La Beauté Dans Le Regard

pour les réunir. I - Une société d'apparences (le jeu des regards) a) le champ lexical de la vue On a un champ lexical de la vue très important : par exemple, le verbe voir est employé six fois. On remarque que cette société est fondée sur le regard car c'est une société de cour : la beauté et la richesse sont les deux choses primordiales. C'est l'apparence qui révèle les privilèges. Les valeurs sont celles du physique : · la beauté pour les femmes, car lors des bals, les femmes de haut rang

Clèves, une très belle jeune fille récemment mariée.  PASSAGE A ETUDIER :  Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer, pour trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Louvre. Lorsqu'elle arriva, l'on admira sa beauté et sa parure ; le bal commença et, comme elle dansait avec M. de Guise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de quelqu'un qui entrait et à qui on faisait place. Mme de Clèves acheva de danser, et pendant qu'elle cherchait

On note aussi la présence du roi L 11 + L 22 « le roi et les reines », L 29 « votre Majesté » + la Dauphine (marie Stuart). Il s’agit donc d’un cadre brillant (idéal précieux). Tout semble parfait ainsi qu’en témoignent les termes valorisants « beauté » « air brillant » « admiration » « étonnement » ou encore « louanges ». Le but du bal est de voir et d’être vu. Nous avons ici une mise en scène caractéristique du classicisme, tout semble parfait : ex du soin porté aux parures. B – Une

importante à ce bal. Pour cela, elle passe beaucoup de temps « chez elle à se parer » (l.1). Elle prend alors soin de son appa-rence en passant « tout le jour » (.1) afin d’être parfaite. La princesse le fait bien sûr pour la cour qui va « admirer sa beauté et sa parure » (l.3) et pour l’occasion, mais on peut penser aussi qu’elle le fait inconsciemment sans se douter de la rencontre qu’elle va faire le soir même. Ensuite, on peut s’attarder sur les conditions de la rencontre. La fête com-mence et

On note aussi la présence du roi L 11 + L 22 « le roi et les reines », L 29 « votre Majesté » + la Dauphine (marie Stuart). Il s’agit donc d’un cadre brillant (idéal précieux). Tout semble parfait ainsi qu’en témoignent les termes valorisants « beauté » « air brillant » « admiration » « étonnement » ou encore « louanges ». Le but du bal est de voir et d’être vu. Nous avons ici une mise en scène caractéristique du classicisme, tout semble parfait : ex du soin porté aux parures. B – Une

marque éternelle. La clarté de son teint n'est pas chose mortelle : Le baume est dans sa bouche et les roses dehors Sa parole et sa voix ressuscitent les morts, Et l'art n'égale point sa douceur naturelle. La blancheur de sa gorge éblouit les regards ; Amour est en ses yeux, il y trempe ses dards, Et la fait reconnaître un miracle invisible. En ce nombre infini de grâces et d'appas, Qu'en dis-tu ma raison ? crois-tu qu'il soit possible D'avoir du jugement, et ne l'adorer pas ? Portrait

le haut d'un degré, Passant tu m'avisas, et me tournant la vue, Tu m'éblouis les yeux, tant j'avais l'âme émue De me voir en sursaut de tes yeux rencontré. Ton regard dans le coeur, dans le sang m'est entré Comme un éclat de foudre alors qu'il fend la nue : J'eus de froid et de chaud la fièvre continue, D'un si poignant regard mortellement outré. Et si ta belle main passant ne m'eût fait signe, Main blanche, qui se vante être fille d'un Cygne, Je fusse mort, Hélène, aux rayons de tes

« L’invitation au voyage », de Baudelaire Réseau de sens Procédés thématiques ou procédés d’écriture Preuves textuelles Interprétation Champs lexicaux Beauté « Décoreraient notre chambre » (v. 17), « rares fleurs » (v. 18), « d’hyacinthe et d’or » (v. 38), « splendeur orientale » (v. 23) Impression se dégageant du décor : Beauté et bien-être liés à l’exotisme Lieu représentant un ailleurs inconnu et imaginé, merveilleux et ambigu (« là-bas » (v. 3 et 13), « Là » (v. 27 et 41)) Lieu

- On note aussi la présence du roi L 11 + L 22 « le roi et les reines », L 29 « votre Majesté » + la Dauphine (marie Stuart). Il s’agit donc d’un cadre brillant (idéal précieux). Tout semble parfait ainsi qu’en témoignent les termes valorisants « beauté » « air brillant » « admiration » « étonnement » ou encore « louanges ». Le but du bal est de voir et d’être vu. Nous avons ici une mise en scène caractéristique du classicisme, tout semble parfait : ex du soin porté aux parures. B – Une rencontre

exemple est celui de la qualité d'être " passant ". Le passant n'est pas une individualité. Etre passant, c'est être un individu quelconque, qui ne se distingue pas des autres. C'est être " monsieur-tout-le-monde ". L'homme qui me regarde passer ne " me " voit pas. Il ne me regarde pas comme un être " particulier ". Le rôle de ce passage est donc de montrer que le moi ne se situe pas dans la généralité indistincte. Je ne peux me définir comme passant, ni comme homme, car je suis plus que cela : je suis