Hiram

au 3ème degré, les vieux démons qui sommeillaient encore en moi se réveillèrent et le pire crime anéantit toutes mes espérances et instaurait le chaos. Mais, n’est-ce pas justement en ne livrant pas le Secret mal recherché que le Maître Hiram me fournit une nouvelle et toujours même clé : ce n’est pas en cherchant ailleurs qu’en moi que je trouverai la réponse. Fort de cette compréhension et avec l’assistance de mes Frères, je me relevais plus radieux que jamais mais tout restait à rebâtir

relater de façon synthétique la légende d’Hiram. Le roi David était désireux de construire un temple en l’honneur de son dieu. Pour ce faire, il contacta Hiram, un maître maçon et lui confia la tâche d’ériger un temple. Mais David ayant été emporté par la mort, c’est à Salomon, son fils, que revint la tâche d’achever ce monument avec l’aide Hiram. Hiram était le maître d’art et ses ouvriers étaient répartis en 3 classes distinctes : les apprentis, les compagnons et les maîtres, chacun possédant un mot

reproduction des actes proscrits semble difficile, si l’homme n’apprend pas une bomme morale respectant la loi. Qui par essence est la défense des faibles. Avant de connaître ABIBALA, considérons la victime directe : HIRAM. Sa mort entraînant aussi des préjudices à ceux par qui HIRAM vivant apportait des biens faits. La cérémonie de réception nous le rappelle. Les Frères demandent vengeance. A ce moment nous sommes placés devant La Vengeance. Ne dit-on pas assouvir sa vengeance. Assouvir, par définition

pourrait dire que toute la Franc-Maçonnerie n’est qu’une vaste réflexion sur la substitution d’un être, l’architecte Hiram, par son cadavre, et toutes les conséquences que cela a entraînées depuis près de 6 000 ans. Sans cette substitution originelle et fondatrice, il n’y aurait aucun Ordre initiatique. Nous nous plaisons à imaginer que le roi Salomon fit des obsèques magnifiques à Hiram et que, pour honorer son zèle et sa fermeté, il fit placer sur son tombeau la lame d’or triangulaire où était gravée

mais dans la Chambre du milieu. Symboliquement la Loge se trouve donc sur le Parvis du Temple. Le TVM n’est plus placé à l’Orient sur la Chair du Roi Salomon où il a l’habitude d’ouvrir et fermer les travaux, puisque travaux, il n’y a plus. Le Maitre Hiram n’est plus, à cet instant. (Cf rituel p.20) « La Lumière qui nous éclairait a disparu ! ».Le TVM prend donc une place à l’Hekhal, au même plan que les autres M :., car le Débir est surélevé et il faut monter les marches pour y accéder. Il domine sur

compagnons et des apprentis qui s’activent sur cet immense chantier. Tous ne sont pas natifs Israël. Certains ont été prêtés par des rois voisins alliés de SALOMON. C’est le cas d’un Maître architecte et ingénieur nommé HIRAM DE TSOR. J’ouvre une parenthèse, car le fait de citer Maître HIRAM de TSOR et non de l’appellation usuelle TYR peut vous surprendre comme je l’ai été en parcourant un extrait de l’HISTOIRE UNIVERSELLE DE L’EGLISE CATHOLIQUE de René François ROHRBACHER. En effet, on peu y lire

décrirai pas dans le détail les péripéties de la construction du temple et n’en ferai pas une description architecturale trop poussée cela nous mènerait trop loin. En bref, Salomon pour la construction de l’édifice va faire, entre autre, alliance avec Hiram, roi de Tyr. Celui-ci fournira les bois de cèdres du Liban. Il fournira également les artisans, tailleurs de pierres, charpentiers, orfèvres, tous experts dans l’exercice de leur art…. Les écritures donnent un grand nombre d’indications sur le temple

la tristesse sont totales lorsque des ouvriers du chantier me portent les trois coups fatals … Même s’ils symbolisent l’ignorance, le fanatisme et l’ambition, ce sont bien mes frères qui me portent le coup fatal, m’assassinent, assassinent Maître Hiram. Pourtant l’Architecte incarne la perfection, le maître parfait, il ne pouvait pas se tromper … Fallait-il qu’il meure pour que les ouvriers continuent la quête ? Puis arrive alors l’instant inoubliable, troublant et surprenant, du relèvement suivi

et le Compas à l’Orient, aux pieds de celui-ci. Le récipiendaire passe liUéralement de l’Equerre au compas lors de la marche du Maître en enjambant le cadavre d’Hiram dont il va prendre la place et renaître pour que se poursuivre l’œuvre. Quand Hiram vient d’être assassiné, nous sommes plongés dans les ténèbres. La faible lumière qui brille dans les ténébres est la Vérité qui ne parvient plus à s’imposer car l’ignorance, le fana7sme et l’ambi7on déréglée l’ont vaincue. Nous nous retrouvons face

dogme, un principe incontestable ? Finalement quelle pourrait être la mécanique, je pose ici vous l’avez compris, la question du cycle que nous développerons. Je vous propose de partir en visite à l’épreuve de notre hypothèse… HIRAM et le principe du bien HIRAM appelé à la construction du Temple de Salomon a organisé, ordonné le chantier en hiérarchisant les ouvriers par classe, en instaurant des règles, mots de passe et prérogatives pour chacune. Cette pyramide permet un travail harmonieux