Expérience humaine ici. On part de situations concrètes de première fois. Lorsque l’on parle

Matière et esprit Introduction L’opposition entre la matière et l’esprit est une distinction classique dans l’histoire de la philosophie. C’est dans cette opposition que chacun des deux termes prend son sens, puisque l’un apparaît comme la négation de l’autre : l’esprit est immatériel, la matière est sans âme, sans pensée ou sans conscience. Pourtant, le point de vue matérialiste remet en cause cette distinction, en niant l’existence d’un esprit immatériel. 1. la distinction du corporel

cartésien, mais un moi qui est non pas une chose qui pense (le je pense), mais une chose qui dure, (le moi). Mais ce n’est pas une démarche facile, car nous sommes encombrés de représentations statiques parce que nous avons été habitués à vivre et à penser dans un monde matériel régit par des rapports d’espace, le monde que la science permet de planifier. Il faut une conversion de l’attention, vers le monde intérieur, parce que notre attention est habituée à demeurer dans le monde extérieur. C’est une