Experience Esthétique

- « Moi, j’ai dit bizarre, comme c’est bizarre ». Dans cette réplique fameuse de Jouvet dans Drôle de Drame de Marcel Carné, le bizarre est bien sûr le trait de ce qui est énigmatique et singulier. Quand Baudelaire écrit dans les Curiosités esthétiques que le beau est toujours bizarre, la bizarrerie, rapprochée au beau, prend sans doute un sens bien plus profond. - Il est intéressant de remarquer que ce mot de Baudelaire est assez tranché, l’énoncé est une affirmation : le beauté, pour Baudelaire

donc singulière tout en prenant différentes forme : images, peintures, photographie, gravure, cinéma, poésie, musique, sculpture…. Mais à quoi sert réellement une œuvre d’art ? Quelle est donc sa finalité ? Est-elle un simple moyen d’expression esthétique pour nos sens? A-t-elle au contraire un rôle intellectuel majeur animant ainsi la réflexion philosophique ? L’art servirait à produire du Beau ; l’œuvre d’art est une création de l’artiste dont le but serait justement de saisir cette beauté

dans des écoles spécialisées. Au même titre que tout enseignement supérieur, les écoles d’art dispensent une instruction, une méthode, instruisent un savoir faire. Ceci prouve que n’importe quel art peut s'appréhender par différentes méthodes ou expériences et qu’il n’est pas nécessaire d’être doué pour pouvoir exercer une activité artistique. Nous pouvons donc citer cette phrase de Nietzsche dans « Humain, trop humain » « le génie ne fait rien que d'apprendre d’abord à poser des pierres, puis à bâtir

Réaliser une performance mesurée • Adapter ses déplacements à différents types d’environnement • Coopérer ou s’opposer individuellement et collectivement • Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique. Pour le CRPE, j’ai choisi le 1500 mètres, course de demi-fond qui demande un travail de longue haleine. Mon problème principal a été le manque de motivation. Je m’interroge alors sur comment faire pour motiver les élèves à courir ? 1/ ce

d'art (Salon de 1845, Salon de 1846, Salon de 1859) et qu'il publia dans diverses revues sous le nom de Baudelaire-Dufaÿs : il fit paraître de la sorte des poèmes qui figureront plus tard dans les Fleurs du mal, mais aussi des essais littéraires et esthétiques, ainsi qu'une nouvelle, la Fanfarlo (1847). En 1848, il commença à traduire les œuvres de l'auteur américain Edgar Allan Poe. Baudelaire n'eut aucun mal à s'identifier à cet écrivain tourmenté, en qui il voyait un double de lui-même («Edgar Poe

particulièrement l’histoire qui était en lien avec celui-ci. Mais il s’est avéré que je n’étais pas satisfaite de ce thème car il me paraissait trop compliqué à traiter et trop vaste. Ensuite, nous avons choisi « Modèle et modélisation «  pour parler du modèle esthétique de la femme contemporaine, son émergence et ses conséquences. Nous nous sommes ciblées sur les conséquences de l’auto-bronzant et la DHA, un principe actif de ce produit. Mais après avoir consultées les professeurs, ils nous ont dit que ce sujet

ces périodes que l’enfant réalise qu’il est une personne à part entière et qu’il utilise son nom pour parler de lui. Il va alors s’attribuer des qualificatifs d’aspect et de caractère (grand, gentil, courageux, beau, etc…). L’adolescence, les expériences variées de la vie d’adulte, l’impact des médias, la conformité du corps et du visage dans une société orientée vers le « beau », le « mince » (voire l’ultra-mince), le « jeune » vont poursuivre cette construction. Cette notion subjective qu’est

manifestant un vouloir esthétique, comme un ouvrage exprimant un idéal de beauté. Déjà différent de la nature pas toujours belle. La nature, quant à elle, signifie, dans cet intitulé du sujet, le milieu physique où vit l'homme et qui l'enveloppe, du moins originellement. Enfin, l'imitation désigne le fait de prendre quelque chose pour modèle, de reproduire volontairement. Le sens du sujet semble donc clair : l'ensemble organisé de signes et de matériaux manifestant un vouloir esthétique représente-t-il

traditionnelles : comparaisons, métaphores (« Mon auberge était à la Grande Ourse » ; « comme un vin de vigueur ») B) L'influence Romantique thèmes lyriques et parnassiens : la nature (R. y cherche refuge, elle est la vie, la liberté) / le rêve (cette expérience est une évasion, quelque chose de merveilleux) / l'amour / la souffrance / la poésie. Verbes des sensations (rêver, écouter, sentir), vocabulaire des sentiments (idéal, amours, doux frou-frou, fantastiques, blessés, cœur) expression du Moi : (je

donc l’idéaliser. (texte) Nous avons idéalisé l’œuvre d’art en la situant dans un monde à part, loin des objets quelconques qui nous entourent, en trouvant en elle une manifestation de l’esprit. C’est exactement ce que veut montrer Hegel dans son Esthétique : « le côté sensible de l’œuvre d’art n’existe et ne doit exister que pour l’esprit ». Hegel prolonge l’opposition déjà présente dans le texte de Kant, entre la Nature et l’art. « L’œuvre d’art ne peut-être un produit naturel, ne peut-être animée