Ici Même

on pourrait admettre que je suis le mieux placé pour me connaître. La question suggère que je suis le seul capable d’analyser, d’étudier ma personnalité. C’est donc le regard et l’étude de moi sur moi qui révèle l’absolue intimité que j’ai avec moi même. Mais est-ce vraiment moi qui suis capable de me connaître ? Il y a en effet dans la connaissance une notion d’objectivité, on sort de la sphère intime pour entrer dans le rationnel : « La connaissance est la transformation du en soi au pour soi (…)

prochain comme toi-même Peut-on mettre un futur au verbe aimer ? Pourquoi ce commandement qui fait de l’amour un devoir ? L’amour du prochain ne suppose-t-il pas l’oubli de soi-même, le désintéressement ? L’amour de soi et l’amour du prochain ne sont-il pas contradictoires ? Il paraît difficile de prétendre aimer son prochain comme soi-même : il y a une distance infranchissable, radicale, entre cette étrange chose qu’est l’Autre, et moi. Il le faut pourtant : c’est Dieu lui-même qui l’ordonne (commandement

remise en question, durant laquelle il s’auto jugera afin d’évaluer ses bons et mauvais cotés et de s’améliorer. Il est évident que pour progresser et pouvoir atteindre le plus haut niveau de sagesse possible, il devra apprendre à se connaître lui même, afin de savoir qui il est. A première vue, la personne concernée paraît être la plus apte à se juger et à se connaître, grâce a sa conscience réfléchie. Pourtant, certains problèmes, comme celui de la subjectivité, nous amènent à penser qu’autrui

Peut-on se faire justice soi-même ? L’expression se faire justice soi-même correspond à une tentation forte de palier une justice déficiente ou trop laxiste. Il semble que lorsque nous subissons le mal de la part de quelqu’un d’autre, nous serions les mieux placés pour nous faire justice. Peut-on encore parler de justice lorsque nous sommes juges et partie ? Peut-être cependant y a-t-il une autre façon de se faire justice soi-même, non par l’acte qui consisterait à se venger mais par la revendication

Dissertation : peut-on se mentir à soi même ? Nous sommes capable de mentir aux autres, en effet nous sommes en mesure d’énoncer délibérément un fait contraire à la vérité ou tout simplement de la dissimuler à autrui. Le mensonge consiste alors à énoncer le contraire de notre pensée dans l’intention de tromper une personne. Ceci étant, se mentir reviendrai dans ce cas à se persuader qu’une chose qu’on considère comme fausse est vrai ou inversement. Ainsi on peut se demander si nous sommes réellement

bénéfique et positif, de s'interroger sur soi-même : d'utiliser notre capacité de réflexion et d'analyse en ce qui nous concerne pour juger nos actes. C’est ainsi qu’une première partie sera consacrée à une réponse affirmative à la problématique : Oui, il est bon de réfléchir à soi même. Nous poursuivrons ensuite, en réfutant cette même réponse. Enfin, nous synthétiserons ces deux avis avant de conclure. Thèse : [Réfléchir à soi même est sage, car cela implique une certaine

Il nous est tous arrivé un jour d'accomplir ou de dire quelque chose que l'on ne se serait jamais cru capable de dire ou de faire. Cela peut nous amener à nous demander si l'on peut toujours se connaître soi-même. N'y a-t-il pas des moments dans la vie où nous sommes surpris de nos réactions, de nos attitudes ? Sommes-nous tout le temps conscients de nos actes ? Afin de pouvoir répondre à toutes ces questions, nous consacrerons une première partie à la connaissance de soi et dans une seconde partie

Marc-Aurèle pose plusieurs problèmes sur l’homme et sa nature. Peut-il y avoir un monde sans êtres impudents ? Peut-on aider autrui à combattre son ignorance ? Et peut-on combattre sa propre impudence ? Ces questions sont celles qu’il se pose à lui-même mais auxquelles il semble répondre afin de conseiller une tierce personne, par l’utilisation de la deuxième personne du singulier tout le long du texte. Il nous montre comment il est possible de se détacher des choses extérieures qui représentent

Femmes et jeunes, même combat ! Thèse : L'égalité entre l'homme et la femme se doit d'être assurée. Les jeunes remarquent-ils ce manque de balance ? Leur famille leur sert de modèle et ce qu'ils y voient, c'est leur mère à la maison et le papa, partit travailler. Pourquoi ne travaillent-elles pas ? L'argent devient difficile a trouver. La crèche se fait alors à la maison et la punition est là : pas de salaire et carrière arrêtée. Vont-elles arrêter la maternité pour cette raison ? Cela poserait

Dans ce texte extrait des Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle (121-180) développe les thèmes du temps, de la mort et de son angoisse. Pourquoi la crainte de notre propre mort est, selon Marc-Aurèle, complètement infondée ? L’Empereur y répond par deux thèses ; la première dit que, ne possédant que l’instant, c’est l’unique chose que nous pouvons perdre en mourant. La seconde que cet instant n’est pas une perte regrettable puisque toutes les choses sont éternellement semblables et recommençantes. Cette