La Croyance Religieuse Suppose T Elle Un Renoncement à La Raison

Hartmann, PUF, « Quadrige », 1995. Les paginations font aussi référence à cette édition (Jean-Luc Derrien). Chapitre I : La culture Les deux tâches de la culture : 1) domination de la nature : le travail 2) régulation des relations humaines ce qui suppose d’imposer aux individus une contrainte (contrainte au renoncement pulsionnel). « Toute culture doit nécessairement s’édifier sur la contrainte et le renoncement pulsionnel. » (p.7) donc renversement: l’essentiel, la tâche première

Hartmann, PUF, « Quadrige », 1995. Les paginations font aussi référence à cette édition (Jean-Luc Derrien). Chapitre I : La culture Les deux tâches de la culture : 1) domination de la nature : le travail 2) régulation des relations humaines  ce qui suppose d’imposer aux individus une contrainte (contrainte au renoncement pulsionnel). « Toute culture doit nécessairement s’édifier sur la contrainte et le renoncement pulsionnel. » (p.7)  donc renversement: l’essentiel, la tâche première

est-ce renoncer à l’usage de la raison ? Introduction Lorsque Pascal écrit que « le cœur a ses raisons que la raison ignore », ne veut-il pas signifier que la raison est limitée, inopérante en ce qui concerne les « vérités du cœur », objets de croyance et non de savoir ? Dès lors, croire, est-ce renoncer à l’usage de la raison ? La raison, faculté critique et justificatrice, semble contraire à la croyance qui suppose une adhésion directe, dénuée de remise en cause. La croyance s’oppose-t-elle

La religion I. La croyance !"L'interrogation métaphysique • La croyance est définie comme une adhésion mal assurée à une opinion peu fondée. La religion suppose une attitude de révérence craintive devant les mystères de l'existence. • La religion est liée à la conscience humaine qui s'interroge sur son origine. Elle est un système de croyances qui fournissent une explication de l'ordre du monde. • La religion établit un lien entre l'homme et l'ordre cosmique du monde, en vertu d'une aspiration

Chapitre I La civilisation offre deux directions : elle permet la satisfaction des besoins de l’homme et assure leur coexistence. Elle demande donc à l’homme de privilégier les intérêts collectifs sur les intérêts particuliers. Toute civilisation suppose une forme de contrainte et un renoncement à certaines pulsions, entrainant une frustration. Chapitre II La civilisation doit lutter contre les désirs pulsionnels de l’homme : l’inceste, le cannibalisme, l’envie de meurtre. La contrainte est progressivement

qui éveille le besoin d'être aimé et protégé. L'homme angoissé se cramponne à un père tout-puissant. En somme, Dieu n'est qu'une illusion dérivée de désirs humains et infantiles. De même que Marx voyait dans la misère la source des religions et de l'idée de Dieu, de même Freud aperçoit dans la faiblesse psychologique l'origine de la religion. Cette illusion religieuse ne doit-elle pas être dépassée ? L'adulte peut-il rester à jamais un enfant ? «Je suis en contradiction avec vous lorsque, poursuivant

communément partagés. C’est la raison pour laquelle elle ne peut être élimée simplement par la connaissance ou par la volonté. Freud s’attaque à l’éducation religieuse. La croyance religieuse est elle une aide ou une surprotection qui nous maintient dans l’enfance ? La thèse de Freud consiste à dire que l’éducation religieuse maintient l’homme dans un état infantile qui l’empêche d’avancer et d’affronter le monde. Ainsi, devenir homme suppose le renoncement à l’illusion religieuse. Pour prouver sa thèse

la religion, nous quittons le domaine profane, celui des travaux et des jours pour le domaine sacré cad pour se mettre en rapport à une transcendance. Celle-ci est déjà présente ds l’art, mais non de la même façon, dans la mesure où nous avons ici affaire à Dieu. Le fondement de la religion ne peut pad être démontré, prouvé objectivement, mais réside dans des croyances. ( difficulté des rapports entre la religion et la philo , problèmes des fondements de l’autorité . Elément de la culture la religion

Définitions croyance : Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"). démission : Abandon, résignation. raison : Du latin ratio, « calcul », « faculté de calculer, de raisonner » (en grec

productive, et non comme un manque. D’autre part, il est vrai, que, tant dans sa vie que dans son oeuvre, Spinoza n’entretint pas avec les religion établies des rapports que l’on pourrait qualifier de paisibles. En effet, d’une part les autorités religieuses de sa communauté d’origine l’excommunièrent de la synagogue (il est d’ailleurs permis de penser que Spinoza se fit excommunié et qu’il força un peu la main des rabbins), d’autre part le contenu d’un ouvrage comme le Traité Théologico-politique