La Culture Nous Libère T Elle De Nos Préjugés

Qu'est-ce qu'un esprit libre ?   Introduction      Ce qui immédiatement constitue un obstacle pour l'esprit libre, ce sont les préjugés, les illusions et ces obstacles sont d'autant plus difficiles à surmonter que l'esprit n'en a pas toujours conscience. Dans la vie de tous les jours, nous entassons les déconvenues, nous jugeons à la hâte et souvent nous formulons des pensées non de manière autonomes, mais nous répétons ce que nous avons entendu, ce que nous avons lu. Notre pensée est

publiciste, « penser par soi-même! », la belle affaire, est-ce si difficile. Je sais bien ce que je penses, j’ai mon avis sur tout… Le préjugé de facilité est ici mortel. Ajoutons qu’une certaine vulgarisation des lumières a pu l’entretenir (assumer sa pensée est devenu une manière de fuir le dialogue et l’examen dans l’exigence relativiste du « droit aux préjugés » : « c’est mon choix » n’est pas une raison) parce que justement on a dissocier l’exigence kantienne d’autonomie spirituelle de la nécessité

que ma pensée dépend plus que je ne le crois de celle des autres. En outre, j'ai forcément des préjugés, hérités de mon éducation. J'ai eu des parents et des maîtres. J'ai conservé de l'éducation reçue certaines habitudes de pensée et certaines idées, sans peut-être avoir conscience de leur origine. Mais, justement, cette inconscience témoigne de ce que je ne les possède pas. L'éducation et la culture jouent un rôle considérable sur la constitution d'une personne. "L'homme est ce que l'éducation

XVIIIe siècle s’est proclamé siècle des Lumières. La lumière est la métaphore de l’esprit qui comprend et voit clairement ce qui était obscur. Les lumières ce sont toutes les connaissances par lesquelles nous sortons de l’ombre de l’ignorance, des préjugés et des superstitions et par lesquelles nous nous libérons de l’obscurantisme c’est à dire de toutes ces croyances irrationnelles qui nous rendent déraisonnables. Le mot allemand Aufklärung qui traduit les Lumières contient une idée supplémentaire :

méthode pour réfléchir par soi-même. Pour rompre avec le temps de la tradition, il faut être capable de penser par soi même. On se tourne vers soi-même comme l’individu vers la raison. Dans le discours de la « Méthode » (1637), il entreprend de libérer la réflexion philosophique de toute autorité, par la pratique, en définitive de la méditation personnelle. Il va proposer un rationalisme fondé sur la certitude que tout esprit bien conduit peut parvenir à la connaissance de la vérité. Pour cela,

ROMANTISME Epoque XVIe siècle 1550-1570 1580-1660 1660-1690 1715-1789 1800-1850 Principes Nouvelle image de l’Homme, libre et épanoui. ≠ terreurs du M-Â. Retour à l’Antiquité + savoir et intelligence. Veulent retrouver l’inspiration de la culture antique. Humanistes. Rejettent la litt. médiévale + envie de développer la langue française. Guerres de religions : →défendent exubérance des formes. Incertitude devenir de l’homme. Fantaisie de l’artiste. ≠ exubérance du Baroque. Créer des modèles

littérature parce qu’elles sont inconciliables et risqueraient de dénaturer la physionomie de la culture nationale. Derrière la polémique, il y a de véritables préoccupations patriotiques. Les romantiques affirment le caractère national de la littérature en la recherchant dans la tradition chrétienne et populaire, tandis que les classicistes l’identifient à la tradition classique, dont la culture italienne est considérée comme une continuation directe. Les romantiques publient nombreux essais

par ethnocentrisme, ont tendance à réduire à lui la valeur d'une culture. Ce « préjugé technique» reconduit efficacement l'idée, héritée du colonialisme, d'une supériorité des sociétés occidentales. Bref, mesure-t-on la valeur d'une civilisation à son développement technique ? * I) C'est la technique qui fait la supériorité d'une civilisation sur une autre. a) La civilisation se résume à la technique. b) La technique libère l'homme de ses servitudes. c) L'homme comme homo faber.

Cependant, cette assurance que j'éprouve de posséder ma pensée n'est-elle pas trompeuse? Quand je reprends sans réfléchir les paroles d'autrui, ou lorsque je répète un lieu commun, puis-je dire que ma pensée est mienne? Or, j'ai nécessairement des préjugés. Tout homme a d'abord été enfant et a eu des tuteurs, dont il a reçu une éducation qui va l'influencer, peut-être à son insu. Si ma pensée dépend tellement de ce que les autres en ont fait, peut-on dire encore qu'elle est mienne? Mais si même ma

un enfermement dans le " toujours plus ", La teneur élitiste de cet art qui se voudrait démocratique, La dimension collective de la danse qui peine à s'exprimer dans les revendications individualistes des publics, danseurs et chorégraphes. LIBERER LE CORPS ET LES FORMES, S’ENFERMER DANS LA REBELION « Les questions ne s'arrêtent jamais, pas plus que la recherche. Il y a là quelque chose d'infini. Si je regarde notre travail, j'ai l'impression d'avoir à peine commencé." Pina Baush La danse