L Existence D Autrui Chez Sartre

OLOMO P. STANISLAS Page 2 2. JEAN-PAUL SARTRE 3 ET L’EXISTENTIALISME Pour Sartre, l’homme est le seul être pour qui l’existence précède l’essence, il est son propre créateur (artisan) et ainsi il dispose d’une liberté totale. L’homme est condamné à être libre car il surgit dans ce monde et ne se définit qu’après. La responsabilité de l’homme n’est pas construite sur un modèle dessiné d’avance et pour un but précis. C’est dans cette logique Sartre déclare dans l’existentialisme est un humanisme:

Nature et culture : la production de son existence A) Entre la nature et la culture Si on observe l’homme dans son temps et dans l’histoire, on s’aperçoit qu’il y a finalement des caractéristiques qui demeurent malgré les différences d’époque et de culture : la religion (politique), le langage, l’art, le travail (en tant que technique) qui produit l’économie (et dont découlent les échanges), la science, l’histoire en tant que certaines formes de connaissance. Ces caractéristiques

“Émile ou de l’éducation”, Rousseau nous invite à réfléchir à l’importance de notre conscience sur nos actes, ici guidée par la morale. La conscience qui vient de “cum-scientia”, accompagnée de savoir est qualifiée de trait distinctif que l’on retrouve chez tous les hommes. En effet, Jean-Jacques Rousseau utilise la formule paradoxale “instinct divin” qui permet de souligner la spécificité humaine. La conscience est constitutive de la nature humaine. Elle s’inscrit cette “nature” humaine dans une perspective

humaine se définit par un double conscience : - conscience du temps comme limite - conscience d’un dépassement possible Ainsi l’expérience du temps affecte directement l’homme dans son existence. Exister ce n’est pas simplement vivre, mais « être au monde » : se percevoir comme être temporel (projet chez Sartre), comme conscience qui dure et éprouve l’écoulement de la durée ainsi que sa destination vers la mort (exister= avoir conscience de sa mortalité) Il s’agit de savoir si l’existence doit

Vázquez Nabila TES1 Sommes-nous artistes de notre propre existence ? « On n'est pas libre lorsqu'on n'est pas maître de soi » dit Démophile, auteur grec. Cette négation à la liberté implique une condition afin de lui permettre d’être ; on est libres lorsqu’on est maître de soi. Quel est le sens de la formule « être maître de soi » ? Le mot « maître » connote force et valeurs, ainsi qu’une certaine façon de travailler. Un maître peut aussi être un artisan enseignant aux apprentis

précisions sur le contenu. Je suis libre quasi je fais ce que je veux ( def formelle) peut être déformé de manière différente Il n’y a pas à rajouter « sans nuire à autrui ». La liberté dans son principe n’a rien avoir avec le soucis moral cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas être immoral et libre. Si un homme de bloque au respect dû à autrui a l’évidence ce n‘est pas dans le soucis d’avoir une liberté maximale mais liberté morale ☀️☀️I- 1er degré de la liberté : la liberté d’action ☀️☀️

permettre de se rapprocher ou comparer avec autrui. Sachant qu’un homme a des points communs et des différences avec nous peut-il nous être totalement étranger ? C’est ce que nous allons voir en étudiant dans un premier temps, ce qui nous éloigne en montrant qu’on ne connaît jamais parfaitement l’autre et qu’être différent signifie être étranger, puis dans un second temps nous étudierons ce qui nous rapproche d’un point de vue physiologique et psychologique. Autrui c’est l’étrangeté incarnée, l’absolument

définition n'était que pur fantasme de notre esprit? Malheureusement les faites scientifiques nous prouvent que "si" n'existe pas et que ces abstractions peuvent être écartées. 2010-03-07T00:00:00HTML: 2010-03-07T00:00:00HTML: Peut-on convaincre autrui qu’une œuvre d’art est belle ? Introduction Imaginons que vous vous promeniez au Musée d’Orsay avec un camarade, et que vous soyez en extase devant une toile de Courbet, par exemple. Pris dans un élan d’enthousiasme conséquent, vous allez très certainement

cela est-il vraiment moi ? Est-ce que ce ne sont pas seulement des apparences trompeuses ? Il se peut que je porte un masque. Balzac a parlé de la "comédie humaine". Un empereur romain avait eu pour dernier mot: "comedia finita est". On trouvera chez Sartre cette idée que chacun, en société, joue un rôle qu'il prend plus ou moins au sérieux, auquel il s'identifie plus ou moins bien. Par conséquent, ma véritable personnalité, pourra-t-on penser, s'identifie avec la partie la plus intime, la plus cachée

correspondu une réflexion nouvelle sur le sujet. C’est ainsi que J.-P. Sartre rédigea, immédiatement après le génocide hitlérien, ses Réflexions sur la question juive où, après avoir mis en évidence la nature manichéiste du mythe antisémite, il s’efforce de définir le Juif à partir de la notion de situation: «Le Juif est un homme que les autres tiennent pour Juif: voilà la vérité dont il faut partir.» Mais, si l’on admet avec Sartre que l’homme est une liberté en situation, il en découle que le Juif