Hiram

été mon correspondant au lycée. À cause de son visage et surtout de ses yeux, on disait qu’il ressemblait à une sole. Mon père l’appelait toujours Hirame (La Sole) et moi aussi, j’avais l’habitude de l’appeler ainsi. Empruntant l’annuaire téléphonique du commissariat, j’y cherchai le numéro de la maison de Hirame. Je l’y trouvai et j’appelai Hirame. Je le priai de venir au parquet de Yokohama. Il répondit d’un ton important que je crus d’un autre homme. Quoi qu’il en soit, il accepta

l’histoire d’Henoch s’étant transmise de générations en générations. Dans ce temple, sous le Saint des Saints, il fit réaliser une voûte secrète dont le pilier central de marbre blanc supportait le Saint des Saints. Seuls, Salomon, Hiram roi de Tyr et l’architecte Hiram s’y réunissaient pour partager les secrets de Chevaliers de la Royale Arche, avec serment de ne pas conférer ce degré s’ils n’étaient pas au moins trois initiés. Avec la mort de l’architecte, la trappe d’accès à la Voûte Sacrée fut

Inspecteur, et les symboles. De même, le récipiendaire est censé passer de l’équerre au compas et voit Hiram renaître en lui. Rituel ouverture travaux : TFPM : êtes-vous Maitre Secret ? 1er Insp : je m’en glorifie TFPM : Comment avez-vous été reçu MS ? 1er Insp : j’ai été reçu sous le Laurier et l’Olivier, en passant de l’équerre au compas. J’ai vu le tombeau de notre Respectable Maitre Hiram et j’ai versé des larmes sur ce tombeau avec mes frères et le plus puissant des Rois ; TFPM : Que cherchez-vous

C’est donc complètement à l’instar d’Hiram, et sans qu’il en soit pleinement conscient, que le Compagnon va alors accepter de mourir en s’offrant, lui aussi, en sacrifice, avant d’être, lui aussi, allongé dans la fosse ; c’est dans l’enceinte même où Hiram avait travaillé à l’édification du Temple, à l’endroit même où il avait accepté de se sacrifier dans l’accomplissement de son Devoir, que le Compagnon acceptera de subir le même sort et que la mort le fera alors basculer dans l’empreinte du Maître

arrière, sur les marches de l’orient, et les épées des membres de l’atelier pointées contre lui. « Le maître châtié » C’est là toute la figuration de ce qui arrive immanquablement à celui qui trahi son serment. « Le crime ne peut demeurer impuni. »Hiram doit être vengé. A ce state des dégrées, c'est-à-dire au 9 ème, qui est la fin d’un cycle, l’initié doit se revêtir de tout le contenu de cette inscription à laquelle il est mis en face lors de se réception à ce grade. « La conscience est un juge inflexible

PLANCHE LES LARMES D ARGENT Trois Fois puissant Maitre et vous toutes mes sœurs maitres secrets Lors de mon élévation à la maîtrise, j’ai trouvé la loge plongée dans l’obscurité pleurant la mort de notre Maître Hiram. Devenue maîtresse par substitution, je renaissais alors même que j’apprenais que la parole était perdue. Je vivais un état de transition dans la souffrance et les larmes. Ce décor de tristesse et de deuil m’a ramené au cabinet de réflexion du premier degré. Là où dans

à se faire peur de la maladie et qui en mourra. Car au théâtre, tout est symbole, tout est métaphore. Ne faisons nous pas nous même du théâtre, lorsque nous jouons la mort d’ Hiram, sa résurrection ?Ne pratiquons-nous pas une mise en abyme par le jeu des analogies ?De plus lorsque nous enjambons le cadavre de Maître Hiram, nous dessinons une spirale. Nous déjouons la mort dans la réaffirmation de la vie. Conclusion provisoire: l’idée qu’on a aujourd’hui du baroque est associé à la fête, à la liberté

a emmenés de façon irréversible à leur perte. Lorsque l’accès au savoir fait appel à des valeurs dangereuses car difficilement maitrisable qui sont la vanité, la cupidité et l’arrogance ses protagonistes basculent alors dans une spirale infernale. Hiram jusqu'à son dernier souffle de vie est resté fidèle à ses convictions jugeant que ses bourreaux n’étaient décidemment pas prêt et totalement indigne d’accéder à la connaissance. Le secret se révèle alors sous son aspect le plus sombre sollicitant

mais la nécessité de conduire des guerres l’en avait empêché avant sa mort. C’est donc son fils le roi Salomon qui en commandera la construction et qui fera appel pour cela à Hiram 1er, roi de Tyr (Phénicie = Liban) pour lui fournir des matériaux, des architectes et des ouvriers, notamment un spécialiste du bronze, Hiram, fils d’une veuve de la tribu de Nephtali. Il accomplit sa tâche durant 7 ans en faisant les 2 colonnes, leurs chapiteaux à volutes, les 400 grenades pour les 2 entrelacs etc. Mais

celui de maître et qui fait que l'initié devient pleinement maçon, la mort est explicitement mise en scène. Le compagnon (deuxième degré) va vivre le rôle du maître Hiram assassiné par trois mauvais compagnons, enseveli puis retrouvé par des maîtres grâce à une branche d'acacia qui sort de terre. Le compagnon s'identifie un temps à Hiram : c'est lui qui est assassiné, mais c'est lui aussi qui est relevé de terre. Ainsi la franc-maçonnerie propose-t-elle une propédeutique de la mort. Ainsi le maçon