Keynésiens Et Monétaristes

sur le rôle de la monnaie dans l’économie. Les classiques et néoclassiques considèrent que la monnaie est neutre, les keynésiens affirment que la monnaie est active et qu’elle peut être utilisée pour améliorer les performances économiques, et les monétaristes pensent que la monnaie est active, mais que son utilisation est surtout nocive à l’économie. MV = PT Selon les monétaristes, la vitesse de circulation de la monnaie (V) est constante. De même pour le niveau de production (T) qui est supposé

d'ajustement structurels ne sont pas remis en cause. Ainsi, pour cette deuxième secousse économique, les années 1980 et 1982 sont les plus dures. Ensuite, une embellie économique se dessine, favorisée par l'assouplissement de la politique monétariste de Paul Volcker et la baisse du prix du pétrole. En effet, on parle de contrechoc pétrolier à partir de janvier 1986, où le prix du baril se situe aux alentours de $ 12. Questions sur un document : Du contre-choc pétrolier à la déflation.

l’emploi Cette fameuse phrase de George Pompidou intervient dans un contexte économique d’après guerre où l’on privilégie une croissance forte et le plein emploi au détriment de l’inflation. En effet durant les Trente Glorieuses, la doctrine keynésienne est prédominante, les états appliquent les politiques de relance pour stimuler les investissements et doper la croissance, augmentant ainsi le déficit budgétaire et créant également de l’inflation. Cette inflation est principalement une inflation

monétaires d'inspiration libérale, visant pour l'essentiel à  la stabilité des prix. Enjeux Le problème est de savoir quel objectif on assigne à  la politique monétaire. Il y a sur ce point deux conceptions qui s'affrontent. Pour les uns, dont les keynésiens, la politique monétaire peut être utilisée dans un objectif de régulation conjoncturelle macro-économique, c'est-à -dire qu'elle peut agir sur la production et l'emploi. Ainsi, par exemple, quand le chômage est élevé du fait d'une insuffisance de

de Y, alors c’est p qui augmentera (une augmentation de monnaie qui ne correspond pas à une augmentation des transactions économiques, génère une hausse des prix, c’est à dire dans le langage courant, de l’inflation). 3.2.3 L'école keynésienne La théorie keynésienne résulte d'une longue critique de la théorie classique par son père Keynes et ses proches, les post-cambridgiens. Deux livres fondateurs vont présenter une pensée totalement différente de la pensée classique, d'abord par Treatise on

et la France connaît la période mythique des Trente Glorieuses. Cependant, dans les années 70, les politiques keynésiennes s’avèrent inefficaces pour la reprise de l’économie après le premier choc pétrolier. En réaction à cela un renouveau libéral voit le jour avec deux économistes fondamentaux, Friedrich von HAYEK de l’école autrichienne et Milton FRIEDMAN, chef de file des monétaristes. Ainsi, les années 70 permettent à HAYEK de connaître une certaine consécration, une revanche par rapport à 1936

Enfin, je présenterai les méthodologies employées, les principales conclusions et avancées, ainsi que les prolongements effectués ou à envisager. Slide 3 : La question de la monnaie La littérature actuelle utilise souvent la théorie des Nouveaux Keynésiens. Pourtant, le rôle de la monnaie sur l’économie n’y est généralement pas approfondi. Il existe certes de nombreux articles abordant cette problématique, avec cette théorie, mais la plupart concluent que la monnaie n’a pas, ou très peu, de rôle dans

qui parviendraient à relancer cette demande effective (par des mesures de grands travaux publics, par des politiques sociales, etc.) pourraient relancer l'activité économique, diminuer le chômage et restaurer la confiance perdue. La théorie keynésienne : modélisation et mise en pratique. A. Un nouveau paradigme. Keynes propose une rupture du cadre d'analyse économique : il ne s'agit plus d'expliquer l'état d'équilibre du système économique mais les variations de ce système. Les théories néoclassiques

montant des réserves obligatoires, ce qui permet aux banques commerciales d'accorder plus de crédits, et de baisser les taux d'intérêts. La création monétaire alimente la masse monétaire, c'est à dire la quantité de monnaie en circulation. Pour les monétaristes, le mal est l'inflation, celle-ci étant partout et toujours un phénomène monétaire, comme le souligne la théorie quantitative de la monnaie, énoncé par J. Bodin, qui établit une corrélation entre la création monétaire et l'inflation sans effet

l’émergence du rôle des banques centrales - La crise de 1929 remet en cause le système libéral : la monnaie est utilisée comme un outil majeur d’ajustement, les dépenses d’après-guerre sont financées par une forte création monétaire - les politiques keynésiennes prédominent Aux Etats-Unis : politique de taux d’intérêt faible par injection de liquidité pour relancer l’économie - Aspect négatif : inflation  hyperinflation allemande - New Deal de Roosevelt en 1933 : politique de reflation et nouveau