La Fonction Des Didascalies

114 Chapitre 5 Les procédés d'écriture rhétoriques Les procédés propres au genre dramatique Le mot théâtre provient d'un mot grec qui signifie ce qui est regardé. Quant au mot drame, il désigne étymologiquement une action. Ces deux termes expriment en fait toute l'essence du théâtre : une action, interprétée par des acteurs, sous le regard d'un public. Analyser le texte dramatique consiste donc à caractériser son système d'énon- ciation et à étudier les ressorts qui régissent sa forme, dont il existe

destinées à être lues avant d’être jouées comme le cite Alfred de Musset dans Un spectacle dans un fauteuil. Il n’est pas non plus toujours joués, par exemple, en classe nous l’étudions mais le jouons rarement. • De plus la présence du sous texte, des didascalies qui donnent des informations sur le nom, la classe sociale… des personnages permet au lecteur de se faire sa propre interprétation du texte. C’est ce qu’explique Diderot dans Le fils naturel. • Enfin le théâtre est avant tout un moyen d’expression

supériorité du personnage du roi. Pourtant sa mort est bel et bien inévitable ⇒ Humour noir (même le plus puissant ne peut rien face au destin). Didascalies : « Fenêtre » ⇒ Symbole d’ouverture/d’échappatoire → l’adjectif « ouverte » renvoie à une forme d’espoir. Mais on revient à la solitude du roi (Le secours extérieur n’existe pas). « Il crie » (ici la didascalie remplace la parole théâtrale). « Il boîte » ⇒ une déchéance physique. Ici, le microcosme (le roi) = macrocosme (le royaume). Plus rien ne

la même fonction que dans le théâtre classique et n'est souvent au service d'aucune action. Silences et répétition, toujours présent dans le théâtre de l'absurde, et notamment de Beckett, jouent un rôle primordial, car ils ponctuent l'ensemble de la pièce. Les silences sont de durée variable, mais c'est la fréquence de pauses relativement courtes qui est la plus remarquable: par exemple dans Fin de partie, la didascalie « Un temps » est omniprésente tout au long de la pièce. Les didascalies composent

plaisir, donc permet de mieux l’apprécier. I. Le plaisir de la lecture 1. Le texte fournit l’essentiel Le texte (répliques et certaines didascalies internes) permet de comprendre et de saisir la dynamique de la pièce (l’intrigue et ses rebondissements) et d’imaginer les personnages (leur caractère et leur physique). [Exemples personnels.] Les didascalies externes permettent de s’imaginer les décors, les mouvements et les gestes des personnages, leurs mimiques et les intonations. [Exemple personnel

des lettres vont apparaître par magie. Ces lettres représentent la didascalie : ''Scène déserte. Clair tient un objet plat dans un sac en papier ordinaire. Christopher entre au bout d'un moment. Il porte un costume, une valise, un pass de sécurité pend à son cou''. Cette didascalie nous montre l'enjeu entre l'écriture et la fiction, l'écriture et la réalité et enfin l'enjeu entre l'invention et la traduction. Après que la didascalie s'est affiché, le voile s'effondre rapidement pour nous donner une

pas assez ?". Il se joue de Clov et se sert de lui pour satisfaire ses caprices : "Prépares-moi, je vais me coucher". Il utilise ici l'impératif pour donner un ordre. De plus, ce personnage se révèle grotesque. En effet, on remarque de nombreuses didascalies disgracieuses, toujours à l'écart de Clov : "bâillements". Il met des pauses dans son dialogue et coupe la conversation avec Clov : "un temps". Cependant, malgré son côté dominateur et grotesque, on découvre un personnage tourmenté et désespéré

plaisir, donc permet de mieux l’apprécier. I. Le plaisir de la lecture 1. Le texte fournit l’essentiel Le texte (répliques et certaines didascalies internes) permet de comprendre et de saisir la dynamique de la pièce (l’intrigue et ses rebondissements) et d’imaginer les personnages (leur caractère et leur physique). [Exemples personnels.] Les didascalies externes permettent de s’imaginer les décors, les mouvements et les gestes des personnages, leurs mimiques et les intonations. [Exemple personnel

théâtre |L| |'| |o| |u| |v| |e| |r| |t| |u| |r| |e| |d| |e| |F| |i| |n| |d| |e| |p| |a| |r| |t| |i| |e| |(| |1| |9| |5| |7| |)| Cette ouverture de la pièce est particulière. I- La longue didascalie initiale Il y a une première très longue didascalie, il faut attendre de longue minute avant que le premier personnage parle. C'est l'ouverture de la pièce, or dans toute pièce il y a une scène d'exposition au tout début, qui a pour rôle de présenter l'intrigue, les personnages

Dialogue : -Qui sont l'emetteur et le récepteur ? -Preciser la classe sociale des personnages ex : maître/valet, amant/peèe/fils... -Etudier la distribution des répliques -Etudier le renversement des prises de paroles -Etudier les didascalies et le jeu gestuel Les enjeux : -Determiner les conflits ex : conflit sentimental et/ou social, politique -Quels sont les rapports de forces entre les personnages ? ex : convaincre/dissuader ( but de la scène ) -Etudier les registres