Gallicanisme

CHAPITRE I. LES SYSTEMES JURIDIQUES HERITES DU MOYEN AGE SECTION PRELIMINAIRE. LA MONARCHIE MEDIEVALE Rappels historiques et présentation des monarchies franques, de la féodalité et la reconquête du pouvoir par les Capétiens ; les trois ordres et le gallicanisme. SECTION 1. LE DROIT DES COMMUNAUTES : DES LOIS PERSONNELLES AUX COUTUMES LOCALES § 1. LES LOIS PERSONNELLES DES BARBARES ET LA PERSONNALITE DES LOIS A. La rédaction des coutumes barbares B. Les lois romaines C. Le système de la personnalité des

sceau C. Publication et enregistrement des ordonnances §2 – Le pouvoir exécutif §3 – Le pouvoir judiciaire Section II – La subordination de la société I. La noblesse et la cour II. Le clergé A. Le Concordat de Bologne de 1516 B. Le Gallicanisme C. L’appel comme d’abus III. La bourgeoisie et les offices Chapitre II. Les fondements de l’absolutisme Section I – Le fondement dynastique I. Etablissement du principe héréditaire II. Corolaires du principe héréditaire A. La primogéniture

cette formule pouvait aussi laisser entendre que le pouvoir spirituel, cad l'Eglise, se réservait le droit d'intervenir ds le royaume. Ici aussi , indépendance francaise menacée, là aussi elle fut défendue. b) La France et Rome: les débuts du gallicanisme Seconde moitié du XI ème s: Eglise, réforme grégorienne. En même tps les réformateurs entamment l'idée d'une vision politique de la chrétienté. Pape en tant que “vicaire” du Christ sur la Terre est supérieur à tous les princes et il doit

Mais le rejet du principe électif déplait aux partisans du Gallicanisme. Le parlement retarde l'enregistrement du texte, 2 ans plus tard, il n'est toujours pas enregistré, le Roi et son chancelier Duprat doivent faire preuve de persuasions pour y arriver en Mars 1598. Le roi apparaît alors aux yeux de tous comme le chef temporel de l'Eglise de France et cela va incontestablement jouer en faveur de l'absolutisme monarchique. Le gallicanisme vient redéfinir les contours de la Royauté, certains auteurs

constitution d’une indépendance du Roi de France à l’égard du pouvoir impérial - « Le Roi est empereur en son royaume ». Emancipation de la France à l’égard du Pape. Conflit Boniface VIII et Philipe Le Bel. A l’occasion de ce conflit, naissance du gallicanisme. Va réunir une assemblée de notables, ce qui sera considéré en 1312 comme la réunion des premiers états généraux. En 1308, nouvelle assemblée. 1482, vrais états généraux : représentants des trois ordres qui se réunissent tous à Paris. Souveraineté :

Pragmatique Sanction de Bourges (1438) dans laquelle il a discuté le pouvoir des hauts charges de l'église. Charles VII affirme que le roi français devrait participer à l'élection des dirigeants de l'église. Ce décret fut le premier pas vers le gallicanisme, renforcé par le Concordat de Bologne de 1516. Malgré ltout a relation de la France avec la religion catholique était très proche. Ces décisions sont un moyen de contrôler la noblesse, qui était jusque-là, qui aspirait à ces charges. Le roi augmentera

pas « moi je veux la religion près de moi, pour la tenir en main, pour empêcher les éléments religieux d’abuser de leur force électorale », ce en quoi, d’ailleurs, il n’a guère réussi ! En tout cas, à l’entendre, on se sent encore loin du seul gallicanisme des Rois de France. Dans une autre perspective, on doit aussi reconnaître que cette vision moniste, coexistant avec un judaïsme orthodoxe fort puissant, n’a pas entravé le développement scientifique et culturel du pays. La tradition chrétienne

constate un grand exode de cette communauté qui exerçait une activité de commerce contribuant ainsi à l'affaiblissement économique en des temps bien difficiles. ♦ Avec le Pape Innocent XI avec qui il entretient des relations tendues du fait de son gallicanisme ( refuse de dépendre du Pape), Louis avec les affaires de la Régale veut nommer qui il veut à l'évêché, mais aussi percevoir certains revenus qui allait avant au pape. ♦ Niveau militaire : à partir de 1688, la France n'a plus d'alliés en Europe

des guerres de religion et l'instauration de l'inquisition dans certain royaume chrétien. En France, ou le texte parait deux ans après la révocation de l'Edit de Nantes et à l'apogée des persécutions contre les protestants, Louis XIV, symbole du gallicanisme est en conflit avec la Papauté. Ce conflit ouvert justifie certainement le soutien apporté par Bossuet à notre auteur et explique le privilège royale dont jouit la seconde édition de ce livre parut en 1688. Dans cet extrait, Charles Dellon

dépenses de la cour sont importantes. La France est en déficit. Les caisses du royaume sont vides. La situation religieuse de la France est difficile car Louis XIV qui détenait ses pouvoirs de Dieu défend le catholicisme et il est partisan du gallicanisme (doctrine qui voulait l’indépendance de l’église catholique à l’égard du Pape). Il veut l’unité religieuse du royaume. Ainsi il décide de supprimer le jansénisme et le protestantisme et d’interdire la liberté de culte. En octobre 1685 l’édit de