Horace Et Cinna

auteur officiel nommé par Richelieu, rompt avec ce statut de poète pour écrire des pièces exaltant la haute noblesse (Le Cid), rappelant que les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois (Horace), ou montrant un monarque cherchant à reprendre le pouvoir autrement que par des représailles (Cinna). En1647il est élu à l’Académie française.De1643à1651, après la mort de Richelieu, et durant la période de la Fronde, la crise que traverse la France se retrouve dans l’œuvre de Corneille : il

terminent par une pointe grivoise, obscène ou méchante). C'est aussi un poète élégiaque.Premier à écrire en « je » et à parler de ses propres amours. - Noces de Thétis et de Pélée  : épopée mythologique. Horace (65-8 ACN) : poète lyrique.Ami de Brutus, fait partie des assassins de César. - Odes  : 4 livres, inspirés de Pindare. On y trouve le célèbre « Carpe Diem » : prendre plaisir dans le seul fait de vivre, de profiter

chacune de ses oeuvres majeures, mettant l'amour face aux choix individuels que sont l'honneur dans « Le Cid », le patriotisme dans « Horace » (1640), la politique dans « Cinna ou la clémence d'Auguste » (1641) ou la religion dans « Polyeucte » (1642). « Horace » traite des conflits d'une famille divisée lors de la guerre opposant les romains et les albains ; « Cinna » de la conspiration contre César Auguste qui accordera le pardon à ceux qui voulaient le tuer au lieu de les exécuter ; et enfin « Polyeucte » 

est condamnée par l’Académie Française à la fin de l’année suivante. Après deux ans passés sans écrire auprès de sa famille, Corneille se lance dans l’écriture d’une série de tragédies ayant pour toile de fond l’histoire romaine : Horace en 1640, Cinna en 1641, Polyceute en 1642. Il revient ensuite à la comédie avec Le Menteur en 1643. Élu à l’Académie en 1647, il continue à écrire des pièces jusqu’en 1674. Il produit aussi trois discours théoriques sur le théâtre.

génie du théâtre • La « grand Corneille ». Des tragédies « régulières » (Le Cid, Horace, Polyeucte, Cinna) : pièces maîtresses du théâtre cornélien et du classicisme théâtral. Le Cid : tragi-comédie encore ; thème romanesque, unités lâches, fin heureuse. Esprit classique : atténuant violence pour bienséance, concentrant et resserrant l’action. (Horace : Obéissance scrupuleuse aux exigences nouvelles après l’âpre querelle du Cid, réflexion sur son

la réflexion. En France, c’est au XVIe siècle avec Garnier que la tragédie se développe. Mais c’est au XVIIe siècle que ce genre atteint son apogée avec Corneille et Racine, choisissant des thèmes en relation avec la notion de pouvoir comme dans Cinna et Britannicus. A cette époque c’est la monarchie absolue qui s’installe, le cérémonial de la tragédie, son caractère solennel sont donc en accord avec les images de grandeur de cette monarchie en ascension. Encore présente au siècle des Lumières

instruire) est indissociable du divertissement. Même le tragique RACINE parle en d’enseignement dans le but de la Tragédie depuis l’Antiquité : « école de la vertu » (Préface de Phèdre). Dans le Cid CORNEILLE veut enseigner une certaine morale politique. Cinna est l’exemple type de la tragédie visant à délivrer un message. Le théâtre peut ainsi divertir de différentes façons la pus connue étant le rire cependant il existe aussi dans la tragédie et de manière didactique aussi.  Nous nous demanderons à

principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. »Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : Andromaque (1667) Iphigénie (1674) Phèdre (1677) Britannicus (1669) Bérénice (1670) Mithridate (1673) Esther (1689)

d’action. Mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène, pas de rapprochements intimes, comme les baisers...), et celle de la grandeur : les personnages sont des rois et des reines. Ce genre fut d’abord codifié par Aristote et Horace, puis par des doctes du XVIIe siècle. Enfin, l’on en retrouve toutes les règles dans l'Art poétique de Boileau. D’autres auteurs, moins connus aujourd’hui, eurent une grande fortune dans ce genre, considéré comme l’un des plus nobles. Comme Thomas

Invente la césure à l’hémistiche. Le théâtre À ses débuts le théâtre n’a pas trop de succès, ce n’est qu’avec Pierre Corneille que le théâtre prend son envol. Pierre Corneille (1606-1684) «Va, je ne te hais point.» Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna (1641), Polyeucte (1642), Nicomède (1651) Il commença par écrire des poèmes, à quoi il renonça pour écrire des pièces de théâtre. Ses intrigues se composent toutes de personnages héroïques qui donnent l’attrait particulier aux pièces. Par