Existence

comme l’entend Calliclès équivaut à vouloir remplir son existence d’objets qui s’écoulent avant même de les avoir vraiment acquis ou qui s’échappent une fois l’illusion de leur possession dissipée. De même que l’eau s’écoule du crible avant que quelques gouttes ne finissent par remplir péniblement le tonneau percé, de même nos appétits apparaissent et disparaissent avant que quelques uns ne parviennent à être satisfaits et à remplir nos existences d’un plaisir qui à peine vécu s’en va déjà. La poursuite

Le loisir, voilà la plus grande joie et la plus belle conquête de l'Homme. Ce postulat me semble bien éloigné de la réalité de l’existence de l’Homme et ce à plusieurs égards. Premièrement, l’Homme est un mammifère. Le but premier de son existence est la survie et la procréation. Dire que le loisir est sa plus grande joie et sa plus belle conquête semble bien loin de ces impératifs. Sa plus grande joie devrait être de ne plus avoir à se soucier de la faim, d’être en bonne santé et de pouvoir

chose qui nous dépasse, le futur, comme un au-delà qui nous attend. Selon lui, seuls les croyants ont une attitude cohérente, car la foi propose une existence à venir compatible avec le souci constant de ce qui sera. L’athée par contre agit de même alors qu’il est convaincu que rien n’existe en dehors du réel. Que peut-il espérer, alors que son existence est secouée par l’espoir, telle est la question posée par Pascal, sous-entendant l’incohérence de la logique athéiste. Il s’oppose de fait à la philosophie

la hantise du temps qui fuit. L’homme est pour lui en désaccord intérieur, cherchant douloureusement l’impossible accord. Rilke fait sien le mot de Goethe:« Meurs et devient ». Cette métamorphose lui semble essentielle, afin de ne pas passer une existence comme « un deuil en marche », mais comme un devenir perpétuel, une élévation, une transformation, une ascension. La mort est pour lui apothéose quand elle a été longuement portée en soi. Cette mort tapie en nous, il nous faut l'apprivoiser, car c'est

poser. D’un point de vue individuel quel est le sens de la vie si elle conduit irrémédiablement à la mort et quel est le sens de la vie si même l’humanité toute entière est vouée un jour à disparaître ? En d’autres termes, la conscience de notre existence ne nous conduit-elle pas inexorablement à un sentiment d’absurde ? Néanmoins, le fait que l’existence soit finie conduit-il nécessairement à penser qu’elle est étrangère à tout sens ? Commencez donc par analyser la notion de sens pour saisir ce que

iulb ihroiueh jerdLes choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières : Primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher

considéré comme l'une des figures de proue de l'existentialisme ( existentialisme considère chaque personne comme un être unique responsable de ses actes et son destin). Il s'assit enfin et développe contre son propre point de vue sur le sens de notre existence . L'absurdité . ( Une philosophie qui affirme que la vie a pratiquement pas de sens , il est impossible d'expliquer rationnellement pourquoi il y a la vie, et que toute tentative de démêler l'essence de l'univers est vouée à l'échec)

. Le contenu

exactement ce qu’est mourir, mais chacun peut se représenter, par métaphore, ce que signifie « finir » : on sait finir une tâche, une histoire, achever un « pipi » (p. 48) ou finir de tuer un rat (p. 73). Mais que signifie achever une vie, finir une existence ? D’où les hésitations de Hamm, qui relèvent aussi sans doute de la superstition qui consiste à ne pas vouloir nommer explicitement ce que l’on redoute : « HAMM. – Tu n’en as pas assez ? (…) De ce… de cette… chose ? » (p. 17) « HAMM. – Tu ne

comprendre les émotions et les situations que nous croisons à un moment donné, Il faut vraiment choisir sa vie au lieu de la subir en tant que spectateur. Le plus important est de s'ouvrir aux autres. Il faut découvrir toute l'importance de notre existence et nos capacités d'être heureux et surtout de prendre plaisir d'être acteur de sa vie et de jouir de ses conséquences. Dans la vie de nimporte qui, il y a des hauts et des bas, mais chacun peut agir à sa manière pour influencer plus ou moins son

connaissance de l’univers. Les auteurs romantiques ne trouvent pas leur place dans cette société. Les textes des Romantiques abordent en majeure partie la fuite du temps appuyée par une nature immortelle grâce à laquelle ils prennent conscience de leur existence éphémère sur cette terre. Victor Hugo exprime bien la vanité de sa présence face au caractère éternel de la nature : « Je passe, je ne fais que passer ». Musset parle aussi de la fuite du temps grâce à une description détaillée d’une jeunesse désespérée