Une mythologie de la fondation de soi
J’ouvre une parenthèse pour préciser qu’il s’agit d’une spiritualité sans Dieu, en quelque sorte, une spiritualité envisagée comme « spiritualité ontologique » dont la clé du mystère de l’être serait à trouver dans sa phénoménalité. Mais le cœur de mon hypothèse se situe davantage dans l’éventuelle émergence du Soi que je vais tenter de vous partager.
Dans son propos introductif, le docteur Georges Martin présente ce qu'il nomme, je cite la "poétique légende de la mort d'Hiram.... dans laquelle le principe du bien d'abord combattu et terrassé par l'orgueil survit et s'élance de la tombe pour se perpétuer à travers les âges, dans l'Humanité", fin de citation.
Cette citation guide ma réflexion et initie le découpage de mon propos en trois temps
- dans un premier temps, le principe du bien, ce qui fonde la relation à l'autre, la convention, le coeur, le partage avec ses frères et soeurs humains confrontés au questionnement de l’existence
- dans un second temps, ce que c'est qu'être terrassé par l’orgueil, qu'est-ce qui peut terrassé ? le passage, le séjour dans la tombe
- dans un troisième et dernier temps, s'élancer de la dite tombe, comment "rendre le bien pour le mal" ? Les lois qui régissent l'univers sont-elles si éclairées ? Accepter la finitude est-elle une réponse pour panser les plaies ou un dogme, un