Grotesque

de Shakespeare, jetant un pont entre Molière et Corneille. Il y expose sa théorie du grotesque qui se décline sous plusieurs formes : du ridicule au fantastique en passant par le monstrueux ou l'horrible. Victor Hugo écrit « Le beau n'a qu'un type, le laid en a mille ». Anne Ubersfeld parle à ce sujet de l'aspect carnavalesque du théâtre hugolien et de l'abandon de l'idéal du beau. Selon Victor Hugo, le grotesque doit côtoyer le sublime car ce sont les deux aspects de la vie. Lors de la création

court récit aux apparences d’autobiographie et de fiction, Michel Quint nous raconte une histoire pleine de tendresse, d’émotion et d’espoir. L’histoire d’une figure paternelle aux passés énigmatique, qui derrière les apparences d’un « Auguste » grotesque mêle rire et larme, chagrin et espoir. Tel le Janus au double visage le clown et la figure idéal de la vérité à pénétrer sous les masques des faux semblants. Certain livre peuvent marquer le lecteur par leur pudeur, leur sensibilité et leur beauté

contribuer. Dès l'ouverture le ton est donné: "Moi , j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler." Engagé malgré lui dans la guerre, le héros va faire l'expérience de l'horreur et surtout du grotesque de l'existence. "Je ne me réjouis que dans le grotesque aux confins de la mort" (lettre à G. Gallimard.) Le nom même du personnage exprime cette idée: Bardamu ou littéralement mu par son barda, c'est à dire en perpétuelle errance sans l'avoir vraiment choisi. * Le thème

œuvre remplie d'ironie. Rabelais utilise différents procédés pour exprimer son ironie et son humour, comme le grotesque ou la scatologie. Dans cette dernière partie nous allons voir quel sont ces procédés et dans un deuxième temps nous allons nous pencher sur l'utilité de l'ironie dans ce roman. En effet, Rabelais exagère volontairement les traits des personnages, les rendant grotesques et caricaturaux. Par exemple à un moment de l'intrigue, Gymnaste doit se confronter à plusieurs ennemies, mais

Picasso datent de 1912), mais également les collages critiques dadaïstes dont l’humour, la dérision, l’ironie, le grotesque qualifient aussi bien les tableaux de Dix. Sujet Fortement marqué par la guerre et les tranchées, l’artiste a représenté, dans son oeuvre, des «gueules cassées », hommes diminués, porteurs de prothèses mécaniques, de cicatrices hideuses, de greffes. Un monde grotesque d’anciens combattants, pour les uns réduits à mendier, pour les autres exhibant leurs blessures comme autant de

du lecteur, tente de le déconcentrer en l'embrouillant dans une syntaxe complexe L'auteur tourne en dérision ses propres personnages en remettant en question le terme « héros » l. 4 : « soi-disant tels » Manie l'humour dans ses comparaisons grotesques: « malicieux comme un vieil singe ». Se permet de faire des suppositions ce ce qu'aurait pu dire ou penser tel ou tel personnage, comme si son texte relatait le réel. cf.l 15 L'auteur, à travers les nombreuses diversions d'un narrateur espiègle

Influencé par Shakespeare dont le théâtre mêle comique et tragique, Victor Hugo invente un personnage à la fois grotesque et sublime. Ainsi, Quasimodo dans Notre-Dame de Paris et Triboulet dans Le roi s’amuse apparaissent comme des créatures à la fois difforme et hybride, dans l’héritage de Caliban dans La tempête. Pour autant peut on qualifier ces personnages de monstrueux ? Ces textes nous présentent des personnages difformes, dans Notre-Dame de Paris Quasimodo est décrit comme

il donne des nouvelles et des critiques d'art au journal La Chronique de Paris. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Émile de Girardin : certains de ces textes seront regroupés plus tard en volumes (Les Grotesques, Souvenirs littéraires...). Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839). En mai 1845, il accomplit un grand voyage au-delà des Pyrénées dont il rapporte un carnet d'impressions (Voyage

mémoire. Les objets les plus quelconques, en revanche, prennent souvent une importance considérable. Les personnages, souvent clownesques, sont des anti-héros qui se ressemblent. Le registre, qui mêle le comique grinçant au sens tragique de la vie, le grotesque au sérieux, vise à ridiculiser les valeurs les mieux établies, les hiérarchies, la culture établie, les corps constitués (professeurs, bourgeois…) , le progrès (le temps est souvent arrêté ou progresse vers le néant. Aucun progrès ne semble possible)

L'écume des jours , Boris VIAN Quelques pistes de lecture pour l'étude du chapitre 61 : « L'enterrement de Chloé » 1 - Le portrait grotesque des porteurs «  couverts de saleté », avec leurs « vieux habits », dont on voit « les poils rouges de leurs vilaines jambes noueuses » est accompagné d'un comique de gestes : ils tapent sur le ventre de Colin le conducteur chante à tue-tête 2 - Des personnages auréolés de dignité et de sagesse habituellement sont ici déchus de leur respectabilité