La Bruyère Et La Religion

: Genres et formes de l'argumentation : XVII et XVIIIe siècles Questions : 1)Qu'est-ce qui différencie le texte de J.Cartier des textes de La Bruyère, Voltaire et Montesquieu ? Les quatres textes présentés ici sont tous des descriptions de la socièté vus d'un oeil étranger : En effet, Jacques Cartier découvre l'Amérique du Nord, Jean de La Bruyère Versailles, Rica et Usbek l'Europe et L'Ingénu la cour de Versailles aussi. Pourtant, un de ces textes se détache du lot : Celui de Jacques Cartier

On a souvent voulu faire de La Bruyère une sorte de réformateur, de démocrate, un « précurseur de la Révolution française ». Les passages abondent dans son livre où l’on voit qu’il partage, au contraire, et qu’il accepte toutes les idées essentielles de son temps, en politique comme en religion. Il critique les abus, mais il respecte les institutions. Son principe était de montrer aux gens leurs défauts afin qu'ils puissent se corriger. Il reconnaît même que certains maux sont inévitables. Il avait

Jean de La Bruyère, né à Paris le 16 août 1645 et mort à Versailles le 10 mai 1696, est un moraliste français. La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Cet ouvrage, constitué d’un ensemble de brèves pièces littéraires, compose une chronique essentielle de l’esprit du xviie siècle. La Bruyère fut l’un des derniers écrivains à mettre en avant le « style » littéraire, en développant un phrasé rythmé dans lequel les effets de rupture sont prépondérants

devoir Corpus : La Bruyère, Les Caractères, « la pauvreté » (voir ci-dessous) Voltaire, Candide, « la guerre » Voltaire, Candide, « l’autodafé » Montesquieu, Les lettres persanes, «  Paris, le roi de France, le pape » Montesquieu, De l’esprit des lois, «  De l’esclavage des nègres » Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité, « la propriété » Beccaria, dei delitti e delle pene, extrait Lithographie Voltaire et l’affaire Calas (voir ci-dessous) La Bruyère, Les Caractères Le luxe

LA BRUYERE, auteur des Caractères édités entre 1688 et 1696 écrit dans sa Préface la très connue citation : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté ; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ; il est juste que, l'ayant achevé avec toute l'attention pour la vérité dont je suis capable, et qu'il en mérite de moi, je lui en fasse la restitution ». Se donnant comme projet de rester le plus fidèle possible à cette vérité qu'il peint « d'après nature » il dresse un véritable parcours social de son

Roland, "La Bruyère", in Essais critiques, Paris, Seuil, 1964, p. 221-237 Brody, Jules, Du style à la pensée: trois études sur les "Caractères" de La Bruyère,Lexington, French Forum, 1980 Gray, Floyd, La Bruyère: amateur de caractères, Paris, Nizet, 1986 Roukhomosky, Bernard, L'Esthétique de La Bruyère, Paris, SEDES, 1997 Soler, Patrice, Jean de la Bruyère: "Les Caractères", Paris, PUF, 1994 van Delft, Louis, La Bruyère, ou Du spectateur, Paris, PFSCL, 1996 van Delft, Louis, La Bruyère moraliste:

provincial). Ces 18 lettres seront publiées en 1656 et 1657 1658 : l'Apologie de la religion chrétienne 1661 : Ecrit sur la signature du formulaire 1665 : Traité du triangle arithmétique (posthume) 1669 : Les Pensées : Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets, qui ont été trouvées après sa mort parmi ses papiers (posthume) Jean de la Bruyère Après des études de droit, La Bruyère s'inscrit au barreau mais plaide très peu. Pour s'assurer une rente, il s'achète

nécessité de la guerre défensive. Enfin, l’utopie de L’Abbaye de Thélème s’inscrit dans une société élitiste et raffiné. Sa devise : « Fait ce que voudra » montre l’importance du respect de la liberté de pensée humaniste. Montaigne : Les guerres de religion ont fait les œuvres, les certitudes sont ébranlées. C’est un autre versant de l’humanisme, en France, qui s’exprime dans les écrits de Montaigne. Pour faire partager ces pensées, créé une forme originale : « Les Essais » qui ne sont pas que de simple

et non plus le critique littéraire. Le théâtre a pour fin d’instruire, d’éduquer, de corriger les mœurs – c’est ainsi qu’il se défend contre les théologiens qui prétendent le condamner. On voit qu’ici, La Bruyère souscrit à cette défense : il est favorable au théâtre. Par ailleurs, La Bruyère condamnait tout ce qui pouvait offenser le bon goût et les mœurs : voir sacondamnation de Rabelais et de Marot (I, 43 p. 141) -          Un style de déclamateur qui arrête l’action : marque que le goût a changé

Jean de La Bruyère, moraliste du XVIIe siècle, est le fils d'un contrôleur des rentes de la ville de Paris. Il serait né en 1645. Après avoir obtenu une licence en droit, il achète une charge très modeste de trésorier général de France à Caen. Il est remarqué par la maison de Condé, qui lui propose en 1686 un poste de sous-précepteur auprès du duc de Bourbon. Il se mêle à la haute société de l'époque, qu'il peut observer tout à loisir. En 1688, il fait paraître Les caractères, qui obtient aussitôt