Gavroche Dehors

Victor Hugo expose lui aussi la société qui l'entoure en décrivant principalement la vie des gens vivant au bas de l'échelle sociale: les modestes aubergistes (les Tenardier), les bagnards (Jean Valjean), les prostitués (Fantine), les orphelins (Gavroche puis Cosette..). Dans un autre registre, le roman Eugénie Grandet, de Honoré de Balzac décrit minutieusement la bourgeoisie et en particulier l'avarice de certains bourgeois de son époque, à travers « M. Grandet », le père d'Eugènie, qui ne cesse

un valet qui se révolte: « Vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus. »). C'est l'aristocratie qui est remise en cause. Le triomphe de la Bourgeoisie et du travail devient une valeur, l'individu aussi car il peut faire ses preuves en dehors d'un système social. XIXe siècle LE ROMANTISME Le romantisme met les sentiments au dessus de tout notamment au dessus de la raison. C'est le lyrisme qui domine ce courant. C'est au XVIe siècle que l'individu est né. C'est au XIXe siècle que se

propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée ». Il s’agit donc d’une véritable « dictée de la pensée », composée « en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale »7. Se réclamant de Rimbaud, de Mallarmé, d’Apollinaire, de Lautréamont8, les surréalistes cherchèrent à libérer les hommes du rationalisme de la culture bourgeoise occidentale, en laissant le « surréel »

fusil à la main regarde vers l’arrière. Elle appelle le peuple à la suivre. En ce sens la toile est militante car le symbole de la liberté exige un passage à l’action. Enfants : Un pistolet dans chaque main, le jeune garçon des rues, tel un Gavroche sorti des Misérables, avance sans crainte, l’expression de son visage démontre son ardeur et sa volonté. Lumière et Couleurs  * La lumière provient de l’arrière de la scène. Derrière le drapeau. Elle contribue à mettre en évidence ce même

lire des prières  (livre de piété) : elle sort de sa piété pour jeter un œil sur les comptes de la maison, sur l’économie du ménage. Le geste est très délicat, il y a une instantanéité dans la façon dont elle tourne les pages. Nous sommes ici en dehors de la haute Renaissance. Ce style est un peu plus maniériste : c’est le maniérisme. C’est en quelque sorte une sorte de raffinement qui est donnée, c’est une sophistication de la représentation. Sur le tapis vert olive qui recouvre la Table, on observe

abandonné la pratique religieuse. Le fou poignarde Samba et met ainsi fin à l'ambiguïté de son aventure. Zango, 16 ans, enfant-soldat revient dans son village, à la fin de la guerre. Mais le retour du jeune homme ne fait pas plaisir à tous, en dehors d’un petit cercle de personnes, où figure en bonne place sa mère. La rancune de la population est d’autant plus tenace qu’il a perpétré, aux côtés des rebelles, des actes abominables et odieux contre le village ; il a violé sa propre cousine

en comble la pièce. On y lit à la dernière page les deux paragraphes suivants : « Je suis une force qui va » […]. Mais qui est-il, ce personnage, qui sous des noms changeants revient dans l’œuvre du poète ? Hernani, Gennaro, Jean Valjean, Didier, Gavroche ou Ruy Blas, toujours son origine est inconnue, ou cachée, toujours il se bat contre les Grands de la terre ; et, ne sachant d’où il vient, il ne sait où il va. Il est le Peuple, et le mystère du Peuple. Hugo a fait entrer là, pour la première fois

d'abord jaloux, décide d'aller à la barricade pour découvrir qui est ce Marius. Là-bas, il se rend utile sans blesser qui que ce soit. Il y retrouve Javert, prisonnier des insurgés, qui était là pour les espionner mais qui a été démasqué par un gamin, Gavroche, le fils cadet des Thénardier. Quand vient le moment d'exécuter Javert, Valjean se propose de le faire. Il l'entraîne à l'écart et lui sauve la vie en le laissant s'enfuir et lui donnant son adresse puis tire en l'air pour que les insurgés croient

dramatiser les événements, pour leur donner un sens symbolique, en procédant par scènes et tableaux. Dans Les Misérables, Hugo élève jusqu’au mythe le personnage du forçat Jean Valjean, et deux enfants, Cosette, image de l’innocence persécutée, et Gavroche, emblème du courage et de la liberté. Celui-ci meurt sur les barricades et Hugo lui rend hommage à travers un oxymore célèbre : « Cette petite grande âme venait de s’envoler ». 2. La modernité du personnage réaliste ♣ On a donné à Balzac (1799-1850)

l'hôpital, déjà relevé dans un autre contexte, devient une sorte de modèle réduit et analogue de la France: il possède des lois, celles de "Nuremberg" (:225), et offre aux "petits vieux" un séjour ultime, sans perspective de retour à la vie du dehors. En outre, les "grandes salles" de l'hôpital, trop grandes pour la petitesse des "vieux", nous renvoient l'image réduite d'un pays également trop grand (:174-75, 204). A un moment-clé du livre, par ce même procédé d'origine héraldique, le narrateur