Gaucherie

n’est plus contraint de paraître sûr de lui. La didascalie le présente rêveur, ce qui met davantage en avant son désarroi et son incompréhension face à la situation. Le comte est en état de faiblesse, il admet même sa maladresse : « J’ai fait une gaucherie en éloignant Basile !... la colère n’est bonne à rien. » Almaviva semble confus, état accentué par la forme en aposiopèse, utilisée dans la majeure partie du monologue. Cette ponctuation excessive traduit ainsi le doute. Notons que c’est la première

qu’il conduit il parle avec humour d’un « fossé à franchir » par Mme de Tourvel : « vous jugez bien qu’une prude craint de sauter le fossé ». Il utilise tout son savoir-faire pour que Mme de Tourvel se « confie » à lui et que grace « à une adroite gaucherie (oxymore) elle dévoile ses sentiments : « son modeste embarras m’apprit assez que son cœur avait palpité d’amour et non de crainte ». 3. Libertin ou amoureux inconscient ? Mr de Valmont décrit avec enthousiasme et presque passion Mme de Tourvel

les qualités qu'elle requiert ne s'apprennent qu'à l'usage. L'école de la vie y pourvoit sans doute mais fort lentement et fort inégalement. L’adolescent en particulier ne rencontre que peu d'occasions de s'y exercer et il le fait toujours avec gaucherie et maladresse. Le sport est le seul terrain qui permette un appren- tissage rapide et homogène en même temps que gradué par l'introduction successive d'éléments nouveaux. Ainsi en arrive-t-on progressivement en sport jusqu'à l'équipe de football

music-hall. Différents gags vont provoquer le rire chez le spectateur : - Le gag de maladresse : la cale du bateau sur le chantier naval La situation peut paraître extraordinaire, impossible mais le spectateur rit de l’inconscience et de la gaucherie de Charlot. - Retournement de situation à l’avantage des plus faibles : le repas en prison Charlot n’est pas le seul à être ridicule. Les personnages masculins secondaires sont caricaturés et ridiculisés. L’effet comique est redoublé car le spectateur

évolution mentale : « Quand j'étais arriéré, j'avais des tas d'amis. Maintenant, je n'en ai pas un. » (p. 204). Le lecteur se rend compte à la fin du roman que les vrais amis de Charlie sont ceux qui, au départ, se moquaient le plus de lui et de sa gaucherie : ses collègues de la boulangerie qui l'accueilleront à bras ouvert lorsqu'il aura régressé. Charlie Gordon se rend compte que "bête" ou "intelligent", il est soumis à la même soif d'affection et d'amour. Mais cette affection et cet amour, il

Normandie, à Rouen, « sans retire son chapeau », illustre et dénonce la bêtise du provincial « estimant fort provincial de se découvrir dans un endroit publique ». Paysan et bourgeois surtout font les frais de la satire. Sans indulgence pour la gaucherie et les manières rustiques des paysans, Flaubert se plaît à isoler cruellement, dans le tableau de la noce, les figures des gamins « incommodés par leur habits neufs », quelque grande fillette « rougeaude, ahurie », ou telle de jeune paysanne qui

Prise
sur
le
vif
avec
une
règle
à
respecter,
elle
est
contrainte
d'abandonner
la
pose
 qu'elle
avait
prévu
de
faire
et
se
montre
hésitante.
L'intensité
du
portrait
ne
dérange
pas
 la
douceur
de
l'ensemble
qui
naît
de
son
corps
en
formation,
encore
inachevé
et
de
la
 gaucherie
de
ses
attitudes.

 Le
choix
du
maillot
de
bain
montre
la
pudeur
ou
le
complexe
de
la
jeune
fille:
son
corps
 mince,
mis
à
découvert
en
plein
jour
sous
un
flash,
semble
se
recroquevillé,
elle
essaye
 de
le
cacher,
ne
sait
plus
où
placer
ses
mains

tient d’habitude. Cette apparition l’arrête dans son élan alors qu’il descend les marches du belvédère. Il est alors « dépité » et « embarrassé ». Soudain, Aldo se sent maladroit et n’ose pas se retirer : « Il était difficile de me retirer sans gaucherie (…) » l. 4. Le narrateur décrit bien son embarra, il reste immobile à cause de son indécision et retient son souffle. Aldo se sent dérangé par cette jeune femme surprenante et le sentiment de dépossession le frappait visiblement fort. Cette silhouette

ridicule la posture physique des cochons qui constitue une inversion de la nature (« un peu gauchement», 1.6 ; « peu accoutumes », 1. 6 ; « pas comptes », 1.8 ; « un peu chancelants », 1.10), la multiplication de la locution « un peu » souligne la gaucherie de la démarche. Le mot «cortège» (1.17) et Fade. « Majestueux » qualifiant Napoléon (1.13) contrastent avec la scène. Le mélange des traits humains et animaux introduit 1 élément caractéristique de la satire : le grotesque. Les cochons, non contents

pour Cécile et utilise le terme "cela" pour la qualifier. 3. Paris le 4 août. Cécile à Sophie. Cécile raconte à son amie un diner que sa mère a donné, elle évoque alors Merteuil sans la nommer. La lettre met une fois de plus l'ignorance et la "gaucherie" de Cécile en avant 4. Du Château de ... le 5 août. Valmont à Merteuil. Valmont refuse de séduire Cécile et dévoile à Merteuil un autre projet : séduire la vertueuse présidente de Tourvel qui réside chez la tante de Valmont pendant que son mari