Finalisme

langage, imitation différée représentation et intuition | Socialisation de l'action sentiments interindividuels sentiments moraux intuitifs (le respect) régulations d'intérêts et de valeurs | Syncrétisme; égocentrisme de la représentation (finalisme, animisme, réalisme, artificialisme) prélogique (pensée préopératoire, intuitions irréversibles) morale hétéro-nome (respect unilatéral) et formaliste | 7-8 ans à 11-12ans stade opératoire concret | Développement des opérations concrètes

conditions essentielles de la liberté a) Nature humaine et condition humaine Si l’on parle de nature humaine, nous devons définir les hommes comme étant prédéterminés par leur nature qui leur aurait été donnée par Dieu. Il y aurait ici un certain finalisme qui peut s’accompagner de l’idée du destin. Sartre, au contraire, préfère parler de condition humaine, qui consisterait à être mortel et libre et à être obligé de choisir son existence. Sartre : « L’homme invente l’Homme ». « L’existence précède

ainsi, on ne pourra jamais dire d’un animal qu’il est dans le vrai ou dans le faux : par exemple un animal attaquant un animal plus puissant que lui, il ne se trouve pas dans le faux, en revanche il commet une erreur. Si on applique la doctrine du finalisme, on retrouve là les différentes hiérarchies, l’Homme, au sommet de la pyramide, peut dire vrai et commettre des erreurs, le monde animal lui ne peut commettre que des erreurs, il est incapable de dire la vérité, puis en dernier vient le monde végétal

vision de l’homme qui a évolué ; grâce au développement de la science et des techniques, l’homme parvient à comprendre et à maîtriser les forces de la nature. On envisage plus la nature comme parfaitement bien ordonnée et possédant un dessein, un finalisme qui serait décidé par des Dieux. II) Puis-je savoir avec certitude que je suis libre ? Descartes reprendra en partie la perspective stoïcienne en concevant dans un premier temps la liberté du jugement ; plus exactement, c’est par la suspension

sont relatifs du bonheur  le bonheur est le souverain. Quelle est la tâche de l’homme en tant qu’homme ?  L’ergone, la fonction ? L’homme heureux est celui qui arrive à la fonction même de l’homme. Argument par les causes finales : le finalisme d’Aristote, la fin qui explique l’organe. Il y aussi l’organe qui explique la fin. Car… Voit-on parce-que nous avons des yeux ou a-t-on des yeux car nous voyons ? Les parties du corps sont aussi toutes là pour accomplir une fonction, car le corps

manière de caractériser l’élan vital. L’élan vital est la thèse que propose Bergson pour expliquer l’évolution, thèse qui est supposée renvoyer dos à dos les deux grands modèles explicatifs de l’évolution de l’époque, que sont le mécanisme et le finalisme. * Pour les mécanistes, dont Darwin fait partie, l’évolution résulte d’un processus entièrement déterminé par les lois physiques. Dans les faits on ne connait pas le fonctionnement de ce mécanisme, mais si on imagine une intelligence qui connaitrait

incontestables de la science, reste encore très discuté. De nombreuses idées, parfois même très radicales (comme le vitalisme), se sont alors affrontées au cours des années, mais les deux plus importantes étaient : la pensée mécaniste de Descartes et le finalisme, d’Aristote. En s’appuyant sur la théorie de l’animal-machine de Descartes, nous pouvons nous demander si dire que le vivant est une machine est suffisant pour le connaître. Pourquoi la démarche scientifique ne serait-elle pas apte à rendre compte

pensant ». Au XVIIe siècle, Spinoza a critiqué aussi une autre tendance qui se détache des précédentes, le finalisme. Il l’a fait, notamment dans l'appendice à la première partie de son Éthique, par un argument propre à sa philosophie selon lequel le monde et l'être suprême ne se distinguent pas : si l'être suprême poursuivait des finalités, alors il ne serait pas suprême. Le finalisme repose sur l'idée qu'il existerait une volonté comparable à celle de l'homme ayant organisé toutes choses dans

remarquables des êtres vivants (reproduction, autorégulation, évolution,...) Le problème de la finalité : Le mécanisme cartésien excluait de voir dans la nature, et donc dans les phénomènes de la vie, la manifestation des fins. Il s'opposait, en cela, au finalisme. Pour un finaliste, comme Aristote, par exemple, ce sont les fonctions qui créent les organes : Ce sont donc des fins qui expliquent les organes. Et, c'est bien à partir de ces fins que l'on devra expliquer le vivant. C'est parce que l'oeil est fait

car elle présuppose et suggère que la réalité obéit à un mécanisme alors que le mécanisme n’est pas la seule manière de concevoir des modèles de représentation de la réalité. En effet, pourquoi ne pas considérer que la réalité puisse obéir à un finalisme : des intentions d’un créateur de la réalité pourraient impliquer les mécanismes que ces fins commanderaient. Le point de vue soutenu par Einstein et Infeld rompt avec une conception naïve du progrès scientifique : les sciences de la nature ne nous