Iago

ø«jôFGõédG C D äɢeó˘˘î˘ dG ´É˘˘£˘ b »˘˘Ø˘ Xƒ˘˘eh ∫ɢ˘ª˘ Y ¢ù«àaCG …ójGR .᪰UÉ©dÉH á«©eÉédG »˘à˘dG ô˘«˘«˘°ùà˘dG ÖfGƒ˘L π˘µ˘d ≠˘dÉ˘Ñ˘ª˘ dGh 2009 »àæ°S ∫ÓN ¬à°ù°SDƒe É¡JõéfCG äɢ˘Ä˘ «˘ ˘¡˘ ˘dG IQɢ˘ Mƒ˘˘ H ó˘˘ °Tɢ˘ fh .2010h ᢢ∏˘ «˘ °ü뢢dG √ò˘˘g IAGô˘˘b ,ᢢ «˘ ˘Hɢ˘ ≤˘ ˘æ˘ ˘dG Ωɢµ˘M’G QGó˘°UG º˘K ø˘eh ɢ¡˘ ∏˘ «˘ ∏˘ ë˘ Jh C E √òg áYÉéfh AGOCG ióe ≈∏Y áÑ°SÉæªdG »a ¿ƒµµ°ûj øjòdG ó≤àfGh ,ájôjóªdG äÉØ∏ªdG ºjó˘≤˘J ≈˘dG äɢ«˘£˘©˘ª˘dG √ò˘g E ó˘Yh ɢª˘c ,º˘¡˘JRƒ˘ë˘H ¿ƒ˘µ˘J ó˘b »˘˘à˘ dG ø˘«˘«˘Hɢ≤˘æ˘dG

toutes les laideurs. Dans ce partage de l'humanité et de la création, c’est à lui que reviendront les passions, les vices, les crimes ; c’est lui qui sera luxurieux, rampant, gourmand, avare, perfide, brouillon, hypocrite c'est lui qui sera tour à tour Iago, Tartufe, Basile ; Polonius, Harpagon, Bartholo ; Falstaff, Scapin, Figaro. Le beau n’a qu'un type ; le laid en a mille. C’est que le beau, à parler humainement, n'est que la forme considérée dans son rapport le plus simple, dans sa symétrie la plus

exploitée au théâtre (vaudeville) : les amoureux inconstants, les femmes faciles, les amants naïfs sont des personnages traditionnels du théâtre. Ainsi, le personnage du traître de comédie est un grand classique (Saint-Ouin hérite de Tartuffe et de Iago en même temps). De même la rivalité amoureuse (maître-valet) est exploitée dans la pièce contemporaine de Beaumarchais (Le Barbier e Séville) o La fausse confession : thème également déjà exploité (voir Dom Juan confessant ses remords à son père),

laideurs. 11 Dans ce partage de l’humanité et de la création, c’est à lui que reviendront les passions, les vices, les crimes ; c’est lui qui sera luxurieux, rampant, gourmand, avare, perfide, brouillon, hypocrite c’est lui qui sera tour à tour Iago, Tartufe, Basile ; Polonius, Harpagon, Bartholo ; Falstaff, Scapin, Figaro. Le beau n’a qu’un type ; le laid en a mille. C’est que le beau, à parler humainement, n’est que la forme considérée dans son rapport le plus simple, dans sa symétrie la plus

»°SÉFôdG ∞dÉëàdG ‘ ¬«μjô°T ¥GRôdG óÑY ácô◊G ‘ ¬ÑFÉf êhôNh ,á«°SÉ«°S äÉHÉîàfG AGôLEGh ¿ÉŸÈdG πëH áÑdÉ£ª∏d …ô≤e ɪY Ió«©H â°ù«˘d äɢ«˘£˘©˘e ɢ¡˘∏˘c ,á˘≤˘Ñ˘°ùe ÚH ᪰ù≤æe ∞bGƒe øe ΩɶædG πNGO …ôéj ≥˘£˘æ˘e ò˘Ñ˘ë˘j ø˘e ÚHh ''ɢ°ü©˘dG'' ᢰSɢ«˘°S .''IQõ÷G'' IAGô≤dG ‘ ,샰VƒH ΩÉ°ù≤f’G Gòg ≈∏éàjh É¡Jó¡°T »àdG çGóMCÓd â«£YCG »àdG áØ∏àıG ¿CG iôj øe ÚH âMhGôJ »àdGh ô°üeh ¢ùfƒJ Aɪ˘°S ¥ƒ˘a ∫Gõ˘J ’ äɢLɢé˘à˘M’G á˘Hɢ뢰S'' óMCG äÉcôH ó«©°ùdG ¬«dEG ÖgP ɪc ,''ôFGõ÷G ¿EG ∫Éb øe ÚHh ,á≤«∏ØJƒH ¢ù«FôdG øe ÚHô≤ŸG ™bh

