Gallicanisme

XVIe siècle (les guerres de religion) et celles du milieu du XVIIe siècle (la Fronde). La recherche d’une organisation harmonieuse et solide entre les élites sociales (caste parlementaire, grande noblesse d’épée) ou entre les courants religieux (gallicanisme et romanisme jésuite) comprend naturellement un volet culturel. Prolongeant la politique du cardinal de Richelieu, Louis XIV affirme la vigueur de l’État en renforçant son administration et en intervenant dans l’économie. Il instaure également

pape rival : c'est le Grand Schisme d'Occident, qui voit s'opposer deux papes de 1378 à 1417. Cet affaiblissement de l'Eglise catholique permet à Charles VII de s'imposer comme le chef naturel de l’Eglise de France, qui entre ainsi dans l'ère du gallicanisme. C) La mort redoutée, la mort apprivoisée. L'Occident chrétien vit dans la soumission à un Dieu terrible, puissant, prompt à juger et à condamner à l'enfer. La charité envers les pauvres, le respect des sacrements, la prière surtout peuvent amadouer

le principe de gallicalisme politique, affirme l’indépendance complète du roi sur le plan temporel. Le pape ne peut pas déposer un roi ou délier les sujets du roi du serment de leur fidélité au roi. Article 2,3 et 4 : reprennent les thèses du gallicanisme religieux, ils proclament la supériorité du concile œcuménique sur le pape. Ces articles proclament la nécessité de l’accord de l’Eglise pour rendre infaillible les décisions du pape. Les usages de l’église gallicane doivent être maintenu, cette

son royaume. Louis XIV renforce la soumission du clergé français au pouvoir royal et ne peut tolérer d’autres religions que celle du roi : - le clergé rédige la Déclaration du clergé de France qui affirme son indépendance vis-à-vis du pape (ou gallicanisme) - le jansénisme (mouvement chrétien très austère et pessimiste) est interdit - les protestants sont à nouveau persécutés (dragonnades : obligation de loger les cavaliers des régiments de dragons) et en 1685 le roi décide de révoquer l’édit de

religieux est plus puissant que la politique. Au cours du moyen age, cette subordination ne dérangera personne jusqu'à l'arrivée du gallicanisme. L'église gallicane française réclame une certaine indépendance par rapport à l'église de Rome mais c'est aussi en politique que le roi de France ou l'Etat peut intervenir dans els affaires de l'église, dans le clergé... Ce gallicanisme c'est ee qui va nous faire sortir de la mentalité medievale ce qui va nous mener dans un temps où le sacre ne sera plus ce qui

Roi est le premier des laïcs ou s’il est à la jonction des deux catégories ? C’est sur cette base que le Roi va essayer de dire qu’il est le chef de l’Eglise au temporel. Il se veut responsable de l’organisation matérielle de l’Eglise. C’est le gallicanisme. Il s’agit d’un aspect qui s’enracine dans la question trifonctionnelle ainsi que dans celle de savoir si le Roi est le premier des laïcs ou s’il est à la jonction des laïcs et des clercs. Il faut également se demander si, tout au long de l’histoire

L’importance des droits savants en Europe § 1 – « Utrumque Jus » : deux droits, deux domaines : - le droit canonique et le domaine spirituel - le droit romain et le domaine temporel - enjeux politiques et justifications juridiques : entre théocratie et gallicanisme § 2 – « Jus Commune » : un droit commun à l’échelle européenne ? - l’expansion incontestable du droit romain en Europe - le caractère universel du droit chrétien - les principaux acquis en droit public : souveraineté et res publica - les principales

durable de la papoté et le triomphe du Roi de France. Il débouche des rapports entre le pouvoir royal et l’église. = GALLICANISME L’idée de cette notion est la suivante : Non seulement le Royaume de France est indépendant politiquement de la papoté mais l’église de France (église gallicane) est elle aussi politiquement indépendant de la papoté. On peut schématiser les principes du gallicanisme ainsi : le Roi tient son royaume directement au nom de Dieu et non à l’église, il doit des comptes à Dieu et non

de l’Eglise va s’associer au Gallicanisme. B) Le Gallicanisme Doctrine soutenant que l’Eglise de France doit jouir au sein de l’Eglise universelle de libertés qui lui sont propres. D’ailleurs la Pragmatique Sanction de Bourges était déjà une expression de ce Gallicanisme. Il peut prendre deux formes, (1) un Gallicanisme religieux qui tend à limiter l’autorité du Pape à l’intérieur de l’Eglise. (2) Un Gallicanisme politique qui est la doctrine

l’indépendance de l’Eglise de France qui repose sur le gallicanisme qui règle les rapports entre le roi, l’Eglise de France et la papauté. A travers cette doctrine on saisit une certaine nationalisation de l’Eglise. Le roi est donc le protecteur de ses libertés et le gallicanisme accompagne le roi dans l’exercice de son pouvoir. Dans l’ordre temporel, l’Eglise de France est indépendante du Pape. Ce gallicanisme politique n’exclut pas un gallicanisme religieux où l’Eglise de France se reconnait une autonomie