Horace Et Cinna

heureux se faisaient souvent, au théâtre comme dans l’épopée, au moyen d’une intervention des dieux qui détournaient les événements de leur cours naturel, et tiraient ainsi le poète d’embarras. C’est le deus ex machina, moyen commode et dangereux, dont Horace conseille sagement de ne pas abuser : Nec Deus intersit, nisi dignus vindice nodus. Un fait assez général est que la tragédie se dénoue par la mort d’un de ses héros, et la comédie par un mariage ; mais il n’en faut pas faire une règle, sous peine

choisira alors des héros exceptionnels qu il met dans des circonstances exceptionnelles pour que leurs forces puissent se déployer les personnages de Corneille sont maîtres de leurs passions par leur volonté parmi les œuvres principales ont citera Horace ,Cinna ,Polieute ... MAIS IL Y A TOUJOURS UN ATTACHEMENT AUX LIBERTES L AGITATION DES GRANDS Malgré les rigueurs du pouvoir central les grands seigneurs en qui revit l esprit de l ancienne féodalité s agitent conspirent défendent leurs privilèges

français à la Martinique et la Guadeloupe | Corneille : Médée | Calderon : La Vie est un songe | Nicolas Poussin : L’Enlèvement des Sabines | 1636 | | Corneille : Le Cid, L’Illusion comiqueGeorges de Scudéry : Didon | | | 1640 | | Corneille : Horace, Cinna | Jansen : Augustinus (posthume) | George de la Tour : Le Nouveau-né ; Le Tricheur à l’as de carreau | 1641 | | Descartes : Méditations métaphysiquesTristan l’Hermite : La Lyre du sieur Tristan | | | 1642 | Mort de Richelieu ; début de la

conversion au christianisme car Polyeucte gendre du roi Felix, de plus sa femme est aimée un d’autre et il sera prêt à la lui confier car condamné. Horace : dilemme cornélien entre honneur conféré à la cité romaine qu’il obtient par sa victoire, ses meurtres et la pitié, la grâce, la culpabilité, la compassion envers sa sœur dont il a tué l’amour. Cinna : partagé entre vœu de vengeance de sa bien-aimée envers Auguste qui a tué son père et bonté d’un maître qui lui donne Emilie en mariage. Maxime amoureux

accusations d’immoralité dans la forme d’une campagne de pamphlets. Ces attaques s’appuyaient sur la théorie classique de que le théâtre était un lieu pour la instruction morale. Les années suivantes furent années de tragédies classiques comme « Horace », « Cinna », et « Polyeucte ». La popularité de Corneille s’accroit après 1644, quand il produit tragédies comme « La Mort de Pompée », « Rodogune », « Théodore », et « Héraclius », et la comédie « Le Menteur ». Après une absence de presque huit ans,

grossièretés licencieuses sur la scène, condamnant ce genre dramatique. Pierre Corneille, après avoir donné des comédies (L'Illusion comique) & une pièce épique d'inspiration espagnole : Le Cid, fonde la tragédie classique française avec Horace & Cinna. Jean Racine porte ensuite la tragédie à sa perfection. Molière illumine, quant à lui, la scène comique de son génie & hisse la comédie à un niveau de respectabilité comparable à celui de la tragédie, genre noble par excellence.

jaloux de toute espèce de gloire, donna l'ordre à l'académie naissante d'en publier la critique, et les observations de l'académie ne servirent qu'à faire mieux apprécier le génie de Corneille. Il n'y répondit que par de nouveaux chef-d’œuvre. Les Horace et Cinna parurent en 1639. Polyeucte, représenté en 1640, fut immédiatement suivi de la Mort de Pompée et du Menteur, la première bonne comédie, comme le Cid avait été la première bonne tragédie. Après tant de chefs-d'oeuvre, auxquels il faut joindre encore

faiblesses et le refus d’une gloire égoïste mais aussi la pratique de la foi et de la vertu chrétiennes. La tragédie surtout met en scène une situation conflictuelle qui va nous mener jusqu’à une situation de crise qui se dénouera souvent dans le sang : Horace de Corneille ou Andromaque de Racine, par exemple. Les hommes sont victimes de la fatalité, comme dans la mythologie gréco-latine. Les passions et le vice sont traités sur scène pour mieux montrer aux spectateurs le désordre qu’ils entraînent. C’est

événements. Il épouse en 1640 Marie de Lampérière, avec laquelle il aura six enfants. À partir de cet événement, Corneille arrête d'écrire des comédies pour écrire de nombreuses tragédies. Il s’inspire de la Rome antique racontées pour écrire Horace en 1640, Cinna ou la Clémence d’Auguste en 1641, Polyeucte ou encore la Mort de Pompée en 1643. Il refuse toujours de respecter les règles du théâtre classique. Il rencontre alors un grand succès, encore renforcé par la comédie le Menteur en 1643 ou la tragédie

Certains de ces grands périront décapités. Cette atmosphère provoqua chez les Nobles un sursaut d'honneur, une revendication de gloire. En effet, le mythe de la gloire est présent dans le théâtre et les romans; beaucoup de personnages de CORNEILLE (Horace, Auguste...) ou de romans parlent de ''courage'', de ''cœur'', de ''générosité'' et de ''gloire''; les romans affichent ensuite des personnages surhumains: GOMBERVILLE a écrit Polexandre en 1637. Le mythe de la gloire est lié à la reconnaissance