¬àÑLCÉa ,ófÓjÉJ ‘ Úª∏°ùª∏d »æfEGh ,»JÉ°SGQO ‘ ¬à«£YCG …òdG §jô°ûdG ‘ Gòg GhôJ ¿CG ºµæµÁh ¿ƒµj ¿CG óH ’ áæ°S 1400 òæe ËôµdG ¿BGô≤dG ‘ ôcP A»°T πc ¿CG øehCG k ˆG ≈∏°U »ÑædG ¿EG å«Mh ,᫪∏©dG πFÉ°SƒdÉH ¬JÉÑKEG øµÁh ,Éë«ë°U k ≈∏°U Góª ¿CG óH Óa áHÉàµdGh IAGô≤dG ™«£à°ùj øµj ⁄ º∏°Sh ¬«∏Y l ≥jôW øY Gòg ¬«dEG å©H ó≤d ,á≤«≤◊G √ò¡H AÉL ∫ƒ°SQ º∏°Sh ¬«∏Y ˆG ,ˆG ƒg ¿ƒµj ¿CG óH ’ ≥dÉÿG Gòg ,Å°T πµH º«∏Y ≥dÉN øe »Mh ∂àdO äÉbƒ∏îŸG √òg øjƒµJ ‘ IÈÿG âjCGQ GPEGh ,º«∏©dG ™æ°U øe ¬fCG ≈∏Y ∂dO OƒLƒdG Gòg ‘ º∏©dG GPEG Gòµgh

Liveretto, va rejoindre ton oncle Vitelli que j’ai fait poignarder dans les caves du Vatican ! Ascanio Petrucci, va retrouver ton cousin Pandolfo, que j’ai assassiné pour lui voler sa ville ! Oloferno Vitellozzo, ton oncle t’attend, tu sais bien, Iago d’Appiani, que j’ai empoisonné dans une fête ! Maffio Orsini, va parler de moi dans l’autre monde à ton frère de Gravina, que j’ai fait étrangler dans son sommeil ! Apostolo Gazella, j’ai fait décapiter ton père Francisco Gazella, j’ai fait égorger

généreux, peu disposé à croire à l’existence du mal chez les autres. Il n’est pas vindica­ tif, pas même violent. C’est par suite des manœuvres habiles de Iago qu’il devient jaloux, et le malheureux se refusera d’abord à croire que sa femme est infidèle, tant il a confiance en elle, 113 Le harcèlement moral comme il a confiance en Iago lui-même. Iago déclare, dans un monologue, qu’il aime faire le mal pour l’amour du mal. Plus tard, il laisse échapper l’aveu que la vertu, la noblesse, la « beauté quotidienne

toutes les laideurs. Dans ce partage de l'humanité et de la création, c’est à lui que reviendront les passions, les vices, les crimes ; c’est lui qui sera luxurieux, rampant, gourmand, avare, perfide, brouillon, hypocrite c'est lui qui sera tour à tour Iago, Tartufe, Basile ; Polonius, Harpagon, Bartholo ; Falstaff, Scapin, Figaro 27. Le beau n’a qu'un type ; le laid en a mille. C’est que le beau, à parler humainement, n'est que la forme considérée dans son rapport le plus simple, dans sa symétrie la

une question d’argent… Le soleil déclinait au bas de l’horizon, les deux tramps s’installèrent au pied d’un gros arbre, aux racines moussues et se mirent à discuter à voix basse. CHAPITRE II LE RÊVE DE MARTHE L’hacienda de San Iago est peut-être un des plus anciens monuments de toute l’Amérique ; elle remonte au temps de la domination espagnole, comme l’attestent l’immense cour carrée entourée d’un cloître à arcades et décorée à son centre d’un jet d’eau, enfin les sculptures