Gervaise Et Les Hommes

Université de Kragujevac Faculté de philologie et des arts Département des études romanes ANALYSER LE PERSONNAGE DE GERVAISE DANS LE ROMAN L’ASSOMMOIR Professeur:

nous assistons à la montée de l’ivresse en Gervaise. L’extrait est au discours indirect libre afin d’observer les conséquences physiologiques et morales de l’alcool. 1-Les valeurs du style indirect libre La progression du texte est chronologique. Zola nous montre au fil du texte, l’évolution de Gervaise, au fur et à mesure des verres qu’elle boit. Nous suivons les différentes phases de l’ivresse. A- La rêverie de Gervaise Dans un premier temps, Gervaise cherche à s’auto persuader, à se justifier

l’intrigue : Tout d’abord, Gervaise, originaire de Plassans, boiteuse, arrive à Paris avec son amant, Lantier et leurs deux fils, Claude et Étienne. Chapelier de métier, Lantier est flemmard et infidèle, il finit par la quitter pour Adèle. Au lavoir, Gervaise est provoquée par Virginie, la sœur d’Adèle. Une bataille s’engage alors; Virginie se fait humilier et reçoit de nombreuses fessées à coups de battoir. Gervaise sort donc de cette bataille victorieuse. Suite à cela, Gervaise et ses enfants se retrouvent

de l’imparfait. D’abord, Gervaise par qui la scène est perçue, resta à l’écart comme dit ici dans le texte  « Gervaise, pour ne pas se faire remarquer, prit une chaise et s’assit à trois pas de la table »,elle reste à l’écart pour observer la scène mais aussi sûrement pour espionner une personne (certainement son amant Auguste Lantier). Elle assiste à une scène très désagréable pour elle car Gervaise est témoin d’une destruction humaine du à l’alcool que ces hommes ingurgitent pour oublier leurs

l’anormalité : Gervaise avec sa tare physiologique (elle boite), et Nana sa fille avec sa tare psychologique : elle veut conquérir tout Paris en le corrompant par le corps. Ces représentations sont si peu réjouissantes et elles ne font guère appel à notre sentiment d’apitoiement en tant que lecteurs. C’est que le personnage féminin est représenté comme la source de toutes les corruptions. Mais cette nature dénaturée ne fut-elle pas un exemple de vertu et d’honnêteté ? En fait Gervaise est avant tout

la boisson. Gervaise n'a plus de goût à la vie, elle se laisse aller à la paresse qui est une sorte de désespoir. Un jour, Coupeau qui malgré tout aime toujours Gervaise, lui promet de la conduire au cirque. Cependant, elle l'attend vainement, comme bien souvent, et elle finit par le retrouver à L'Assommoir avec ses compagnons de beuverie. Déçue, elle va prendre part à celle-ci en commençant par un premier verre d'eau de vie. Nous verrons comment la montée de l'ivresse chez Gervaise souligne les

Et comme par miracle, Gervaise parvient à se resituer par rapport à lui ou plutôt par son ombre alors qu’elle ne reconnaît pas son identité. Nous pouvons remarquer que cette apparition soudaine suscite un ton spectaculaire et mélodramatique. Les pas de Goujet se font entendre au moment même où Gervaise rêve de se coucher par terre. Ensuite, dans ce passage, Goujet semble faire figure d’ange salvateur. En effet, il vit entre 2 fantômes, celui de sa mère et celui de Gervaise dans sa décrépitude. La

Sujet d’invention Gervaise AssomoirSujet d’invention ECRIT D INVENTION  ET D APPROPRIATION SUR L ASSOMMOIR , ZOLA Gervaise à l’Assommoir C’était lors d’une nuit d’hiver froide et sombre, qu’une nouvelle dispute entre Lantier et Gervaise avait à nouveau éclatée. Gervaise était sortie seule, avec une ou deux couches de vêtements qui ne la protégeaient pas du froid glacial, mais qui cachaient les bleus et les cicatrises faites par Lantier une heure auparavant. Il devait être deux ou trois

de plus, elle crée un horizon au lecteur en laissant attendre un récit conforme aux canons naturaliste. Enfin, cet incipit naturaliste annonce d’emblée une belle place aux éléments symboliques. I) L’incipit romanesque     Le roman commence par "Gervaise", prénom de l’héroïne, pour attirer l’attention du lecteur sur le personnage principal. Zola ne l’appelle que par son prénom pour paraître au lecteur plus familière. Sur la même ligne, on a " Lantier " : le nom est énoncé très vite, ce qui le rend

de l’époque. 2) Résumé : Gervaise Macquart, l'héroïne, une Provençale originaire de Plassans, boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. L'idéal de Gervaise, tel qu'elle le décrit à Coupeau