L'Amant

forme de « misérabilisme ». Une écriture laconique, parfois elliptique, qui utilise des procédés qui rappellent ceux du cinéma et qui décrit la surface des choses pour mieux en exprimer la profondeur, et parfois aussi la dimension cachée. Auteur de L’amant, lauréat du prix Goncourt 1984 est une œuvre d’inspiration autobiographique en même temps qu’une sorte d’hymne à l’amour charnel. Entre une famille à la dérive et un homme, un chinois, avec lequel elle entretient un rapport délibérément ambigu, elle

américain (manière de cadrer un personnage à mi-cuisses). La taille est fine, bien marquée, le sein haut, les cils sont bien dessinés. Cette femme semble profiter de l’instant, sensuellement, offrant son corps à la chaleur du soleil ou au regard de l’amant, comme un don de soi. Le trait est fin, parfois hachuré, il laisse plus d’espaces blancs, vides que de masses noires. La seule masse noire est celle de la chevelure, qui peut faire écho à la « crinière lourde » évoquée par Charles Baudelaire dans

dans le milieu du journalisme. La première femme qu'il connaît est Rachel, une prostituée qui travaille aux Folies-Bergères. Il devient ensuite l'amant d'une amie de Forestier, Madame de Marelle. Après la mort de Forestier, Georges Duroy épouse Madeleine, la femme de Forestier, et prend ainsi la place de ce dernier à "La Vie Française". Il devient alors l'amant de madame Virginie Walter, la femme du propriétaire du journal. Il finit par surprendre sa femme en flagrant delit d'adultère et divorce donc

qu'Hélène avait omit de dire c'est que cette dernière avait elle-même choisi cet objet comme cadeau. Signifiant par sa fonction le désir d'une flamme à raviver, son importance nous est soulignée par la taille peu ordinaire du briquet. Circulant du mari à l'amant, les deux personnages n'y voient qu’une vulgaire babiole dépourvue d'intérêt, incapable d'y percevoir l'ironie symbolique qui s'en émane. Un désir si grand qu'il la consume de l'intérieur, un feu de plaisir qui trahit ainsi les affirmation de Paul

décident de quitter le magasin et cassant la vitrine. La police les interpelle le lendemain. Lors de la perquisition chez Y celui-ci lorsqu’il s’aperçoit que sa femme le trompe, et décide de la frapper, puis avec un canif il veut s’en prendre à l’amant. Dans les deux situations un policier l’en empêche. Dans sa chambre on retrouve des cordes, des fausses clés, ainsi que le plan d’une bijouterie avec des annotations précises sur le rôle de Y et X dans un projet de cambriolage. Y avoue alors son

sais plus où je suis.” » Les phrases courtes et hachées témoignent de son incapacité à relier les choses et idées. Le transport amoureux fait perdre toute maîtrise à la grande bourgeoise. L’intensité des sentiments détruisent les masques sociaux. L’amante ordonne cependant à l’impératif qu’un semblant de calme soit rétabli (« “Modérez votre joie : levez-vous, Dorante.” »), car ces transports sont contraires aux mœurs d’une grande bourgeoise. La culture galante réfrène donc la spontanéité des comportements

dandy cruel et puissant. Il est l’amant de Delphine de Nucingen. Frédéric de Nucingen Prototype de l’homme d’affaire du XIXe siècle, banquier féroce, c’est une des grandes figures financières. Il est généreux avec ses maîtresses, Époux de Delphine Goriot. Anastasie de Restaud Fille aînée du père Goriot qu’elle a pratiquement renié, est la maîtresse de Maxime de Trailles dont elle paie les dettes à Gobseck. Rastignac jette son dévolu sur elle avant de devenir l’amant de sa sœur Delphine. Elle soigne

bois assombris les sources se plaignirent ; Le rossignol, caché dans son nid ténébreux, Chanta comme un poëte et comme un amoureux. Chacun se dispersa sous les profonds feuillages ; Les folles en riant entraînèrent les sages ; L'amante s'en alla dans l'ombre avec l'amant ; Et, troublés comme on l'est en songe, vaguement, Ils sentaient par degrés se mêler à leur âme, A leurs discours secrets, à leurs regards de flamme, A leur coeur, à leurs sens, à leur molle raison, Le clair de lune bleu qui

va, c’est de longtemps… » lignes 503 et 504, ou encore « Jamais il n’est venu… Il promettait dans toutes ses lettres !... » lignes 530 à 533. Ainsi madame Roland déplore la brièveté des bons moments, la cruauté des espoirs déçus, la trahison de l’amant et ces points de suspension manifestent le débordement de la douleur par delà ce qu’il est possible d’en exprimer. Quels sont en effet les sentiments qui bouleversent la pauvre femme ? Si la peur de son fils Pierre est évoquée au début de son propos

à ses fins, sans se soucier de savoir si c’est de belle façon ou non. » « celui qui n’en vaut pas la peine, c’est l’amant vulgaire, celui qui aime le corps plutôt que l’âme. En effet, cet amant-là n’a pas de constance, puisque l’objet même de son amour n’a pas de constance ». On retrouve l’idée d’Hubris ( démesure ) du sensible, Pausanias ne trouve pas de constance dans l’amant s’attachant au plaisir sensible. L’Eros qui relèvent de l’Aphrodite Céleste, Il concernent uniquement les mâles « Eros