L Homme Peut Il Etre Libre Sans Autrui

ce qui n’est pas tangible, le bastion de nos pensées, inaccessible à autrui. L’esprit est assimilable à la pensée, qui elle-même se rapproche de notre raison. Du fait de son immatérialité, il nous semble souvent impossible que quelqu’un puisse l’influencer ou l’atteindre. Ainsi nous nous targuons d’être des libres penseurs. Mais qu’est-ce vraiment qu’un esprit libre ? Une réponse simple pourrait être de se dire qu’un esprit libre est un esprit qui pense seulement par lui-même, et qui n’est influencé

Coefficient : 4 Corrigé proposé par Diane Garo, étudiante en littérature et en langues étrangères, pour le site www.sujetdebac.fr Corrigé Bac 2008 – Série ES – Philosophie – Métropole www.sujetdebac.fr 1er SUJET : Peut-on désirer sans souffrir ? ¤ Analyse des termes du sujet PEUT : le verbe « pouvoir » ne porte pas ici sur la légitimité mais bien sur la possibilité d’un désir n’entraînant aucune souffrance. ON : il est clairement question de l’homme ici, car l’animal ne connaît pas de désirs au

le fait de désirer nous rendrait heureux. La conception principale du bonheur confirme cette idée, si l’on entend par le désir, la réalisation d’un plaisir. En effet, le bonheur peut se définir comme l’accumulation de plaisirs, par conséquent désirer permettrait d’accéder à ce but ultime de bonheur. Cependant, on peut aussi concevoir le bonheur comme ataraxie, c’est à dire comme l’absence de troubles. Or, le désir, dans son essence même est lié à un manque ; puisque j’ai conscience de ce manque

d’autrui, à le conquérir par la violence ou par la ruse. Cet état de nature sans droit règne en cohabitation avec le désir permanent de l’homme de disposer d’une certaine sécurité, et la nécessité d’échapper à la mort. Car dès lors qu’il s’autorise à être violent il s’offre du même coup à la violence d’autrui. Une autre passion limite l’homme, selon Hobbes, c’est la peur de la mort. Il dit que sa mère a enfanté deux jumeaux : “moi-même et la peur.” Hobbes envisagerait-il l’homme comme a-sociable,

jurisprudences 2291, 2302 et 2313 où si l'effondrement d'une maison tue, respectivement, le propriétaire, le fils ou l’esclave du propriétaire, c’est le constructeur de la maison qui doit être condamné à mort dans le premier cas, le fils du constructeur dans le second et dans le dernier cas, le prix de l’esclave doit être versé au propriétaire4. On retrouve la référence à Œil pour œil, dent pour dent dans deux jurisprudences du Code d’Hammourabi, les 1965 et 2006. On lit chez Eschyle (Choéphores

Nouveaux moyens de communication occupent de plus en plus notre temps : Un français passe en moyenne trois heures par jour de son temps libre devant la télévision (chiffre à vérifier). De même, avec la révolution des nouvelles technologies, internet occupe une place croissante de nos vies. Disponible même sur les portables. On passe donc moins de temps avec autrui qu'avec son ordinateur, sa TV,... Téléphone : plus besoin d'aller voir l'autre pour lui transmettre un message... Instantané et direct

risquer sa vie peut être « reconnue » (dans sa supériorité). Plus généralement, c’est accepter la supériorité, voire l’autorité d’un autre. Maître : le sujet autonome et humain. Il faut penser sa relation à l’esclave mais aussi au disciple. Quelqu’un : il s’agit du pronom indéfini : un être humain quelconque, une personne absolument indéterminée. Reformulation : Est-il nécessaire et indispensable de poser comme autonome et humain, comme conscience « souveraine », un être humain quelconque

n’y sommes pas seuls : Autrui est là, présent avec nous. D’une manière générale, Autrui peut être défini comme étant toute personne autre que soi, l’ensemble des Hommes en dehors de soi-même. De nombreux philosophes tels que Hegel, Heidegger, Husserl, Descartes, Sartre ont traité de la question d’Autrui, plus précisément de notre rapport à Autrui. Qui est Autrui? Comment l’ego l’appréhende t’il? Quels sont nos rapports avec Autrui ? La pensée développée par ces philosophes peut-elle encore expliquer

physique). Ces dernières ne peuvent pas être transgressées, contrairement aux lois d’ordre politiques. Pour Aristote, l’homme est un « animal politique » qui s’inscrit au sein d’une société. Or la vie en communauté nécessite un certain nombre de règles afin de régir la vie des Hommes, lesquelles sont divisées en deux catégories : les droits et les devoirs. Ceux-ci s’inscrivent au sein des mœurs d’une société. D’après Rousseau, dans Le Contrat Social, un homme est citoyen quand il fait les lois et

lois.) Tandis que la liberté consiste à faire ce qu’il nous plait sans se soucier de personne. Néanmoins il existe des limites à notre liberté. L’homme ne peut faire ce qu’il lui plait. En effet, ces actes peuvent avoir pour conséquences des sanctions sévères quand elles touchent d’autres personnes. Par exemple, quand un homme roule dans sa voiture et dépasse la limite de vitesse, il pourrait causer une grave accident grave voire mortel, ainsi les conséquences seraient le retrait du permis