Gouverne

que c’est au souverain seul que le pouvoir de gouverner appartient et que toute prétention du peuple à gouverner serait illégitime : le souverain est, selon Beccaria, le dépositaire et l’administrateur légitime de l’État. Beccaria est bel et bien en faveur du despotisme éclairé. Cela dit, que l’on ne fasse pas de lui un partisan de la tyrannie car Beccaria le dit clairement, si le souverain est le seul à même de gouverner, il doit toujours gouverner en vue d’atteindre le bien commun. C’est donc un

puis il accuse le philosophe de lui tendre des pièges. Ce dernier lui demande donc, par précaution, de confirmer la définition de la justice dont il doit partir. Mais il remet en cause cette définition en montrant que le gouvernant gouverne dans l’intérêt du gouverné et rien d’autre. Puisqu’un art n’a en vue que l’intérêt de son objet l’art politique vise forcément le bien de la population. Finalement, ils vont aboutir à l’inverse de la définition proposée. Mais Thrasymaque ne veut pas se laisser

système qui soit. Rousseau parle de la royauté : Le Prince, ou celui qui exécute les lois, et le Souverain, celui qui dicte les lois (Dieu?), ne forment qu'une seule unité. Ainsi ce gouvernement monarchique ne peut distinguer les besoins de ceux qu'il gouverne. Ensuite Rousseau parle de l'influence des intérêts privés dans les affaires publiques. il n'y a rien de plus dangereux selon Rousseau. A cela, nous pouvons faire un lien avec sa théorie qui dit que l'homme sauvage (bon par nature) ne connaît pas

sommes. En revanche, il est miraculeux que les Etats aient accepté de se soumettre eux même à des règles de droit. Consenti à le faire que sous la pression des gouvernés, qui entendaient définir leur liberté contre le pouvoir. Les Constitutions sont nés de la volonté de limiter l’arbitraire du pouvoir royal. Lutte des gouvernés. 1ère Constitution: écrit Français, date de 1791, elle est consécutive à la Révolution de 1789. PAS PERDRE DE VUE: L’histoire des constitutions si on veut définir

seul, et d'autre part aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d'individus. Cependant, la démocratie a besoin de temps pour s’affirmer, s’enraciner dans les esprits , dans les mœurs des gouvernants comme des gouvernés. La défense de la démocratie est un combat quotidien contre l’indifférence des citoyens et les tentations du pouvoir de « grignoter » la souveraineté du peuple. Avant de s’interroger à l’aménagement du pouvoir politique , il est indispensable de

semble dériver d'un idéal de fusion entre gouvernés et gouvernants. Si l'identification à un candidat est un des ressorts naturels du choix électoral, c'est la distance qui caractérise en effet fonctionnellement la situation relative des gouvernés, fondée sur la vision d'une société une et simple, et des gouvernants qui se voient ensuite obligés de justifier la difficulté d'agir dans un monde complexe et conflictuel. Au lieu de chercher à prolonger entre gouvernés et gouvernants le lien électoral d'identification

apparaît non plus comme le meilleur des régimes concevables, mais comme le moins mauvais des régimes possibles. Or n’est-ce pas finalement l’expression d’une partie infime des acteurs qui dictent notre vie. À cette condition somme nous donc aptes à gouverner ?Comment la démocratie apparaît-elle comme un gouvernement de référence alors même qu’il est un terrain de conflit ?Dans un premier temps nous verrons que la démocratie s’apparente à être la garante des libertés de chacun en tendant vers une république

bien peu ont le got de la contemplation et se demandent ce quest le monde et qui le gouverne. Nest-ce personne Et comment est-il possible quune ville ou une maison ne puisse subsister, si peu de temps que ce soit, sans un gouverneur ou un intendant, et quune organisation si grande et si belle soit rgie avec un ordre si parfait au hasard et par accident Il y a donc un tre qui la gouverne. Quel est-il Comment la gouverne-t-il Et nous, qui sommes-nous Par qui venons-nous lexistence et pour accomplir quelle

contenter d’exposer la règle juridique car celle-ci détermine ce qui doit être et non pas ce qui est. De très nombreux facteurs vont modifier le sens de ces règles. On peut se poser la question de savoir comment le peuple est gouverné et non comment il doit être gouverné. Selon l’article 20 de la Constitution, le gouvernement est l’exécutif et son représentant est le Président. Or, si le président a la majorité de ses voix à l’Assemblée Nationale, le gouvernement est l’exécutant du pouvoir présidentiel

la formation d’un bipartisme, mais pas de manière systématique. L’exemple type de ce mode de scrutin est celui de la Grande-Bretagne : la logique d’affrontement favorise le choix de l’électorat. Le parti qui arrive le premier reçoit la mission de gouverner ;  * le scrutin majoritaire à deux tours : le premier tour permet de faire un état des lieux des forces de chacun, le second laisse place aux tractations et aux alliances. Les partis trop idéologiques sont ainsi voués à la marginalisation (ce