Jugement Déterminant Kant

23 Immanuel Kant (1724-1804) Critique de la faculté de juger (1790) Première partie : Critique de la faculté de juger esthétique Première section : Analytique de la faculté de juger esthétique Livre I : ANALYTIQUE DU BEAU PREMIER MOMENT: Du jugement de goût considéré selon la qualité § 1. Le jugement de goût est esthétique Pour distinguer si quelque chose est beau ou non, nous ne rapportons pas la représentation à l’objet par l’intermédiaire de l’entendement en vue d’une connaissance

Introduction. Kant propose ici une expérience. Nous envisageons quel serait le jugement d’un homme dans deux situations. La première le met en scène comme être déterminé par des inclinations naturelles dont la plus puissante est l’amour de soi, la tendance à survivre. On voit déjà ici que le déterminisme n'est pas aussi puissant que l’homme le prétend. On ne doute pas que l'homme puisse vaincre un penchant en jouant d’un penchant plus fort. Alors est ce que l'homme n'est que le jouet de forces

LA CONSCIENCE I- La Conscience psychologique Savoir immédiat que nous avons de nous même, la conscience psychologique correspond à la conscience de soi, de son existence. Selon Kant, elle s’acquiert en grandissant « Auparavant, l’enfant ne faisait que se sentir, maintenant il se pense ». De plus, elle différencie l’Homme de l’animal « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’Homme infiniment au dessus de tous les autres êtres vivants sur Terre » (Anthropologie du point de

1. La vie d’Emmanuel Kant : une existence s’effaçant derrière son œuvre. (1) La biographie de Kant est d’abord une biographie intellectuelle, car sa vie s’efface derrière son œuvre, en raison même du peu de choses qu’il y a à en dire. Né à Königsberg en Prusse le 22 avril 1724 dans une famille d’artisans relativement pauvre, Kant demeura à de rares exceptions près dans sa ville natale durant toute son existence. Il fut éduqué par son père et surtout par sa mère dans une piété rigoureuse, bien

général, l'accord ne serait qu'accidentel. Si l’œuvre ne convainc pas d’elle-même, a-t-on quelque chance de pouvoir plaider sa cause auprès de celui qui n'y est pas sensible ? La question qui nous est posée soulève le problème de la communicabilité du jugement esthétique. Le beau renvoie-t-il à une expérience purement individuelle et singulière ? Ou bien celle-ci peut-elle être universelle, est-elle partageable par tous comme la vérité d’un théorème mathématique ? On peut approfondir la question de la

et que donc, chacun de nos actes est justifiable par un effet qui est lui-même entraîné par une cause. 2- L'affirmation « dans tout cela, on procède comme on le fait, en général dans la recherche de la série des causes déterminantes d'une série des causes déterminantes d'un effet naturel donné ». L'idée donc que l'Homme n'est non pas cause, mais qu'il est sous l'effet d'une cause – qui est la thèse scientifique – qui est la source mère d'un enchaînement causal. L'être humain n'est donc pas

réalité ou l’expression d’affects, de pensées ? (…) Existe-t-il une valeur esthétique ? »2. Mais cette définition a le défaut d’être immédiatement circulaire : l’esthétique est la discipline philosophique qui analyse les conditions de l’attitude, du jugement, ou de l’objet présumés esthétiques. Aussi peut-on être tenté d’identifier, à l’instar de Hegel 3, l’esthétique à la philosophie de l’art qui, de son côté, se demande plutôt : « qu’est-ce que l’art ? Quelle sorte d’entités sont les œuvres d’art

une conscience de soi. Le sujet Humain semble posséder une conscience. «  Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne. » Disait Kant. En effet, avant d’assurer la présence certaine d’une conscience dans le sujet humain, il a cherché à trouver au moins une certitude sur lequel l’Humanité pourrait reconstruire tous son savoir, jusqu’ici erroné par la probabilité des faits, trop incertains

fonctionnaires et des universitaires. Son père mène une carrière politique dans le parti national-libéral, et Weber côtoie dès son jeune âge des politiciens et des intellectuels tels Dilthey et Mommsen. Lecteur de Marx, Hegel, Nietzsche, mais aussi de Kant, se passionnant pour l'histoire, la philosophie, l'esthétique, la théologie, il poursuit de brillantes études de droit et d'économie: sa thèse sur les sociétés commerciales au Moyen Age (1889) et le texte de son habilitation portant sur l'histoire

fonctionnaires et des universitaires. Son père mène une carrière politique dans le parti national-libéral, et Weber côtoie dès son jeune âge des politiciens et des intellectuels tels Dilthey et Mommsen. Lecteur de Marx, Hegel, Nietzsche, mais aussi de Kant, se passionnant pour l'histoire, la philosophie, l'esthétique, la théologie, il poursuit de brillantes études de droit et d'économie: sa thèse sur les sociétés commerciales au Moyen Âge (1889) et le texte de son habilitation portant sur l'histoire