Gaucherie

abordant la mise en scène du point de vue de Blanche : le jeu des trois autres personnages lorsqu’ils sont en sa présence, ainsi que la scénographie, sont le reflet de son regard sur les choses. L’indolence de Stella est ainsi parfois extrême, la gaucherie de Mitch accentuée par un objet transitionnel (poupée), et la sensualité de Stanley apparaît aux limites du supportable. Les rideaux de fumée plastique du décor marquent une ligne de démarcation entre l’univers de bois brut de Stella et Stanley,

L’ALBATROS, C. BAUDELAIRE. Le poème L’Albatros fait partie de la section Spleen et Idéal, dans l’ouvre Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire. Dans ce sonnet, Baudelaire se reconnaît dans ces oiseaux, dont “il décrit en ces termes la gaucherie sur le pont du navire où l’équipage les a déposés”[1]. On peut dire que ce poème inaugure la poésie moderniste suivant que le poète revèle un profond malaise de la civilisation. En fait, L’Albatros est l’allégorie du poète incompris, mélancolique

le voici : Nana, la Nana de L’Assommoir, se poudre le visage d’une fleur de riz. Un monsieur la regarde. Je déclare tout d’abord que je reconnais, dans cette nouvelle œuvre de M. Manet, de singulières défaillances, j’y trouve également cette gaucherie d’exécution tant insultée par ces aimables peintres qui soufflent des princesses en baudruche et les suspendent au plafond satiné des boudoirs avec ces étiquettes imbéciles : Premier trouble, Jours heureux, Puis-je entrer ?, Rêverie, mais j’y vois

spécifiques, les créatures de la commedia dell' arte ont le statut de marionnettes enfermées dans des rôles étroitement stéréotypés. » Mais le genre s'assouplit grace aux improvisation des acteurs et le rythme endiablés des pièces. « Arlequin incarne la gaucherie du paysan fruste; Brighella, la malice du bourgeois; le Docteur, la prétention du pédant; Isabelle et Léandre, l'ingéniosité des amoureux; Pantalon, la susceptibilité tyrannique du vieux grincheux. » La farce puise ses origines dans les fabliaux

amoureux, artificiel, vide de sentiments. Mais du discours amoureux tel qu’on en trouve dans les poésies latine dès l’antiquité. -Il fait preuve de bon sens, mais manque de légèreté. B) Un personnage émouvant -Cependant, Arlequin connait sa gaucherie, et sa franchise parvient à être touchante. Il a trouvé le moyen en évitant la maladresse. -Alors qu’il est entré en scène, et qu’il a l’intention de profiter de sa nouvelle catégorie sociale, il laisse paraître une certaine sensibilité, et une

Les plans ne durent pas plus de 3 secondes chacun. Au premier abord, la plupart des plans pendant leur conversation sont des plans taille de chaque acteur seul. Les plans de Jean sont presque toujours filmés avec une caméra fixe qui accentue sa gaucherie lorsqu’il se rend comptes de la situation dans laquelle il se trouve. La caméra doit bouger un peu pour les plans d’Irène qui est très agitée qu’il n’ait personne d’autre dans le bar. Vers le 24ᵉ plan, les plans deviennent les plans poitrines qui

voyage”, l’albatros devient pourtant la figuration du “poète maudit”, mis au ban de la société : celui-ci est l’objet de la violence des marins, de leurs sarcasmes et de leurs rires. La dimension pathétique de la chute de l’oiseau, accentuée par sa gaucherie et sa laideur à la troisième strophe, évoque en outre l’indifférence de la société à l’égard de “l’infirme qui volait”. On pourrait rapprocher ce texte de la figure exigeante du poète imaginée par René Daumal : sur le point d’être pendu, le poète

Le Douanier Rousseau, par exemple, a ignoré la correction du dessin, ainsi que les effets impressionnistes. Il peignait, avec des couleurs simples, des contours précis, chaque feuille, chaque brin d’herbe. Et pourtant, en dépit d’une apparente gaucherie, ses œuvres ont quelque chose de vigoureux, de simple, de direct. (Portrait de Joseph Brummer) Dans cette recherche du naïf et du naturel, Marc Chagall pourrait se rapprocher d’une influence primitiviste. Ses peintures de sujets villageois, comme

ailes blanches qui faisaient autrefois sa grandeur qui deviennent un obstacle, l’handicapent. La troisième strophe ajoutée exprime la pitié que ressent le poète grâce à des tournures exclamatives et emphatiques, qui font ressortir la gaucherie de l’albatros à travers la série d’adjectifs à la rime. Les verbes « empêcher » et « exilé sur le sol » le montrent comme un animal condamné. Il est passif : « exilé » et « déposé » (participes passés), alors qu’il était actif (« suivent

et si détournées, par lesquelles il va de ce qu'il sait à ce qu'il ignore ? Il est bien vrai que certains esprits sont, à cet égard, doués d'une justesse et d'une vigueur toutes particulières, tandis que d'autres sont d'une impuissance ou d'une gaucherie qui désespère ; mais les meilleurs ont quelque chose à gagner par une bonne discipline, et fort à perdre si elle leur manque ; et, quant aux autres, il y a d'inappréciables services à leur rendre, dont le moindre ne serait pas de leur apprendre à