La Croyance Religieuse Est Elle Raisonnable

Toute croyance est-elle contraire à la raison ?I. Toute croyance est contraire à la raison : elle fait obstacle et inhibe notre capacité de distinguer le vrai du faux, le bien du malA. Par nature toute croyance sans exception s’oppose à la raison L’usage théorique de la raison est la capacité de distinguer le vrai du faux ce qui engendre la connaissance , ou à défaut une réflexion. Dans la connaissance, nous allons chercher à obtenir

car la liberté fondamentale de religion est pleinement respectée. Il est capital de comprendre qu’il y a une différence marquée entre les croyances et les pratiques. « Si le respect dû aux croyances est absolu, celui dû aux pratiques ne l’est pas et l’on peut valablement encadrer l’expression des pratiques religieuses si cet encadrement se justifie comme raisonnable dans son contexte et compte tenu du respect des droits d’autrui ». Le contexte ici présent est l’État ainsi que ses représentants, qui

ce qu'il est possible cependant de définir la religion en tant que telle ? Pouvons nous caractériser la nature de la religion ? Ne peut-on pas dire notamment qu'elles ont toutes un point commun dans la mesure où elles reposent sur un sentiment (la croyance ou parfois la foi) et non pas sur la raison ? Mais, si tel est le cas, n'y a t'il pas cependant un moyen de concilier ou du moins de faire dialoguer la foi et la raison ? I. Nature de la religion A. La religion comme administration du sacré

que l’homme se définit comme un animal raisonnable, mais est-ce que cette définition est compatible avec celle qui nous occupe : l’homme comme animal religieux ? Cela ne signifie évidemment pas que le Dieu des chrétiens (ou des juifs, ou des musulmans) constituerait un « progrès » par rapport aux esprits antérieurs : plus modestement, on peut seulement admettre qu'il comble des attentes ou des désirs plus complexes que ceux auxquels répondent les croyances animistes.Si l'on croyait pouvoir admettre

Leçon 70. Croyance et vérité S’il est un lieu commun répandu aujourd’hui, c’est que nous serions débarrassés des croyances. L’athéisme indifférent de l’homme postmoderne regarde la croyance comme un phénomène étrange qu’il tolère comme une curiosité culturelle. On fait le parallèle avec les idéologies en pensant que se débarrassant des idéologies politiques, nous avons perdu toutes nos croyances. Les nostalgiques du positivisme, ceux qui professent une attitude scientiste, diront

sorte de représentation de forme religieuse mais bien pour rendre officiel, par écrit, la laïcité de l’état et de ses institutions au même titre que l’égalité des sexes et la primauté de la langue française. Le principe de laïcité de l’état se rapporte principalement à l’assurance d’un gouvernement à être impartial à l’égard de toutes les personnes et religions. Cela vise aussi à l’indépendance et la tolérance de l’état par rapport à la diverse croyance religieuses. Cette charte est surtout porté

empêchant un individu d’adopter un comportement ouvertement irrationnel, ne peut-on pas dire que nous le forçons à obéir à la (sa) raison ? En ce sens, empêcher un individu de jouer à la roulette russe, ce serait le contraindre à agir de façon raisonnable et donc « le forcer à être libre ». Le recours à la contrainte ne serait donc pas une négation de sa liberté : on obligerait au contraire l’individu à suivre ce que lui dit sa raison. Réponse à l’objection : Pourtant, cette objection reste dangereuse

la totale liberté en matière philosophique et religieuse, fixe les règles de l’exercice de cette liberté et établit une frontière entre des espaces distincts: L’espace privé, dans lequel, sous réserve du respect de la loi générale, le citoyen exerce son droit à toutes les libertés qui lui sont garanties. L’espace public, périmètre dans lequel l'Etat exerce son action, où il est astreint à l'absolue neutralité vis-à-vis des convictions religieuses. Le principe de laïcité concerne donc l’espace

Exigences de la société et de la religion sont complémentaires Par son étymologie, le terme de religion suggère immédiatement ce qui peut le rapprocher du lien social : la religion est " ce qui relie ", le " lien " unissant des hommes dans une même croyance. Dans la mesure où toute société suppose l'existence de relations suivies entre ses membres, il apparaît que les exigences de la société et de la religion peuvent se renforcer l'une l'autre. Ainsi, dans les sociétés dites traditionnelles, une religion

* oi : Du latin fides, « confiance », « croyance ». a) Adhésion ferme de l'esprit à une vérité révélée, ou à un ordre de choses dépassant le simple domaine de l'expérience (exemple : la foi religieuse). b) En morale, fidélité à un engagement. c) Mauvaise foi : chez Sartre, mensonge que l'homme se fait à lui-même, pour ne pas voir une vérité déplaisante. * raison : Du latin ratio, « calcul », « faculté de calculer, de raisonner » (en grec logos). * Au sens subjectif : mode de penser propre à l'homme