Les fausses confidences, marivaux, acte iii scène 12 : analyse
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Les Fausses Confidences, acte 3 scène 12 , introduction
Marivaux est un dramaturge du début du XVIIIe siècle, dont les comédies s’inscrivent dans les préoccupations du siècle des Lumières.
En effet, elles dénoncent les inégalités d’une société où la naissance, et non le mérite, conditionnent l’existence des individus.
Marivaux met en scène la transgression de l’ordre …afficher plus de contenu…
Sa réponse se conclut sur une maxime à valeur universelle comme le souligne la tournure impersonnelle :“Il est permis à un amant de chercher les moyens de plaire”. La comédie s’achève donc, comme une fable, sur une morale explicite énoncée par un personnage : le mensonge est vertueux s’il cherche le dévoilement de la vérité.
Notons qu’Araminte, elle, cache ses stratagèmes amoureux à Dorante, et se montre se faisant moins honnête que lui.5/5
Ce dernier s’exclame de joie, stupéfait d’être aimé : « “Quoi ! la charmante Araminte daigne me justifier !” …afficher plus de contenu…
Les Fausses confidences, acte 3 scène 12, conclusion
Nous avons vu que les déclarations amoureuses d’Araminte et de Dorante font de cette scène 12 de l’acte III l’acmé de la pièce (= son point culminant) en mettant fin aux fausses confidences.
L’intensité des sentiments ôte les masques des personnages, et souligne l’égale sensibilité que partage les individus, indépendamment de leur appartenance sociale.
Cette scène galante s’achève sur le message de la pièce de Marivaux : paradoxalement, la dissimulation peut être le véhicule de la sincérité amoureuse, qui justifie tous les stratagèmes.
Les ruses et fausses confidences proviennent en effet des obstacles que les normes sociales opposent à