Faut Il Toujours Obéir Aux Lois

montrer que notre conception du droit repose sur les fondements de cette nature. Le droit utilise des mots, des concepts qui ne lui sont pas toujours propres. Par exemple on parle également de la justice dans les sciences morales : la vertu de justice. Le droit est une discipline qui puise dans des disciplines connexes. Pour retracer ce processus, il faut remonter à l’Antiquité et plus précisément à la pensée antique grecque et juive pour identifier les deux grands modèles qui vont former les querelles

le temps, des lois, religieuses par exemple ; qui persistent et exercent des restrictions sur l’homme. Russell a dit : "La peur est la source la plus importante de la superstition et la principale source de la cruauté. Surmonter la peur est le commencement de la sagesse."Elle est source de croyances qui entraînent des conséquences bonnes ou mauvaises et aussi source de cruauté. Et selon Russell, la sagesse débute dès qu'on surmonte cette peur, en affirmant ainsi sa pensée. Il faut savoir que Russell

m’y rendre tous les jours. Mes parents, eux, sont obligés d’aller travailler pour gagner leur salaire sans lequel nous ne pourrions vivre. Cette contrainte sociale, puisque, régie par les lois de notre vie de citoyens, nous fait penser que nous ne sommes pas libres de faire ce que nous voulons. Nous devons obéir et oublier, durant ces quelques heures de travail, le plaisir et l’oisiveté. Il est une autre forme d’exigence, c’est la passion, dont parle Kant. Elle aussi est source de contrainte car elle

d'édicter les lois. On parle parfois de législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l'auteur est le pouvoir exécutif. La notion de loi se définit par rapport d'une part au contrat et au traité (qui résultent d'une négociation entre égaux (sur le plan du droit)), d'autre part par rapport à d'autres sources de droit : la tradition (us et coutumes), la jurisprudence, les lois fondamentales (constitution

C’est parce que le mal existe que les lois sont nécessaires. Il faut fixer des règles communes, car il existera toujours des individus menaçant la vie des autres ou l’équilibre de la société. Toutefois, certaines lois ne nous paraissent pas toujours justes et il peut donc sembler naturel de les transgresser. Il est légitime de se demander s’il est juste ou injuste de désobéir à la loi. L'enjeu du débat est donc la possibilité de trouver un critère de jugement possédant l'objectivité du bien commun

serait-il pas légitime de vouloir sauver Socrate ? Comme nous allons le voir, Socrate, malgré les différents arguments de son ami, va refuser de s’évader et va justifier philosophiquement sa position. Le Criton pose donc la question de l’obéissance aux lois : est-il parfois légitime de transgresser le droit ? La réponse socratique sera négative et la conclusion est que Socrate doit rester en prison et se soumettre au jugement des athéniens même s’il lui en coûte la vie. C’est donc la question du rapport

de « donnée de l’expérience ». On peut spéculer sur l’idée d’un homme seul (ce que fait Rousseau dans le Second Discours », mais l’homme dans l’expérience historique vit toujours en société) Il importe de se demander ce qui relie les hommes à l’intérieur de la société, ce qui secrète du lien social. L’homme se rencontre toujours en société (voir cours sur la culture) Qu’est ce qu’une société? « La société, c’est une organisation complexe d’individus, fondé à la fois sur la compétition et la

l’extériorité : penser le rôle de l’Etat dans l’accès au bonheur.· Question de la valeur du bonheur par rapport à d’autres idéaux : le bien, la vérité.Problèmes : · Le bonheur est-il le but ultime de l’existence ou bien faut-il lui préférer la morale et la vérité ? · Le bonheur est-il le fait du hasard ou bien dépend-il seulement de la façon dont nous vivons les évènements ? · Le bonheur dépend-il de l’Etat

Or l'indépendance n'est-elle pas une illusion ? La vraie liberté n'est-elle pas une sagesse ? Ne consiste-t-elle pas à vouloir que les choses arrivent « comme elles arrivent » ?   Si l'homme n'est pas une simple chose, c'est qu'il est une liberté. Faut-il alors soutenir qu'en lui « l'existence précède l'essence » ? En ce cas, l'homme ne serait que ce qu'il fait de lui. Sa liberté serait une pure indépendance. Pourquoi ne considérerait-il pas que sa liberté consiste à vouloir que les choses arrivent

à nous questionner sur la loi, mais aussi sur ses limites. Ainsi, on pourrait se demander si passer au-delà des lois au nom de nos principes est réellement légitime, et si comme le défend Thoreau notre moralité se doit-être placé au dessus d’une autorité commune. Cette désobéissance pourrait être justifié par les failles des lois, notamment le fait qu’elles ne sont pas toujours juste, ou encore qu’elles satisfassent seulement une partie de la population. On pourrait aussi ajouter l’idée