Existence

moi-même » (L'être et le Néant de 1943) dans la mesure où je ne peux me connaître qu'au travers du regard qu'autrui pose sur moi. – - « Il est naturel que je connaisse les autres mieux que moi-même » Louis Lavelle « L'autre est indispensable à mon existence » Jean-Paul Sartre

rêve. Ils seraient donc à la fois opposés et liés ? Nous pourrions même pousser l’idée du rêve associé à la réalité jusqu’au bout et nous demander alors : qu’est-ce qui distinguevéritablement le rêve de la réalité ? Qui nous dit que toute cette existence n’est pas qu’un simple rêve et ne pouvons-nous pas dire, avec Calderon, que « la vie est un songe » ? Car, lorsque, à l'étatde veille, je perçois une réalité qui m'est extérieure, comment puis-je être certain que je ne rêve pas ? Quels sont donc

notre vie à venir, l'instant que nous vivons est déjà en train de nous quitter, sans en avoir profité pleinement. Les hommes se servent du passé et du présent comme moyens pour assurer leur avenir, qui est leur fin. Ceci rendra inévitablement leur existence malheureuse car elle ne sera jamais pleinement vécu mais juste imaginée mais finalement le temps n'est-il qu'une source de malheur ? Certes se souvenir du passé ou imaginer l'avenir peut être douloureux mais cela peut tout aussi être une expérience

Ce qui impressionne Makine, ce n’ést pas nécéssairement l’absence du temps, mais les instants de lueur que le temps libère, et qui non seulement dégagent une certaine harmonie par rapport au monde extérieur, mais sont susceptibles d’incarner une existence entière. C’est dans ce contexte que Makine rencontre Véra, une femme en train d’attendre, depuis 30 ans, le retour de son fiancé, enrôlé en avril 1945 pour la deuxième Guerre Mondiale. Une attente qui revêt un caractère aussi solennel que la cérémonie

propre conscience lorsqu’il effectue un acte de réflexion sur lui-même. Or, la caractéristique de cet acte est de séparer l’homme de la nature, de briser la continuité du lien immédiat qui relie notre existence à l’ensemble de la nature, comme si en cet acte de réflexion l’homme pouvait dissocier son existence à titre de sujet de l’existence des choses et de l’existence de la nature dans son ensemble. Spinoza considère que cette réflexion du sujet en lui-même lui donne l’illusion d’exister pour soi, comme

endormie à celle-ci, « un vertige du possible ». C’est le sens dans le christianisme de la notion de péché, condition d’une liberté encore et toujours à ouvrir pour nous. « L'angoisse est le vertige de la liberté. » in Le concept de l’angoisse. Existence. C’est la notion centrale autour de laquelle tourne son œuvre. Kierkegaard distingue l’existence de fait (Tilvaerelse, Dasein en allemand) de l’existence en un sens éminent (Existents, Existenz), conçue comme tâche à accomplir, devenir pouvant

est le fondement d'une existence spirituelle spécifique a l'Homme, existence spirituelle qui se déploie selon une double modalité. Nous pouvons distinguer dans ce texte deux moments principaux : le premier qui va du début du texte à la ligne 5 ( « qui constitue un être pour soi ») présente la dualité de l'existence humaine, par opposition aux choses qui se contentent d'être ce qu'elles sont, mais qui ne savent pas ce qu'elles sont, qui n'ont pas conscience de leur existence. Le deuxième moment du

elle reste abstraite et compliquée . On nait « chenille », enfance , adolescence s’enchainent, et se confrontent à une montagne hostile , qui semble infranchissable . C’est ainsi qu’une période de transition inévitable , s’ouvre vers notre existence pour pouvoir passer au stade de « cocon ». Le travail de soi serai la solution pour y parvenir , une action pour grignoter petit à petit l’espace inhospitalier du piton . Pour l’entreprise d’une âme singulière , d’un esprit stupéfiant , de l’être

monstruosités qui nous assaillent sans se meurtrir, dans ce pseudo-sentiment de culpabilité ? Comment reconnaître que nos pensées ne participent souvent qu’à un besoin vital de croire et de s’illusionner, tout simplement pour donner sens à notre existence ? Pourquoi sommes-nous si effrayés à reconnaître nos erreurs, mais également notre pouvoir à transformer le monde ? Pourquoi la différence nous dérange-t-elle, pourquoi mobilise-t-elle tant d’énergie pour l’attaquer ou la défendre, pourquoi contient-elle

l’immensité de l’univers (ou du multivers) qui ne nous est pas abordable, on peut aisément imaginer que notre système solaire aurait pu il est vrai apparaitre au milieu de ce cosmos. Mais je crois que notre cerveau n’est pas en mesure d’imaginer la non-existence de cet univers ! Essayez, sans même un atome, sans même un lieu, sans même personne pour y penser… C’est tout bonnement impossible et à l’origine je pense de maux de tête et de nuits blanches sévères ! De plus dans notre monde (rationnalisé