La Fange Des Bourbiers

miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d’être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former » Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830 Emma Bovary et Charles: la médiocrité et l’insatisfaction

miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d’immoral ! Son miroir montre la fange et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former. » Stendal, Le Rouge et Le Noir - Pour Jean Paul Sartre, un livre ne fait jamais de mal

miroir est orienté et à quelle hauteur il est présenté ; il peut représenter aussi bien l’idéalisation de « l’azur du ciel » que le désenchantement de « la fange des bourbiers ». La réalité apparaît partielle, l'auteur va montrer surtout ce qui l'intéresse. En multipliant les références nauséabondes « fange (répété deux fois), bourbier (répété trois fois), croupir », Stendhal sous-entend implicitement que le romancier oriente plutôt son récit vers les laideurs du monde pour provoquer son

à la perception que se fait le lecteur de l’image reçue. Stendhal, proposait dans le Rouge et le Noir cette définition : « Le roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. » Nous comprenons ainsi que Stendhal voulait démontrer que le roman est un reflet de la réalité. Mais est-ce vraiment le cas ? Le roman réaliste doit-il nécessairement refléter la réalité ? Cette question occupe les esprits depuis

ecrivains soucieux de « faire vrai », et revendiquand une liberte totale dans le choix des sujets. 4. Stendalh ecrit : « Un roman est un miroir que l’on promene sur une grande route. Tatot il reflete vos yeux l’azur des cieux, tantot la fange des bourbiers de la route. 5. Le roman realiste ne cache donc pas les laideurs du monde. III- Les principes du realisme : Les principes du realisme sont : • Choix du sujet banale de la vie quotidienne • Soucis d’exactitude • Documentation

donner plus de force aupr�s du lecteur. Ils ont donc cherch� � att�nuer les fronti�res entre leur invention et la r�alit�. Un roman est un miroir qui se prom�ne sur une grande route. Tant�t il refl�te � vos yeux l'azur des cieux, tant�t la fange des bourbiers de la route. On peut donc se demander si la t�che du romancier, quand il cr�e des personnages, ne consiste qu'� imiter le r�el. Dans un premier temps nous montrerons que le romancier s'inspire du r�el puis dans un deuxi�me temps nous verrons

cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. » La nouvelle Mina de Vanghel correspond-elle à cette définition? « Le roman est l’histoire des hommes » soulignait Alphonse Daudet. En ce sens, le roman à travers l’art du réalisme semble être le genre le plus à même à refléter avec perfection la vie réel ou le réel de la vie. Selon Stendhal, « un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route »

Vers la 1re 7 chapitres : « Le romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur ». Zola Le roman expérimental. « Le roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route » Stendhal Le Rouge et le Noir. Le romancier restitue le réel et analyse la société : dans la Comédie humaine, Balzac entreprend la peinture de son époque, et veut "faire concurrence à l'état-civil" en créant 3 à 4 000 personnages

car il parle d'amour, de rêveries et de déceptions.Ce passage est construit sur une métaphore : Stendhal utilise la métaphore de « l'azur des cieux », pour décrire le beau dans la société, les bonnes mœurs, et il utilise la métaphore de «la fange des bourbiers» pour décrire l'hypocrisie de l’homme, tout ce qui est mauvais chez l'homme. Julien, tantôt

"Le romancier est l’historien du présent, alors que l’historien est le romancier du passé." Georges Duhamel (1884-1966) "Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route." Stendhal (1783-1842) "Aucun homme n’existe isolément, nous sommes tous engagés profondément dans la pâte humaine. L’individu, tel que l’étudie le romancier, est une fiction." François Mauriac (1885-1970)