La Fantaisie Dans La Fable

effet nous y retrouvons plusieurs fantaisies et autres effets de distanciation du lecteur. L’apologue est donc un récit plaisant qui s’adresse à un large public. C’est le placere et docere (plaire et instruire) avec l’image du médicament amer (la morale) enrobé de miel délicieux (la fantaisie). On retrouve souvent un schéma narratif simple mettant en scène peu de personnages qui ont un rôle allégorique. Il apparaît sous plusieurs formes : le mythe; la fable; le conte philosophique; l’utopie ou

en quelque pages : la rapidité du tempo narratif est l'un des éléments qui donne au conte son apparence fantaisiste.  Le conte, qui met en scène des paysages merveilleux, extraordinaires n'a pas  pour seule vocation de construire un univers de fantaisie, comme on pourrait le penser naïvement : Le conte énonce des vérités importantes, grâce à des morales explicites ou implicites. Grâce au conte, l'auteur peut exprimer son jugement sur la société qui l'entoure ou faire part de ses réflexions sur la

simple Répétition introduite : Jupin -> la fable met en scène un narrateur B- Une peinture réaliste, pittoresque * Le cadre : un étang * Les animaux : grenouille, grue * Mouvement : rythme sautillant (rimes croisées, plates et embrassées) * Réalisme dans l’approche prudente du soliveau par les grenouilles  * La cruauté de la grue : évoquée par des actions précipitées C- Le registre comique * La fable instruit et divertit en même temps * Fantaisie dans les coassements interprétés comme une

La Fable «  Le curé et le mort » est inspirée d'un fait divers relaté dans deux lettres de Madame de Sévigné ; La fontaine exploite ce fait divers en étoffant son récit de circonstances qui vont lui donner une tonalité et une signification nouvelle. On peut d'ailleurs avancer l'idée qu'il se livre à une sorte de détournement de sens, puisque rien n'indique que la personnalité du curé réel corresponde à celle qui est décrite dans la Fable. La gaieté fait son apparition dès le vers 3, avec l'adverbe

plus connus du fabuliste. L’inspiration a encore une fois été apportée à La Fontaine par Esope (« Le Cousin et le Lion »). Cette œuvre est la 9ème fable du Livre II. Cette fable met en scène deux personnages, le Lion, symbole du pouvoir et de la force et le Moucheron, qui apparaît dans les fables comme un petit être fanfaron. L'intérêt de cette fable est de montrer que la force n'est pas nécessairement du côté du plus puissant. Ce recueil est adressé à Monseigneur le Dauphin dont La Fontaine est

contient une morale -> didactique. · Historique et évolutionOn attribut l’origine de l’apologue à Platon. L’apologue comme le rappelle La Fontaine est un genre noble. L’apologue a une morale donc sa narration n’est pas que fantaisie et elle a donc une fonction didactique.Il remonte à Antiquité avec Esope, Phèdre (antiquité gréco-latine) mais aussi avec Pilpay poète indien auteur de nombreuses fables inspirant La Fontaine.Le christianisme développera par la suite d’autres formes

France que ce qui plaît : c’est la grande règle, et, pour ainsi dire, la seule. » (livre I préface)s'inscrire dans une tradition : Ésope créateur des fables « Je chante les héros dont Ésope est le père » reprend "Le Loup et l'agneau"La poétique de la fable (forme, dynamisme...) "Les deux pigeons" vers court pour l'action , vers long pour les sentiments: fond et la forme s'assemble : sensation fluidité et de facilitéLes animaux: symbole d’émerveillement (tradition médiévale et chrétienne) porté symbolique:

illustrations faites par François Chauveau. Sous le voile de la fiction, de la légèreté et de la fantaisie du ton, elles transmettent un message didactique. Ainsi, dans « Les Obsèques de la Lionne » (livre 8, fable 14), le fabuliste décrit l’atmosphère hypocrite de la cour, stigmatise la dévotion de tout un chacun au Roi Lion, figure de l’autorité aveugle mais crédule qui se fait duper par un cerf habile. En quoi cette fable est-elle une vive critique des mœurs de la cour ? I- Une galerie des vanités

le livre II, « Le Lion et le moucheron » relate l’histoire d’un lion, qui un jour méprisa un moucheron ; c’est alors que ce dernier lui déclara la guerre. En quoi cette fable est-elle une satire ? Dans un premier temps, nous développerons l’idée que cette fable utilise un merveilleux allégorique, ensuite nous verrons que cette fable est le récit d’un combat, puis dans un troisième temps, nous nous pencherons sur le fait qu’il y a une double morale. Dès le quatrième vers, un combat se met en place et

la La Fontaine, avec les fables, réalise un parfait équilibre entre les exigences classiques et une éblouissante fantaisie, où la critique y est implicite. La fable Le Curé et le mort est issue du septième recueil des fables, elle en est la onzième. Notons que les fables de ce même recueil ont pour thème commun et dominant la rapacité et la chimère. Depuis l’antiquité, la fable est un moyen de satire. Ici, La Fontaine ne se prive pas de critiquer les mœurs du clergé. Il nous raconte la chute